Aristide
Top contributeur
Bonjour,
Oui….et non !!!
Oui car l’on dépasse le strict cadre de l’année lombarde.
Mais non car si l’on suit votre raisonnement ci-dessous :
=> Le fait de bien calculer les intérêts au taux conventionnel en l’appliquant au capital restant ex ante mais en utilisant - par exemple - la méthode « exact/exact » (= légale) et, par le moyen approprié , proposer ensuite un tableau d’amortissement avec une échéance constante (= sauf dernière pour léger ajustement résiduel) altérerait le taux.
Je ne vous suis pas sur cette conclusion car ainsi qu’expliqué antérieurement c’est le « Taux de rendement interne (TRI)» qui est modifié (tantôt à la hausse et tantôt à la baisse).
Mais si votre raisonnement était le bon cela voudrait dire qu’un tel « mauvais taux » serait de nature à non seulement contester la validité du contrat mais aussi à marquer l’absence « de la rencontre des volontés »…….tout comme l’utilisation du calcul lombard.
Je ne comprends pas bien votre question.
Pour le calcul d’un TEG les frais sont supposés payés au départ ; donc affectés effectivement de l’exposant « 0 »….c’est à dire que ((1+taux)^0 ) = 1 et ( Frais x ((1+taux)^0 )) = Frais.
Le TEG est un TRI qui inclut lesdits frais dans son calcul.
L’objet de notre échange est toute autre.
Dans un calcul d’échéances constantes « classique » avec les intérêts compris dans lesdites échéances calculés au taux contractuel convenu par 1/12ème d’année (= mois normalisé), le TRI (= TEG sans aucun frais) sera strictement identique au taux nominal proportionnel convenu contractuellement.
Alors que dans l’autre cas, lorsque c’est - par exemple - la méthode légale « exact/exact » qui est utilisée mais que le même contrat prévoit des échéances constantes - qui seront différentes de ci-dessus - le TRI sera également différent dudit taux conventionnel.
Pour autant est-ce que ce taux conventionnel est « altéré » ?
Non ; ce taux conventionnel reste appliqué au mois le mois au capital restant dû ex ante.
Et quelles que soient les échéances calculées et/ou imposées/choisies le raisonnement reste le même ; donc également pour les échéances progressives, dégressives à périodicité régulières et/ou apériodiques.
Je le pense aussi
Mais ce me semble pourtant une vraie question
Peut-être.
Mais pour autant le taux contractuel utilisé pour calculer les intérêts au mois le mois :
+ Intérêts = capital restant dû ex ante x taux contractuel / 12……si mois normalisé
+ Intérêts = capital restant dû ex ante x taux contractuel / année civile x Nombre jours exact……si méthode exact/exact
=> Serait-il non conforme au contrat si, suivant les cas, l’actualisation des échéances - quelles qu'elles soient - fait ressortir un TRI différent dudit taux contractuel ?
J’ai déjà répondu par la négative et je poursuis en ce sens :
Si tel était le cas 100% des crédits avec :
+ Échéance brisée
+ Différé interne et/ou externe……partiel et/ou total
+ Échéances progressives/dégressives, paliers échéances…
=> Ou, exprimé autrement, tout échéancier différent de celui calculé suivant la formule classique avec intérêts compris calculés par 1/12ème d’année
=> auraient alors un taux non conforme au contrat.
=> S’il en était ainsi, à l’instar du calcul lombard, 100% des emprunteurs concernés ne devraient-ils pas introduire une action en justice ???
@Aristidec'est toujours un plaisir d'échanger avec vous[/QUOTE]
Pareillement.
Cdt
(je crains que nous sortions du sujet...![]()
Oui….et non !!!
Oui car l’on dépasse le strict cadre de l’année lombarde.
Mais non car si l’on suit votre raisonnement ci-dessous :
LatinGrec a dit:retravailler la part d'intérêt de a pour correspondre à Exact/Exact ou à Exact/365 ne change ni la nature de a, ni son mode de calcul qui est (à ma connaissance) unique => la relation 1/12 est (à mon niveau) mathématiquement indépassable, sauf à altérer le Taux.
