La ruée vers les SCI mais ....stop ou encore ?

ba7872 a dit:
Sans vouloir dire que tout est rose dans Capimmo, je trouve tous ces commentaires médisants ou méprisants envers Primonial bien exagérés. Tout le monde a encensé Capimmo pendant des années, et du jour au lendemain, ça devriendrait un canard boîteux ?

Le problème est que Capimmo est entrainée dans une spirale infernale de retrait. C'est LA cause de la situation actuelle et de la claque de septembre. Et cette spirale des retraits, Capimmo ne peut rien faire contre. 180 millions de retrait en une semaine, si ce ne sont pas des ventes paniques...
Il a bien été dit que la grosse baisse de septembre est due à une provision, pas à la baisse de valorisation actuelles des biens.

Toutes les grosses SCI dont les performances ont commencé à baisser en 2023 ont subi une décollecte massive : GF Pierre, Pythagore, même combat. Tout ça parce que les assurés (et à priori pas que des particuliers, car ce ne sont sûrement pas eux qui sont à l'origine d'1 millards de retrait, et encore moins de 180 millions de retrait en une semaine) avaient pris les SCI pour des substituts des fonds en euro et profitent de la liquidité assuré par les assureurs dès que ça commence à baisser... La décollecte a commencé dès les 1ères baisses fin février et n'a fait que s'accélérer par la suite.

Pourquoi tous les assureurs ne font-ils pas comme Oradéo pour bloquer les arbitrages sur Capimmo et d'autres SCI pour endiguer l'hémorragie ?

Primonial communique et donc subit les foudres des épargnants parce que la réalité n'est pas ce qui était prévue. Vous préféreriez que Primonial dise "Capimmo va mal, vendez tout ?".
Les autres sociétés de gestion reste quasi muettes, et leurs SCPI étaient moins sous les feux de la rampe.
"Pourquoi tous les assureurs ne font-ils pas comme Oradéo pour bloquer les arbitrages sur Capimmo et d'autres SCI pour endiguer l'hémorragie ?".
Sauf erreur, le seul cas autorisé, c'est lorsque le fonds ne put pas être valorisé. Comme H2O. Ici, Capimmo est bel et bien valorisée.
 
Forcer la stabilité d'un élément par l'interventionnisme excessif de la gouvernance serait aller à l'encontre de l'antifragilité du système.
Les faibles périssent, les forts subsistent au bénéfice de l'ensemble.
C'est ce qui permet à un système de progresser.
 
sorcier a dit:
Je pense que le problème ici est que beaucoup d'épargnants ont découvert que leur allocation d'actifs n'était pas conforme à sont appétence du risque.
Oui, c'est probable pour certains.
Mais j'espère qu'ils ont aussi découvert d'autres choses.

Les épargnants se sont tournés vers les SCI pour compléter et ou remplacer les fonds euros qui présentaient des performances faibles et décroissantes.
Ce choix était très pertinent.
Pour un risque statistique modéré les SCI offrent un rendement relativement stable et potentiellement supérieur aux fonds Euros.

Cependant :

1. Le contexte a évolué. Hausse des taux. Baisse d'intérêt pour l'immobilier de Bureaux.
D'autres classes d'actifs sont maintenant plus attrayantes : Obligations datées...
La performance des fonds Euros remonte et sera probablement supérieure au rendement net de frais des SCI "moyennes".
Toutefois, certaines SCI restent pertinentes : Viager, Santé, SCI récentes...
Il est donc opportun de réviser un peu sa "tactique".

2. Dans toute gestion du risque, il ne faut pas oublier les "Cygnes Noirs" (évènement imprévisible avec fort un impact). Dans notre cas de SCI on devrait plutôt parler de "Cygnes Gris" car si on ne pouvait pas prévoir ce qui allait se passer on savait que le risque augmentait.
D'où l'intérêt d'une bonne diversification.
Comme le dit Warren, "C'est quand la mer se retire qu'on voit ceux qui se baignent nus".
 
