agra07
Contributeur régulier
Je l'ai fait x fois sans être démenti sur le raisonnement mais on me reproche de "rabâcher".crapoduc a dit:Argumentez!
Je n'y reviens donc pas.
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Je l'ai fait x fois sans être démenti sur le raisonnement mais on me reproche de "rabâcher".crapoduc a dit:Argumentez!
Et donc selon vous qu'est ce qui empêche une banque d'avoir le comportement que j'ai présenté dans mon post précédent (maintenant que la faute lucrative a reçu l'absolution) :agra07 a dit:Je l'ai fait x fois sans être démenti sur le raisonnement mais on me reproche de "rabâcher".
Je n'y reviens donc pas.
Désolé, mais je ne suis pas convaincu par l'exemple que vous développez.Aristide a dit:Le discours que vous avez eu est classique; c'est la notion "d'assurance contractuellement facultative mais commercialement obligatoire".
C'est l'une des raisons - notamment expliquée dans une page antérieure - qui me fait dire que dans une très grande majorité de cas, en tant que prétendu critère de comparaisons d'offres concurrentes permettant un choix bénéfique pour l'emprunteur, le TEG/TAEG c'est de la foutaise.
Et j'abonde tout à fait dans votre suggestion "de supprimer cette notion qui a perdu sa vocation initiale ou de réinventer un autre dispositif".
D'autant que depuis le TEG/TAEG un autre critère - tout aussi stupide - a été inventé; c'est le TAEA (Taux Annuel Effectif de l'Assurance)............et que, pour ce critère, contrairement au TEG/TAEG toutes les assurances (= obligatoires et facultatives) sont à prendre en considération.
=> Cherchez la logique...!!!...???
Je dis qu'il est stupide parce qu'il n'est fiable que dans un cas de figure unique:
+ Vous prenez un crédit avec toutes ses caractéristiques et - sans jamais rien y changer - vous lui assortissez diverses conditions d'assurances:
=> Là; aucun problème, les résultats obtenus seront fiables et les comparaisons pertinentes.
+ Mais si prenez diverses offres de crédits, donc avec des caractéristiques plus ou moins divergentes, ne serait-ce, que si une seule des caractéristiques, diffère:
=> ce TAEA devient également une foutaise car dépendant desdites autres caractéristiques.
Pour en revenir à cette assurance facultative qui fausse complètement la pertinence du TEG/TAEG je vous propose un exemple très simple afin de concrétiser cette absurdité:
=> Supposons deux offres de prêts "A" et "B" concurrentes:
+Caractéristiques communes:
+-+ Montant = 200.000€
+-+ Taux = 2%
+-+ Durée = 240 mois
+-+ Assurance obligatoire = 0,30% sur capital initial
+ Caractéristique spécifique "A"
+-+ Frais dossier = 1.000€
+ Caractéristique spécifique "B"
+-+ Frais dossier = 2.000€
=> A ce stade
+ Le TEG "légal" banque "A" serait de = 2,575%
+ Le TEG "légal" banque "B" serait de = 2,630%
Naturellement puisque "saint TEG" est censé donner la bonne voie à l'emprunteur, il choisit la banque "A"
Oui mais il se trouve que l'emprunteur a un conjoint co-emprunteur pour qui l'assurance est donc facultative et dont le primes ne sont pas intégrées dans lesdits TEG.
Et hélas pour elle, la situation du co-emprunteur entraîne une majoration de primes:
+ Banque "A" - Assurance facultative = 0,60% sur capital initial
+ Banque "B" - Assurance facultative = 0,35% sur capital initial
=> Avec ces nouvelles données les "TEG financiers (= différents de légaux) deviennent:
+ Le TEG "financier" banque "A" serait de = 3,575%
+ Le TEG "financier" banque "B" serait de = 3,221%
=> Par cet exemple simple l'on voit bien que ce "foutu" TEG légal a orienté les emprunteurs vers le mauvais choix.
En termes de coût du crédit réel:
+ Banque "A" = 79.824,00€
+ Banque "B" = 70.824,00€
=> Surcoût dû au mauvais choix = 9.000€
=> Grand merci au TEG légal...???...!!!
NB) - Le coût des assurances facultatives n'entrent pas non plus dans le coût total du crédit "légal".
Certaines banques le précisent cependant sur un ligne séparée.
L'exclusion des primes d'assurances facultatives n'est pas le seul reproche à faire au TEG/TAEG légal (pas de TEG d'ensemble du plan de financement; donc plusieurs TEG dans une même offre + Apport personnel = prêt à soi même au taux de l'épargne non pris en compte + comparaisons impossibles sur durées différentes....+.......)
Il y a une dizaine d'années j'ai développé un concept fiable et pertinent dans100% des cas qui répond à votre souhait= le "Coût du Crédit Corrigé".
Éventuellement voir billet ad hoc de mon blog et/ou nombreux autres développements et cas concrets traités antérieurement sur ce forum.
