Atys a dit:
Oui j'avais arbitré une grosse somme du fonds euro vers Pythagore en mai. Depuis elle n'a rien fait. Je ne veux pas risquer une perte en capital même légère dans les prochains mois (cf euro carbone, gfpierre et les opci diversipierre et dynapierre). Je reviendrai quand la sci aura clarifié sa stratégie d'investissement et pour un montant plus raisonnable. Je crois qu'ils sont victimes de leur succès.
Suite à vos commentaires, j'ai posé la question de la performance médiocre de Pythagore et leur perspective pour 2023. Je leur ai indiqué que plusieurs membres procédaient à des décollectes. Leur réponse fait suite à mon indication que leur réponse serait publié en intégralité sur le forum :
Cher Monsieur,
Je trouve tout de même étonnant qu’une communauté d'investisseurs avertis en SCI considère que les investissements en immobilier peuvent se faire en deçà d’une certaine durée (8 ans pour la plupart des SC). L’objectif de performance est d’ailleurs indiqué sur cette durée et sur tous les documents conformément à la règlementation.
La classe d’actifs en immobilier a des cycles longs et est, par essence, tangible mais illiquide sur une durée courte.
Nous avons d’ailleurs enfin l’opportunité de rentrer dans un nouveau cycle très opportuniste.
Si vous voulez accompagné les choix de ces investisseurs, il faut expliquer que la valeur liquidative des fonds, hebdomadaire pour les SC, n’est pas un repère de durée de détention mais une souplesse qui permet de satisfaire au rachat au sein des contrats d’assurance-vie pour ceux qui ont d’autres UC avec une VL quotidienne. C’est le principe des sorties avec le support le plus contraignant, qui rallongeait les durées lors de rachat qui nous a imposé de créer ces VL fréquentes. S’il n’y avait pas cela, nous offririons une VL annuelle.
Malheureusement, la publication des VL, hebdomadaire, permet un accès identique à des fonds financiers et sont suivis aujourd’hui, comme tels, c’est une erreur car il n’est pas possible d’appréhender la valorisation d’un fonds immobilier par semaine.
je comprends que certains investisseurs soient déçus, nous avons eu une gestion très prudente, très institutionnelle en 2022, dont le but principal n’était pas d’afficher une belle performance au 31/12/22 pour bien collecter l’année d’après mais bien de protéger de baisses de valeur, justement pour sécuriser les avoirs des investisseurs et à notre sens, c’était la meilleure décision à prendre au 2nd semestre 2022.
Ces baisses sont arrivées dès les expertises de fin septembre en Europe, et renforcées à celles de fin décembre, elles sont en train de passer sur les valeurs des actifs toutes classes d’actifs sauf la santé, relativement flat. Si nous avions investi davantage, notamment dans des actifs directs aux valeurs 2022, nous aurions dû supporter des expertises défavorables fin 2022 et début 2023.
Or, les SC sont des Fonds de capitalisation, la performance est créée par les revenus mais aussi par la création de valeur sur les actifs, en 2022, la deuxième jambe a été inexistante ou négative au second semestre et l’est encore.
Ce qui n’a pas été compris, et c’est bien normal, c’est que le marché immobilier était bon partout début 2022, forte demande à l’acquisition, beaucoup de liquidités, pénurie d’offres de qualité à la location…Cette baisse est purement mécanique et n’a qu’un objectif, rendre l’immobilier, à nouveau, attractif !
Les taux de rendement immobilier étaient tombés bas : 3% en moyenne pour les actifs dit « prime », par exemple Paris intramuros. Or, ce qui détermine la prime de risque et l’intérêt de notre classe d’actif immobilière, c’est l’écart entre l’OAT 10 ans (entre 2,45 et 2,64% en janvier 2023) et ce taux « prime ».
La prime de risque n’était donc plus suffisante pour rendre attractif les taux de rendement immobilier.
Quand vous avez le choix entre un livret A à 3% au 1er février prochain et de l’immobilier à 3%, que choisissez-vous ?
Donc, pour rendre, à nouveau attractif l’immobilier, que fait-on ? On baisse la valeur des actifs pour en augmenter à nouveau le rendement.
La période va donc être particulièrement attractive, à l’acquisition mais il faut accepter de retirer le sparadrap d’un coup sec pour pouvoir en profiter

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Pour Pythagore, la performance était de 3.63% en 2021 mais sur 8 mois d’actifs en jouissance, le fonds a été créé en décembre 2020 et ses premiers actifs sont entrés en jouissance en avril. 3,63% était donc une année au-dessus de notre objectif de performance. Les 2,35% en 2022 s’explique par notre gestion prudente et l’absence de création de valeur au 2nd semestre, quand le marché fait zéro et moins que zéro en Europe, c’est absolument normal. Notre objectif de 4,5% par an sur la durée de détention recommandé qui est de 8 ans ne se fera pas en ligne droite, comme cela a été le cas sur les autres SCI depuis 15 ans et qui donne satisfaction en fonds de portefeuille des contrats d’assurance-vie.
L’année 2023 va être baissière au T1, mais va nous permettre d’acheter des actifs fortement repricés, donc créer de la valeur. Nous espérons collecter beaucoup pour profiter à plein de ces opportunités.
N’hésitez pas à nous contacter au standard, il y a toujours quelqu’un de disponible pour échanger.
Bonne journée,