Et quand on n'a plus confiance en un gestionnaire, c'est un signe 😉
 
Quand il y a conflit d'intérêt, il faut toujours se méfier du gestionnaire.
Car on a affaire à de drôles d'oiseaux :)
 
ba7872 a dit:
Et quand on n'a plus confiance en un gestionnaire, c'est un signe 😉

Titus-3125 a dit:
Quand il y a conflit d'intérêt, il faut toujours se méfier du gestionnaire.
Car on a affaire à de drôles d'oiseaux :)

Un signe noir et des cygnes gris ?
 
qq a t-il l'abonnement à L'AGEFI ?

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Comment Primonial Reim veut sauver Capimmo​

Sous le feu des critiques depuis des semaines, la société de gestion défend sa SCI. Le président du directoire Grégory Frapet détaille son plan pour relancer Capimmo et assume la vente massive de 300 millions d’euros de parts de SCPI en avril dernier qui a crispé le marché.
Publié le 23 octobre 2023 à 15:28 - Maj 23 octobre 2023 à 17:47



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Gaétan Pierret [lien réservé abonné]


Grégory Frapet, président du directoire de Primonial Reim
Grégory Frapet, président du directoire de Primonial Reim -
Primonial Reim sort de son silence pour défendre Capimmo, sa société civile immobilière (SCI) phare. Des années de collecte positive, une capitalisation de 7,4 milliards d’euros encore en janvier dernier... et une chute sans fin depuis mars.
L’intégration de la baisse de valeur de ses sous-jacents fin mars a fait basculer sa valeur liquidative en territoire négatif (-2,42%, puis -11,83% depuis septembre) et provoqué le début de l’hémorragie des investisseurs. Le début d’une dégringolade qui n’est toujours pas terminée, mais que la société de gestion immobilière veut enrayer à tout prix.
A lire aussi: Pierre papier, la remise en question [lien réservé abonné]

2,2 MILLIARDS D’EUROS D’ACTIFS À CÉDER​

À en croire Grégory Frapet, le plus gros est passé. Le président du directoire de Primonial Reim dit observer «depuis quelques semaines » une «baisse des demandes de retraits» et estime que sont surtout sortis les «investisseurs qui n’avaient pas une logique d’investissement à long terme». Cet été, les demandes de retraits se sont emballées [lien réservé abonné], au point d’atteindre 50 à 60 millions d’euros par semaine. Depuis, le rythme s’est calmé, mais Capimmo continue de présenter une collecte nette négative de 50 millions d’euros. Au total, en net à mi-octobre, les flux sortants atteignaient environ 800 millions d’euros sur 2023.
A lire aussi: SCPI, SCI : le point sur la crise [lien réservé abonné]
Pour faire face, la société de gestion a mis en place en août dernier un plan d’arbitrage de 2,2 milliards d’euros. Un plan «unique», appuie Grégory Frapet, qui assure «qu’il n’y en aura pas d’autres». Logique, puisqu’il s’étalera sur trois ans : 300 millions d’euros d’actifs devraient être cédés en 2023, 1 milliard d’euros en 2024 et 300 millions en 2025, le tout avec une décote moyenne de 20% expliquant le delta avec les 2,2 milliards d’euros visés. Comme il le précisait à ses partenaires distributeurs lors d’un webinaire il y a quelques semaines, il s’agit d’une anticipation, les ventes pouvant cacher quelques bonnes surprises.
L’heure est donc à la sélection des actifs à vendre. «Nous avons commencé par les plus petites lignes, en favorisant le gré à gré », précise Grégory Frapet. Les bureaux, qui accusent une décote moyenne de 30% [lien réservé abonné], restent pour l’instant au chaud, mais pourraient se voir également sacrifier l’année prochaine, pour respecter le plan d’arbitrage. Peut-être que 2024 sera plus clémente pour ce segment. Selon nos informations, Primonial Reim a sorti du marché l’immeuble de bureau Eureka situé à Nanterre (95), racheté en 2015 à Generali pour un peu plus de 180 millions d’euros. La mise en vente se serait révélée catastrophique, avec comme principal résultat une offre très agressive d’un promoteur, avec une insolente décote de...80%. Un revers tellement cinglant que les gérants de Capimmo ont préféré reprendre leurs billes et retiré l’actif du marché.
Pour éviter que le bateau sombre, Grégory Frapet s’accroche à plusieurs bouées. Il sait que le retour de la liquidité ne sera pas suffisant pour sauver sa SCI. Alors, en parallèle de la «grande braderie» lancée sur le patrimoine de Capimmo, il se lance sur d’autres pistes pour reconquérir les investisseurs. Il annonçait déjà en septembre dernier suprimer les 2% de commission de souscription [lien réservé abonné] (acquise au fonds) jusqu’à fin 2024. Trop peu, trop tard, l’information a été sèchement accueillie par le marché, comme le montrent les réactions sur LinkedIn.
Nous assumons d’avoir vendu 300 millions d’euros de parts de SCPI
Peu importe, le dirigeant veut déjà prévoir la séquence d’après. À quoi ressemblera Capimmo une fois ses déboires passés ? Si sa poche de liquidité devrait être maintenue à 10%, sa stratégie d’investissement sera ajustée, avec moins de bureau et plus de santé. D’où le rachat d’Icade Santé qui a beaucoup fait parler….