Cdt
crapoduc a dit:Merci à tous, je vous rappelle que le sujet de ce thread est l'année lombarde (les digressions sur le TEG sont légitimes mais ..parcimonieusement)
agra07 a dit:Mais il n'ignore pas que l'on peut faire mieux en assurant sur deux têtes par exemple comme vous l'indiquez. L'assurance sur deux têtes induit bien évidemment un surcoût mais présente un intérêt certain et si l'emprunteur envisage cette hypothèse, il est naturel qu'il s'enquière des nouveaux TEG (prenant en compte l'assurance facultative) et ces nouveaux TEG lui permettront de faire le bon choix, toujours selon votre exemple.
La seule difficulté que je verrais serait que l'emprunteur n'aurait pas le réflexe de demander la valeur du TEG avec l'assurance facultative. Ce serait tout de même étonnant après lui avoir expliqué que le TEG représente le coût total de son crédit.
Si une banque n'est pas capable de fournir aujourd'hui ce genre de renseignement élémentaire, il faut quelle change de métier.Aristide a dit:Il peut s'en enquérir mais ce n'est pas la banque qui le lui fournira; elle n'y est pas obligée et son système d'information est seulement prévu pour les assurances obligatoires.
C'est un adage qui exprime l'idée qu'en soi une prétention ayant un objet dérisoire ne mérite pas d'être examinée en justice.....Friedrich a dit:Je profite de la présence de vrais juristes pour leur demander ce que veut dire cette phrase latine :
« de minimis non curat praetor ».
Je l'ai lue dans les conclusion de la banque, je ne vois pas bien, merci d'avance.
crapoduc a dit:Dernière tentative au milieu de l’enfumage.
Le prêteur peut calculer les intérêts conventionnels sur une base autre que l'année civile (360 ? 400 ? 180 ?) tant que cela n'augmente pas la première décimale du TEG.
28 jours à 2,06 % selon une année civile de 366 jours (2020 est bissextile) donne 709,18 euros.
28 jours à 2,06 % selon une année civile de 36 jours donne 7810 euros.
Oui si c'est un crédit consommation ou immobilier "de consommation" puisque illégal.Que va faire l'emprunteur.... assigner sa banque au tribunal ?
On est d'accord cela ne change rien au TEG. Tout est dit, le code de la consommation impose une année civile de 365 ou 366 jours mais la jurisprudence ne condamne l'usage d'une année autre que l'année civile que si cela majore le TEG au niveau de sa première décimale....Aristide a dit:Bonjour,
Cela fait plusieurs fois que vous postez ce même cas d'école et je n'y ai pas répondu car je ne vois pas où vous voulez en venir.
Sur le calcul du TEG étant rappelé que dans l'équation de calcul l'on raisonne en années ou fraction d'année les exposants d'actualisation seront les mêmes quel que soit le nombre de jours dans ladite année
+ En mensualité sur une année civile (quel que soit le nombre de jours) le premier exposant sera "-1/12" et si le prêt est en 240 mensualités le dernier sera de "-240/12"
+ Dans votre hypothèse d'un année de 36 jours avec des mois de 3 jours ce sera exactement la même chose
Alors de ma faible expérience il y a une énorme différence entre devoir et pouvoir. La loi interdit l'usage d'une année autre que l'année civile pour les non pro, mais l'établissement bancaire peut le faire ce n'est pas le juge qui configure le logiciel de la banque. C'est la sanction qui rend la loi efficiente. Il n'y a plus de sanction depuis le 27/11/19.Aristide a dit:D'abord pour les crédits à des non professionnels cette hypothèse est tout à fait impossible puisque le code de la consommation impose bien une année civile de 365 jours ou 366 jours.
Cette éventualité ne serait donc imaginable que pour un crédit professionnel.
Je ne parle pas de contrat pro. Et ce montant extrêmement élevé est indécelable dans l'offre.Aristide a dit:Mais votre raisonnement ne semble pas cohérent.
En effet d'une part vous annoncez une année supposée de 36 jours avec des mois tout autant supposés de 3 jours.
Et d'autre part vous prenez l'hypothèse d'une échéance brisée de 28 jours; çà ne colle pas !
Sur la base de vos hypothèses ce serait 9 échéances pleines mensuelles de 3 jours et une échéance brisée de 1 jour.
Mais au-delà, au vu du montant des intérêts extrêmement majorés du fait d'un diviseur réduit à 36 jours, comment peut-on penser qu'un professionnel accepterait un tel contrat ?
Oui si c'est un crédit consommation ou immobilier "de consommation" puisque illégal.
Non si c'est un professionnel qui aura accepté ce contrat (= utopique).
Allez en voir plusieurs et demandez le leur; vous nous tiendrez informés.agra07 a dit:Si une banque n'est pas capable de fournir aujourd'hui ce genre de renseignement élémentaire, il faut quelle change de métier.
