betman2014 a dit:
Merci Buff, pour cette réponse qui tape dans le mille: en effet la crainte pourrait être une nouvelle perte d'emploi et là ça fait partie des motifs légitimes.
Oui, les motifs légitimes de sortie du PERP en capital, ce ne sont pas des motifs qui vont vous remplir de joie, et ce sont toujours des circonstances selon lesquels vous serez en moins bonne santé (physique et financière) que le mois précédent ...
betman2014 a dit:
Bon il faut quand même bien étudier avant de s'engager, pour le moment je ne suis pas prêt...je vais attendre un peu.
Plusieurs intervenants à des âges différents, l'un à 44 ans et l'autre à 52 ans, et ce n'est pas tout à fait pareil ...
Elément commun, le taux marginal d'imposition sur vos revenus, et pour que ce produit présente un intérêt de souscription, il faut au minimum que la déduction fiscale s'opère sur la tranche à 30%, ou supérieure, mais ne vienne pas porter sur le tranche à 14% ; c'est tout du moins le résultat dune simulation faite il y a maintenant quelques années (et dont les éléments fondamentaux n'auront pas changé), en dehors de la suppression de la tranche à 5.5% ...
En plus de cette TMI, il peut être utile d'insister sur l'âge de début de souscription qui, du fait de l'indisponibilité du produit, n'est pas propice à l'ouvrir pour prendre date, ou alors ce sera à condition de l'alimenter de façon très modeste jusqu'à l'âge de 55/60 ans, puis de le renforcer de façon sensible parvenu à un âge où l'on prendra de façon presque certaine sa retraite à un âge déterminé ....
Admettons que le revenu soit toujours imposable à une TMI de 30%, il faudra alors utiliser les 5 ou 6 dernières années d'activité, avec la faculté de pouvoir verser des primes à titre rétroactif sur les 3 années précédentes (comme cela sera indiqué sur votre avis d'imposition ....)
Autrement, et en dehors des cas prévus de prélever une partie des prestations sous forme de capital, le reste du capital constitué sera converti en rente viagère, à un taux modeste, et le résultat du calcul sera imposé comme une rente viagère classique de retraite (c'est à dire plein pot !), et donc dans des conditions très différentes par rapport à celles d'un contrat d'assurance-vie ...
Je vous laisse le fait que sur un contrat d'assurance-vie, vous avez la faculté de procéder à des retraits partiels annuels (notamment entre 60 et 70 ans) dans des conditions fiscalement avantageuses, et qu'il vous est toujours ensuite possible de retenir un âge avancé pour convertir en rente viagère selon un meilleur coefficient, le capital constaté à l'âge choisi ....
Et tout cela peut s'optimiser dans un contrat AV, mais pas dans un PERP ...