ARBITRAGE MASSIF DE SCPI​

La rumeur de marché ne cessait d’enfler. Au point que Primonial Reim ait souhaité la démentir. En avril dernier, les gérants de Capimmo ont vendu pour 300 millions d’euros de parts de SCPI. Une opération supposément réalisée, selon ses détracteurs, afin de lui donner le cash suffisant pour racheter les 63% d’Icade dans son pôle santé, Icade Santé. Les fonds de Primonial Reim supportent la très grande majorité de la transaction : 1,1 milliard d’euros sur 1,4 milliard au total, le reste étant amené par d’autres investisseurs. «L’acquisition du solde des titres détenus par Icade dans Icade Santé/Praemia Healthcare (36%) interviendra progressivement d’ici fin 2025 », indiquait la société de gestion en juillet dans un communiqué.
A lire aussi: SCPI, SCI : la pierre papier s’enraye [lien réservé abonné]
De quoi alimenter les suspicions d’un allègement massif en SCPI pour financer l’opération. Faux, rétorque, Grégory Frapet. «Cette cession a été réalisée notamment dans le but d’accroitre la liquidité du fonds et s’inscrit dans le cadre d’une gestion active de Capimmo», se défend le président du directoire de Primonial Reim, ajoutant que «plusieurs sociétés de gestion ont logiquement fait de même» par la suite.
Il reste qu’en inondant le marché de parts de SCPI, Primonial Reim a crispé la Place et tendu ses relations avec les autres gérants. «Nous assumons notre choix. Nous devions faire face à des demandes de retraits importants, la mise en place d’un plan d’arbitrage complémentaire était la bonne décision de gestion pour assurer la liquidité de Capimmo, renforcer sa stratégie vers les classes d’actifs alternatives (santé, hôtellerie, logistique), améliorer son profil de rendement et de saisir de nouvelles opportunités d’investissements», poursuit Grégory Frapet. À fin septembre, la SCI était toujours composée de 10,13% de SCPI et OPCI, réparties sur six sociétés de gestion… dont Primonial Reim.

