Le CAC

Je pense aussi que la réponse pessimiste en bourse a été exagérée vu les résultats des entreprises.
Et les messages de la FED et BCE valident des taux que les investisseurs ont digéré.
Du coup, "rien de nouveau" ....et donc pas d'incertitude, mais plutôt une validation de ce à quoi on s'était attendu.
 
polo88 a dit:
Je pense aussi que la réponse pessimiste en bourse a été exagérée vu les résultats des entreprises.
Et les messages de la FED et BCE valident des taux que les investisseurs ont digéré.
Du coup, "rien de nouveau" ....et donc pas d'incertitude, mais plutôt une validation de ce à quoi on s'était attendu.
Certes, mais le CAC est revenu sur des niveaux de valorisation élevés (oct 2021) quand les perspectives étaient meilleures (inflation limitée, pas de guerre, brent à 85§, croissance dynamique...).
La situation est bien différente aujourd'hui, et pourtant le CAC est sur le même niveau qu'oct 2021: pas certain que les marchés aient intégré les difficultés présentes et à venir.
Ou alors les marchés sont déjà passés à l'après difficultés et ils vont exploser à la hausse les précédents records??? Et alors là avec mes liquidités, j'aurai bien loupé le train en marche...
 
Jeune_padawan a dit:
Les marchés ne sont pas rationnels en permanence.
Il me semble que ça fait des années qu'ils ne sont plus rationnels tout court.
 
emalupin84 a dit:
Certes, mais le CAC est revenu sur des niveaux de valorisation élevés (oct 2021) quand les perspectives étaient meilleures (inflation limitée, pas de guerre, brent à 85§, croissance dynamique...).
La situation est bien différente aujourd'hui, et pourtant le CAC est sur le même niveau qu'oct 2021: pas certain que les marchés aient intégré les difficultés présentes et à venir.
Ou alors les marchés sont déjà passés à l'après difficultés et ils vont exploser à la hausse les précédents records??? Et alors là avec mes liquidités, j'aurai bien loupé le train en marche...
C'est la question que je me pose.
Liquidités +50% pour moi en prévision de la baisse.....mais pour le moment c'est pas le cas.
Je suis content bien sûr, j'étais en MV de 2500e récemment, et me voilà en PV de +300e.
Faut pas râler tout le temps...
Néanmoins, cette hausse rapide et importante me laisse perplexe.
Mais j'ai vu les graphiques de Poam, et j'attends de voir si ça fait comme en 2008.
Pour l'instant, j'ai toujours des actions, en PV, solides que je garde.....j'aurais pu en garder plus car revendu plus bas qu'aujourd'hui....
 
Il ne faut pas oublié qu'il s'agit de graphiques... Ce qui importe réellement, c'est la situation politico économique. Suit-elle vraiment le même parcours qu'en 2008 ? Je ne suis pas sûr.
Vraiment, j'ai l'impression que certains essaient de lire dans une boule de cristal...
On ne peut discuter que les indices semblent trop haut par rapport aux réalités du terrain. Mais de là à prévoir un krash ? Une correction rapidement me semble plus probable (bien qu'on en ait déjà eu une en début d'année !).
Seul l'avenir nous le dira !
 
Dernière modification:
niklos a dit:
Il ne faut pas oublié qu'il s'agit de graphiques... Ce qui importe réellement, c'est la situation politico économique. Suit-elle vraiment le même parcours qu'en 2008 ? Je ne suis pas sûr.
Vraiment, j'ai l'impression que certains essaient de lire dans une boule de cristal...
C'est juste un // avec 2008 : Ni une lecture de boule de cristal, encore moins une prévision.
Malgré tout, s'il s'agit de graphiques, ils ne sont pas inventés, mais reproduisent en graphe les conséquences boursières de tous les événements économiques qui influent sur les actions.
Bien sûr que la situation était différente en 2008, ou en 2000, ou en 1987. Cependant, des causes différentes produisent souvent les mêmes effets en bourse : Ce sont les cycles avec expansion puis récession.
 
poam5356 a dit:
C'est juste un // avec 2008 : Ni une lecture de boule de cristal, encore moins une prévision.
Malgré tout, s'il s'agit de graphiques, ils ne sont pas inventés, mais reproduisent en graphe les conséquences boursières de tous les événements économiques qui influent sur les actions.
Bien sûr que la situation était différente en 2008, ou en 2000, ou en 1987. Cependant, des causes différentes produisent souvent les mêmes effets en bourse : Ce sont les cycles avec expansion puis récession.
merci @poam pour vos analyses bien appréciées, et le travail que vous faites pour nous aider à mieux comprendre. ou simplement nous faciliter un code de lecture.
 
En fait, je ne parlais pas de toi @poam5356 . Tu as fais un parallèle sans extrapoler. Mais plutôt tous les messages alarmistes que l on peut lire partout sans vraiment avoir de bonnes raisons.
 