=> Le fait de bien calculer les intérêts au taux conventionnel en l’appliquant au capital restant ex ante mais en utilisant - par exemple - la méthode « exact/exact » (= légale) et, par le moyen approprié , proposer ensuite un tableau d’amortissement avec une échéance constante (= sauf dernière pour léger ajustement résiduel) altérerait le taux.
Je ne vous suis pas sur cette conclusion car ainsi qu’expliqué antérieurement c’est le « Taux de rendement interne (TRI)» qui est modifié (tantôt à la hausse et tantôt à la baisse).
Mais si votre raisonnement était le bon cela voudrait dire qu’un tel « mauvais taux » serait de nature à non seulement contester la validité du contrat mais aussi à marquer l’absence « de la rencontre des volontés »…….tout comme l’utilisation du calcul lombard.
LatinGrec a dit:oui avec ces paliers, mais quelle différence faites vous entre un TRI et un TEG où les frais et chargements sont en exposant 0 ?
Je ne comprends pas bien votre question.
Pour le calcul d’un TEG les frais sont supposés payés au départ ; donc affectés effectivement de l’exposant « 0 »….c’est à dire que ((1+taux)^0 ) = 1 et ( Frais x ((1+taux)^0 )) = Frais.
Le TEG est un TRI qui inclut lesdits frais dans son calcul.
L’objet de notre échange est toute autre.
Dans un calcul d’échéances constantes « classique » avec les intérêts compris dans lesdites échéances calculés au taux contractuel convenu par 1/12ème d’année (= mois normalisé), le TRI (= TEG sans aucun frais) sera strictement identique au taux nominal proportionnel convenu contractuellement.
Alors que dans l’autre cas, lorsque c’est - par exemple - la méthode légale « exact/exact » qui est utilisée mais que le même contrat prévoit des échéances constantes - qui seront différentes de ci-dessus - le TRI sera également différent dudit taux conventionnel.
Pour autant est-ce que ce taux conventionnel est « altéré » ?
Non ; ce taux conventionnel reste appliqué au mois le mois au capital restant dû ex ante.
Et quelles que soient les échéances calculées et/ou imposées/choisies le raisonnement reste le même ; donc également pour les échéances progressives, dégressives à périodicité régulières et/ou apériodiques.
LatinGrec a dit:je ne connais pas de décision de justice qui soit allée aussi loin, ni même de juriste qui se soit essayé à pereille question.
Je le pense aussi
Mais ce me semble pourtant une vraie question
je répondrai a priori le TRI qui est révélateur de l'intérêt réellement payé.
Peut-être.
Mais pour autant le taux contractuel utilisé pour calculer les intérêts au mois le mois :
+ Intérêts = capital restant dû ex ante x taux contractuel / 12……si mois normalisé
+ Intérêts = capital restant dû ex ante x taux contractuel / année civile x Nombre jours exact……si méthode exact/exact
=> Serait-il non conforme au contrat si, suivant les cas, l’actualisation des échéances - quelles qu'elles soient - fait ressortir un TRI différent dudit taux contractuel ?
J’ai déjà répondu par la négative et je poursuis en ce sens :
Si tel était le cas 100% des crédits avec :
+ Échéance brisée
+ Différé interne et/ou externe……partiel et/ou total
+ Échéances progressives/dégressives, paliers échéances…
=> Ou, exprimé autrement, tout échéancier différent de celui calculé suivant la formule classique avec intérêts compris calculés par 1/12ème d’année
=> auraient alors un taux non conforme au contrat.
=> S’il en était ainsi, à l’instar du calcul lombard, 100% des emprunteurs concernés ne devraient-ils pas introduire une action en justice ???
@Aristidec'est toujours un plaisir d'échanger avec vous[/QUOTE]
Pareillement.
Cdt