ORADÉA VIA A BLOQUÉ LES ARBITRAGES​

Ils ont été pris à leur propre jeu. Après avoir poussé pendant des années les sociétés de gestion immobilière à créer des SCI, pour se débarrasser du risque de la liquidité, les assureurs vie se retrouvent piégés [lien réservé abonné] par les limites du mécanisme. Dans les faits, ils assurent les sorties de leurs clients dans le cadre de leurs contrats d’assurance vie, mais se font «rembourser» par les sociétés de gestion partenaires, qui mettent en place des poches de liquidité. Généralement de l’ordre de 5%, elles peuvent gonfler en fonction du contexte.
Cela a été le cas de Capimmo. Comme le révélait L’Agefi en septembre, Primonial Reim avait monté la sienne à environ 1 milliard d’euros [lien réservé abonné] alors que son accord avec ses 15 partenaires assureurs l’engageait sur 370 millions d’euros seulement. Mais le bond des demandes de sorties depuis mars a changé la donne et réduit la poche à peau de chagrin. D’où le courrier de Primonial Reim, informant ses assureurs de l’atteinte proche du milliard d’euros et de son incapacité à leur garantir la liquidité promise au-delà.
La grande majorité a accepté de mettre la main à la poche, notamment les deux principaux, Suravenir et Generali qui représentent 60% des encours à eux deux. Oradéa Vie, la filiale de Société Générale Assurances, a, elle, bloqué les arbitrages, une possibilité prévue dans les dispositions de ses contrats d’assurance vie. Les rachats sont eux toujours autorisés.
 
jabsol a dit:

Comment Primonial Reim veut sauver Capimmo​

Sous le feu des critiques depuis des semaines, la société de gestion défend sa SCI. Le président du directoire Grégory Frapet détaille son plan pour relancer Capimmo et assume la vente massive de 300 millions d’euros de parts de SCPI en avril dernier qui a crispé le marché.
Publié le 23 octobre 2023 à 15:28 - Maj 23 octobre 2023 à 17:47



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Gaétan Pierret [lien réservé abonné]


Grégory Frapet, président du directoire de Primonial Reim
Grégory Frapet, président du directoire de Primonial Reim -
Primonial Reim sort de son silence pour défendre Capimmo, sa société civile immobilière (SCI) phare. Des années de collecte positive, une capitalisation de 7,4 milliards d’euros encore en janvier dernier... et une chute sans fin depuis mars.
L’intégration de la baisse de valeur de ses sous-jacents fin mars a fait basculer sa valeur liquidative en territoire négatif (-2,42%, puis -11,83% depuis septembre) et provoqué le début de l’hémorragie des investisseurs. Le début d’une dégringolade qui n’est toujours pas terminée, mais que la société de gestion immobilière veut enrayer à tout prix.
A lire aussi: Pierre papier, la remise en question [lien réservé abonné]

2,2 MILLIARDS D’EUROS D’ACTIFS À CÉDER​

À en croire Grégory Frapet, le plus gros est passé. Le président du directoire de Primonial Reim dit observer «depuis quelques semaines » une «baisse des demandes de retraits» et estime que sont surtout sortis les «investisseurs qui n’avaient pas une logique d’investissement à long terme». Cet été, les demandes de retraits se sont emballées [lien réservé abonné], au point d’atteindre 50 à 60 millions d’euros par semaine. Depuis, le rythme s’est calmé, mais Capimmo continue de présenter une collecte nette négative de 50 millions d’euros. Au total, en net à mi-octobre, les flux sortants atteignaient environ 800 millions d’euros sur 2023.
A lire aussi: SCPI, SCI : le point sur la crise [lien réservé abonné]
Pour faire face, la société de gestion a mis en place en août dernier un plan d’arbitrage de 2,2 milliards d’euros. Un plan «unique», appuie Grégory Frapet, qui assure «qu’il n’y en aura pas d’autres». Logique, puisqu’il s’étalera sur trois ans : 300 millions d’euros d’actifs devraient être cédés en 2023, 1 milliard d’euros en 2024 et 300 millions en 2025, le tout avec une décote moyenne de 20% expliquant le delta avec les 2,2 milliards d’euros visés. Comme il le précisait à ses partenaires distributeurs lors d’un webinaire il y a quelques semaines, il s’agit d’une anticipation, les ventes pouvant cacher quelques bonnes surprises.
L’heure est donc à la sélection des actifs à vendre. «Nous avons commencé par les plus petites lignes, en favorisant le gré à gré », précise Grégory Frapet. Les bureaux, qui accusent une décote moyenne de 30% [lien réservé abonné], restent pour l’instant au chaud, mais pourraient se voir également sacrifier l’année prochaine, pour respecter le plan d’arbitrage. Peut-être que 2024 sera plus clémente pour ce segment. Selon nos informations, Primonial Reim a sorti du marché l’immeuble de bureau Eureka situé à Nanterre (95), racheté en 2015 à Generali pour un peu plus de 180 millions d’euros. La mise en vente se serait révélée catastrophique, avec comme principal résultat une offre très agressive d’un promoteur, avec une insolente décote de...80%. Un revers tellement cinglant que les gérants de Capimmo ont préféré reprendre leurs billes et retiré l’actif du marché.
Pour éviter que le bateau sombre, Grégory Frapet s’accroche à plusieurs bouées. Il sait que le retour de la liquidité ne sera pas suffisant pour sauver sa SCI. Alors, en parallèle de la «grande braderie» lancée sur le patrimoine de Capimmo, il se lance sur d’autres pistes pour reconquérir les investisseurs. Il annonçait déjà en septembre dernier suprimer les 2% de commission de souscription [lien réservé abonné] (acquise au fonds) jusqu’à fin 2024. Trop peu, trop tard, l’information a été sèchement accueillie par le marché, comme le montrent les réactions sur LinkedIn.