Pour travailler dans un grand groupe industriel, la situation actuelle est inconfortable pour plusieurs raisons, rien que pour cette année, on va prendre 3 millions d’euros de hausse au niveau de la facture énergétique. Au niveau des achats de matière première, c’est un monde relativement fermé avec seulement quelques fournisseurs qualifiés, donc pas moyen de changer en cours de route et actuellement, les 2 fournisseurs américains nous envoient de temps en temps des factures de régularisation de 250000€ ou 300000€ pour nous impacter l’inflation et la hausse des cours. Comme on n’a pas d’autres fournisseurs, nous sommes obligés de payer. Pareil au niveau des frais d’outillages et de maintenance sont pour l’instant chiffrés à 1 million de plus pour cette année. Et à cela, il faut rajouter un délai au niveau de l’approvisionnement car tout le monde essaie de se couvrir et achète n’importe quoi en anticipation et nous les premiers car tout le monde se dit que celui qui aura la matière, ce sera celui qui produira peu importe le prix

Car il faut savoir que du côté des points positifs, le carnet de commandes est plein pour les années à venir et comme on exporte beaucoup, le taux euro dollar nous est très favorable en ce moment
 
Roran46 a dit:
Pour travailler dans un grand groupe industriel, la situation actuelle est inconfortable pour plusieurs raisons
Bonjour @Roran46,
Merci pour ce témoignage de la situation telle que vous la vivez en entreprise.
C'est là que les spécialistes des marchés vont vous demander : "Votre entreprise, peut-elle répercuter les coûts sur la clientèle, ou pas?"... C'est ce qu'ils appellent le "pricing power".
Si c'est oui, alors no problem.. Si c'est non, les marges vont s'en ressentir, et donc le bénéfice de la boite.
 
Roran46 a dit:
Pour travailler dans un grand groupe industriel, la situation actuelle est inconfortable pour plusieurs raisons, rien que pour cette année, on va prendre 3 millions d’euros de hausse au niveau de la facture énergétique. Au niveau des achats de matière première, c’est un monde relativement fermé avec seulement quelques fournisseurs qualifiés, donc pas moyen de changer en cours de route et actuellement, les 2 fournisseurs américains nous envoient de temps en temps des factures de régularisation de 250000€ ou 300000€ pour nous impacter l’inflation et la hausse des cours. Comme on n’a pas d’autres fournisseurs, nous sommes obligés de payer. Pareil au niveau des frais d’outillages et de maintenance sont pour l’instant chiffrés à 1 million de plus pour cette année. Et à cela, il faut rajouter un délai au niveau de l’approvisionnement car tout le monde essaie de se couvrir et achète n’importe quoi en anticipation et nous les premiers car tout le monde se dit que celui qui aura la matière, ce sera celui qui produira peu importe le prix

Car il faut savoir que du côté des points positifs, le carnet de commandes est plein pour les années à venir et comme on exporte beaucoup, le taux euro dollar nous est très favorable en ce moment
Merci pour votre témoignage.
Hum ! ca ressemble au domaine aéronautique :unsure:
 
pdemo a dit:
Il me semble que ça fait des années qu'ils ne sont plus rationnels tout court.
Gavé à l'argent gratuit.

D'ailleurs les économistes ne sont pas unanimes sur le sujet, pour preuve les prix Nobel d'économie 2013 a été attribué à 3 économistes dont les avis divergent ;)
 
Pour info, ci joint l'article d'Investir du 13 Aout,
"expliquant que le pic d'inflation aux US semble avoir été dépassé en Juin, et que les prix a la production s'assagissent"
J'avoue que je prends cela avec recul, je suis un peu perdu ....
 

Pièces jointes

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Si on regarde juste le S&P500, entre octobre (et en prenant début oct, avant la hausse de fin d'année) et juillet, les 12-months real earnings ont quand même étaient très bons - entre +30% et 40% selon les sources, alors qu'effectivement le S&P est assez stable sur la période. Du coup, le P/E s'est pris une chute de 33 à 20. Donc dire que rien n'a été pricé c'est quand même (un peu...) exagéré. L’euphorie s'est un peu calmée et, aujourd'hui, on est revenu proche des moyennes historiques ~17 à 20 sur le PER (encore un peu au-dessus, surtout avec le rallie de juillet donc il ne faut exclure une nouvelle correction).

Maintenant que l’exubérance est un peu derrière nous, la vraie question c'est est-ce qu'on rentre en récession (ukraine, inflation, etc.) et que les Earnings vont baisser. Parce que de toute évidence, à l'heure actuelle, ce n'est pas ce qui est pricé. Et pour cause, même s’ils commencent à downgrader un peu leurs estimations, les analystes sont plutôt confiants sur les earnings à venir : entre 5 et 8% sur les 3 prochains trimestres.