Peu importe, le dirigeant veut déjà prévoir la séquence d’après. À quoi ressemblera Capimmo une fois ses déboires passés ? Si sa poche de liquidité devrait être maintenue à 10%, sa stratégie d’investissement sera ajustée, avec moins de bureau et plus de santé. D’où le rachat d’Icade Santé qui a beaucoup fait parler….

ARBITRAGE MASSIF DE SCPI​

La rumeur de marché ne cessait d’enfler. Au point que Primonial Reim ait souhaité la démentir. En avril dernier, les gérants de Capimmo ont vendu pour 300 millions d’euros de parts de SCPI. Une opération supposément réalisée, selon ses détracteurs, afin de lui donner le cash suffisant pour racheter les 63% d’Icade dans son pôle santé, Icade Santé. Les fonds de Primonial Reim supportent la très grande majorité de la transaction : 1,1 milliard d’euros sur 1,4 milliard au total, le reste étant amené par d’autres investisseurs. «L’acquisition du solde des titres détenus par Icade dans Icade Santé/Praemia Healthcare (36%) interviendra progressivement d’ici fin 2025 », indiquait la société de gestion en juillet dans un communiqué.
A lire aussi: SCPI, SCI : la pierre papier s’enraye [lien réservé abonné]
De quoi alimenter les suspicions d’un allègement massif en SCPI pour financer l’opération. Faux, rétorque, Grégory Frapet. «Cette cession a été réalisée notamment dans le but d’accroitre la liquidité du fonds et s’inscrit dans le cadre d’une gestion active de Capimmo», se défend le président du directoire de Primonial Reim, ajoutant que «plusieurs sociétés de gestion ont logiquement fait de même» par la suite.
Il reste qu’en inondant le marché de parts de SCPI, Primonial Reim a crispé la Place et tendu ses relations avec les autres gérants. «Nous assumons notre choix. Nous devions faire face à des demandes de retraits importants, la mise en place d’un plan d’arbitrage complémentaire était la bonne décision de gestion pour assurer la liquidité de Capimmo, renforcer sa stratégie vers les classes d’actifs alternatives (santé, hôtellerie, logistique), améliorer son profil de rendement et de saisir de nouvelles opportunités d’investissements», poursuit Grégory Frapet. À fin septembre, la SCI était toujours composée de 10,13% de SCPI et OPCI, réparties sur six sociétés de gestion… dont Primonial Reim.

ORADÉA VIA A BLOQUÉ LES ARBITRAGES​

Ils ont été pris à leur propre jeu. Après avoir poussé pendant des années les sociétés de gestion immobilière à créer des SCI, pour se débarrasser du risque de la liquidité, les assureurs vie se retrouvent piégés [lien réservé abonné] par les limites du mécanisme. Dans les faits, ils assurent les sorties de leurs clients dans le cadre de leurs contrats d’assurance vie, mais se font «rembourser» par les sociétés de gestion partenaires, qui mettent en place des poches de liquidité. Généralement de l’ordre de 5%, elles peuvent gonfler en fonction du contexte.
Cela a été le cas de Capimmo. Comme le révélait L’Agefi en septembre, Primonial Reim avait monté la sienne à environ 1 milliard d’euros [lien réservé abonné] alors que son accord avec ses 15 partenaires assureurs l’engageait sur 370 millions d’euros seulement. Mais le bond des demandes de sorties depuis mars a changé la donne et réduit la poche à peau de chagrin. D’où le courrier de Primonial Reim, informant ses assureurs de l’atteinte proche du milliard d’euros et de son incapacité à leur garantir la liquidité promise au-delà.
La grande majorité a accepté de mettre la main à la poche, notamment les deux principaux, Suravenir et Generali qui représentent 60% des encours à eux deux. Oradéa Vie, la filiale de Société Générale Assurances, a, elle, bloqué les arbitrages, une possibilité prévue dans les dispositions de ses contrats d’assurance vie. Les rachats sont eux toujours autorisés.
Comme je le pensais et disais ici ... des opportunités à prendre pour les SCPi opportunistes et/ou récentes suite à la grande braderie programmée des SCI en déconfiture ... Merci bcp @jabsol.
Globalement, je trouve que ces "news" ne sont pas du tout rassurantes sur l'avenir de Capimmo ?
 
Pascal Eric a dit:
Comme je le pensais et disais ici ... des opportunités à prendre pour les SCPi opportunistes et/ou récentes suite à la grande braderie programmée des SCI en déconfiture ... Merci bcp @jabsol.
quand je vois que les pros n'hésitent pas à faire des offre à-80%, je me dis que je suis vraiment naïf.. Ça risque d'être saignant dans les mois qui viennent 🥺
 
jabsol a dit:
quand je vois que les pros n'hésitent pas à faire des offre à-80%, je me dis que je suis vraiment naïf.. Ça risque d'être saignant dans les mois qui viennent 🥺
Je sais que certaines agences immobilières parisiennes font aussi face à des offres en RP hyper décotée.
Les acheteurs, avec du cash, autant pros qu'individuels, n'hésitent plus ... mais, bon 80% ça paraît assez délirant.
L'immobilier est dans une sacrée panade (marché d'acheteurs et non plus de vendeurs comme il y a encore 18 mois ...
 
jabsol a dit:
Le début d’une dégringolade qui n’est toujours pas terminée, mais que la société de gestion immobilière veut enrayer à tout prix.
La fête n'est pas finie. Et qui va payer ce fameux prix ? Certainement pas Gregory...

jabsol a dit:
À en croire Grégory Frapet, le plus gros est passé.
Donc, il en reste bien encore à passer.

jabsol a dit:
Un plan «unique», appuie Grégory Frapet, qui assure «qu’il n’y en aura pas d’autres». Logique, puisqu’il s’étalera sur trois ans : 300 millions d’euros d’actifs devraient être cédés en 2023, 1 milliard d’euros en 2024 et 300 millions en 2025,
Donc grabuge potentiel jusqu'en 2025.

jabsol a dit:
il s’agit d’une anticipation, les ventes pouvant cacher quelques bonnes surprises.
ou mauvaises...

jabsol a dit:
L’heure est donc à la sélection des actifs à vendre
Si ils vendent ce qui se vend bien et qu'ils gardent le reste, je vous explique pas le rendement...

jabsol a dit:
Pour éviter que le bateau sombre, Grégory Frapet s’accroche à plusieurs bouées.
Parce qu'il a déjà vendu le canot de sauvetage, il ne lui reste que des bouées.
J'ai peur qu'elles ne soient percées...