- D’abord et même si ce n’est pas la récession annoncée, avec leur 5 à 8%, les analystes tablent quand même sur une croissance 2 à 3 fois moindre que les mois précédents ce qui laisse de la place (e.g certes Microsoft, AMZ ou Apple ont baissé leur estimation mais ca reste en croissance – il ne faut pas se tromper). Ensuite, oui les analyses prévoient bien une baisse de la marge mais elle est plus que compensée par une augmentation des revenus. En gros, l’inflation est temporaire : les salaires ne suivent pas, l’augmentation des taux va se calmer avant le prochain debt renewal des entreprises en fin d’année et on a juste un impact matière première sur les coûts et cette seule hausse est repercutable sur les prix – en gros on réussit le soft landing.

- A date et c’est probablement l’explication du rallie de juillet : les chiffres leur donnent plutôt raison. De mémoire, 75% des earnings annoncées fin juillet sont au-dessus des expectations (e.g les morgan stanley et blackrock qui prédisaient déjà que les earnings allaient baisser se sont plantés… pour cette saison). Idem surtout pour les revenus. Or ils portent sur des activités à fin juin et intègrent donc déjà une (petite) partie des conséquences de l'inflation. Idem les taux de chômages annoncés fin juillet sont encore très bons.

Bref, je n’ai pas de boucle de cristal, peut-être que la demande va chuter et que les analystes vont ajuster leur estimations (ils ont quand même l’habitude de le faire tardivement en période de récession) mais on ne peut pas/plus dire que les marchés ne sont pas rationnels 😉

-- évidement on parle juste du S&P500
sources:
[lien réservé abonné][lien réservé abonné]
 
Bonjour,
willyzekid a dit:
mais on ne peut pas/plus dire que les marchés ne sont pas rationnels 😉
Si on peut sans problème, ce ne serait pas la première ni la dernière fois qu'ils sont irrationnels. Pour preuve : 1987, 1997, 2001-2002, 2007-2008.

Le souci avec les bulles spéculatives c'est qu'on ne sait jamais quand elle elle vont se dégonfler.
willyzekid a dit:
Ensuite, oui les analyses prévoient bien une baisse de la marge mais elle est plus que compensée par une augmentation des revenus.
Logique c'est l'effet prix, le chiffre brute des bénéfices va augmenter puisque les prix augmentent. Je préfère personnellement regarde les taux de marge en % et le ROE/ROA qui traduisent mieux la rentabilité.
willyzekid a dit:
les salaires ne suivent pas, l’augmentation des taux va se calmer avant le prochain debt renewal des entreprises en fin d’année et on a juste un impact matière première sur les coûts et cette seule hausse est repercutable sur les prix – en gros on réussit le soft landing.
Vous oubliez les plans anti-inflation qui ont injecté encore un peu plus de liquidité dans le système et qui limitent l'impact sur la consommation de la hausse des prix.
willyzekid a dit:
Maintenant que l’exubérance est un peu derrière nous, la vraie question c'est est-ce qu'on rentre en récession (ukraine, inflation, etc.) et que les Earnings vont baisser. Parce que de toute évidence, à l'heure actuelle, ce n'est pas ce qui est pricé. Et pour cause, même s’ils commencent à downgrader un peu leurs estimations, les analystes sont plutôt confiants sur les earnings à venir : entre 5 et 8% sur les 3 prochains trimestres.
Là les marchés US et européen risque de diverger, le deuxième étant proche de la crise énergétique si les approvisionnement et la consommation sont mal gérées.

Les Etats-Unis disposent d'une énergie bon marché et en quantité (quoique les infrastructures sont vieillissantes).
En Europe, c'est plus complexe pour cet hiver avec un énorme retard de développement dans le renouvelable et une dépendance aux hydrocarbures étrangers.
Quand on voit en Allemagne les plans d'économie déployés pour au besoin prioriser les consommateurs de gaz, l'industrie risque de ne pas apprécier.

Au sujet des analystes si je l'écrit "ânes à listes" ce n'est pas pour rien.
 
Dernière modification:
willyzekid a dit:
les 12-months real earnings
willyzekid a dit:
le P/E s'est pris une chute
willyzekid a dit:
les Earnings vont baisser
willyzekid a dit:
downgrader un peu leurs estimations
willyzekid a dit:
confiants sur les earnings
willyzekid a dit:
le prochain debt renewal des entreprises
willyzekid a dit:
on réussit le soft landing.
Que de gros mots ! Molière doit se retourner dans sa tombe :biggrin:
 
Theblueline a dit:
Que de gros mots ! Molière doit se retourner dans sa tombe :biggrin:
c'est le problème des pros ......ils pensent que ça leur donne une légitimité .....

malgré tout ils se plantent très régulièrement , comme nous , les non pros....
 
Jaime pas les anglicismes
 
J'aime pas les anglicismes non plus. Mais là, en plus, ça en devient complètement incompréhensible...
 
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