Bon, je me suis un peu défoulé là. J'espère que vous me le pardonnerez.
 
jabsol a dit:

Comment Primonial Reim veut sauver Capimmo​

...
Ils ont été pris à leur propre jeu. Après avoir poussé pendant des années les sociétés de gestion immobilière à créer des SCI, pour se débarrasser du risque de la liquidité, les assureurs vie se retrouvent piégés [lien réservé abonné] par les limites du mécanisme. Dans les faits, ils assurent les sorties de leurs clients dans le cadre de leurs contrats d’assurance vie, mais se font «rembourser» par les sociétés de gestion partenaires, qui mettent en place des poches de liquidité. ...

Ils ont vraiment joué aux c.ns (en tout cas, avec le feu, si vous préférez). :sick: :sick: :sick: :sick:
 
Dernière modification:
Sinon, si on prend un peu de recul, je me pose des questions.

On se retrouve dans une situation où sur les 2 /3 années qui viennent les fonds monétaires vont rapporter autour de 3% en moyenne (si on compte que la bce baissera ses taux, ce qui n'est pas si sûr que ça, mais comptons sur cette baisse). Les fonds en euros vont eux aussi progresser et sûrement être autour de 3% et les obligations devraient redevenir attrayantes.

Quelle est la place de sci qui offre au mieux un rendement autour de 4%, avec des risques, dans ce nouveau contexte ?
Pourquoi aller placer de l'argent dans les 2/3 années sur ces supports ?
Comment les sci pourraient délivrer 5 ou 6% pour être compétitives ?
 
Comment les sci pourraient délivrer 5 ou 6% pour être compétitives ?

En investissant dans les obligations?
Ok je sors! 😁
 
A mon avis, les taux ne vont pas baisser tout de suite car l'inflation ne sera pas résorbée avant 2025.
Fonds monétaires : Ne pas oublier de retirer les frais de l'AV, le cas échéant. La performance pourrait être inférieure à celle d'un fonds Euros.
Obligation datées ou court terme : Attrayantes oui, mais pas sans risque. Niveau de risque équivalent aux SCI.

jabsol a dit:
Pourquoi aller placer de l'argent dans les 2/3 années sur ces supports ?
Pour diversifier, parce qu'on n'est pas à l'abri de nouvelles surprises.
Certaines SCI tiennent encore la route.
Parce que l'immobilier se juge sur le long terme.
Et cela n'empêche pas de veiller au grain.
 
Dernière modification:
Titus-3125 a dit:
Obligation datées ou court terme : Attrayantes oui, mais pas sans risque. Niveau de risque équivalent aux SCI.
Cela dépend des obligations.
Les Fonds Datés High Yield ou vous allez chercher du rendement à 8% c'est risqué. (Trop risqué ?)
Par contre vous avez actuellement sur 10 ans
du 3.5% en France,
du 4.85% aux US
Avec risque de défaut presque nul.
 
Titus-3125 a dit:
Obligation datées ou court terme : Attrayantes oui, mais pas sans risque. Niveau de risque équivalent aux SCI.
Bonsoir
Attention à la classification du risque dans le DCI , qui a induit beaucoup de monde en erreur. Le risque etant basé sur les dernieres, les SCI avait une bonne note , souvent 2, sans relation avec une chute de -10%.
Les obligations à fonds datés ont effectivement une note entre 2 et 3. Pour autant s'attend on à une chute de -10% / an si on garde le fonds a échéance, je ne crois pas ;)
 
ApprentiEpargnant a dit:
Cela dépend des obligations.
Les Fonds Datés High Yield ou vous allez chercher du rendement à 8% c'est risqué. (Trop risqué ?)
Par contre vous avez actuellement sur 10 ans
du 3.5% en France,
du 4.85% aux US
Avec risque de défaut presque nul.
C'est comme les SCI, risque "presque nul", sauf surprise :)

Personnellement, j'ai investi du HY.
 
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