La réglementation impose un TEG/TAEG avec prise en compte uniquement des frais/charges obligatoires.Je sais qu'un système informatique peut être rigide (j'en fait l'expérience avec un assureur depuis plusieurs mois: je dois lui fournir moi-même des calculs manuels!!!) mais ce sont les informaticiens qui doivent s'adapter aux clients et non pas l'inverse.
Et dans la majorité des cas courants le TEG peut être un bon indicateur me semble-t-il.
agra07 a dit:Puisque le TEG est le meilleur outil de mesure du coût d'un prêt, on peut se baser sur la tolérance admise pour cet instrument pour apprécier la réalité des faits.
?????
Uniquement si strictement toutes les caractéristiques du plan de financement - y compris l'apport personnel qui est un crédit que l'emprunteur se consent à lui même au taux de son épargne - sont identiques.
=> Comme cette condition n'est jamais remplie, en terme de contrôle du taux usuraire le TEG/TAEG est parfaitement pertinent mais en terme de fiabilité pour la comparaison de différentes offres......c'est de la foutaise !!!
Par ailleurs dans un plan de financement immobilier, dans l'immense majorité des cas il y a plusieurs prêts, très souvent trois prêts mais quelquefois beaucoup plus.
=> Donc autant de TEG/TAEG que de crédits concernés.
Je vous propose le choix entre trois offres de prêts avec chacune trois crédits
+ Un prêt à taux zéro
+ Un prêt long liseur
+ Un prêt court emboité
Offre "A"
+ Un prêt à taux zéro..........TAEG = 0,20%
+ Un prêt long liseur........…TAEG = 1,57%
+ Un prêt court emboité….TAEG = 1,15%
Offre "B"
+ Un prêt à taux zéro..........TAEG = 0,18%
+ Un prêt long liseur........…TAEG = 1,65%
+ Un prêt court emboité….TAEG = 1,02%
Offre "C"
+ Un prêt à taux zéro..........TAEG = 0,22%
+ Un prêt long liseur........…TAEG = 1,54%
+ Un prêt court emboité….TAEG = 1,26%
=> Puisque:
"le TEG est le meilleur outil de mesure du coût d'un prêt"
Sans même considérer la différence probable d'apport personnel, et les primes d'assurances facultatives qui sont exclues du calcul mais que l'emprunteur paie bien cependant:
=> dites nous donc quel est le meilleur pan de financement à retenir ?
https://www.moneyvox.fr/forums/fil/jurisprudence-annee-lombarde.35089/page-297#post-358384
Je vous ai déjà proposé un cas avec trois offres concurrentes comprenant chacune trois prêts; donc trois TEG par offre.
=> A partir de ces trois TEG/offre, j'attends toujours que vous nous indiquiez la moins coûteuse.
https://www.moneyvox.fr/forums/fil/jurisprudence-annee-lombarde.35089/page-330#post-363849
Nous sommes sur l'année lombarde dans ce fil.Aristide a dit:Bonjour,
Allez en voir plusieurs et demandez le leur; vous nous tiendrez informés.
La réglementation impose un TEG/TAEG avec prise en compte uniquement des frais/charges obligatoires.
Elle interdit aussi d'en fournir un autre.
Puisque vous êtes un grand expert qui avez reçu des milliers d'emprunteurs et instruit autant de dossiers de crédits et que - forcément - c'est vous qui avez raison, comment se fait-il que depuis le temps que j'ai posé la question ci-dessous vous n'ayez pas encore donné la réponse :
Mais, étant donné votre grande expertise, en considérant que l'apport personnel est un crédit que l'emprunteur se consent à lui même au taux de son épargne - mais non pris en compte dans le TEG - et sachant que:
+ La banque "A" ne demande aucun apport personnel
+ La banque "B" exige un apport de 10%.
+ Et la banque "C" demande un apport de 20%.
=> Puisque selon vos dires "le TEG est le meilleur outil de mesure du coût d'un prêt", parmi les trois cas ci-dessus, vous allez certainement pouvoir nous indiquer très rapidement quelle est l'offre à retenir au mieux des intérêts de l'emprunteur.
Cdt
Oui, nous débordons du strict sujet principal mais pas complètement si l'on remarque que le calcul illégal "exact/360" et/ou autre "lombard assimilé" objet - à juste titre - des mécontentements et litiges évoqués génère un surcoût de quelques euros sur la première échéance brisées alors qu'avec ce critère très souvent farfelu de TEG, plutôt que ~/~5 euros en cause, sur des durées de 25/30 ans ce seraient plutôt ~/~5.000€.
Pour vos éventuels emprunts futurs pensez-y bien !!!
https://www.moneyvox.fr/forums/fil/jurisprudence-annee-lombarde.35089/page-332#post-363916
Oui mais le sujet de l'année lombarde me semble bien plus fondamental que celui du TEG (c'est du Kafka)Aristide a dit:oui, oui; je sais.
Mais:
Cdt
OK, merci, c'est bien ce que je pensais comprendre. La question revient à savoir qui décide de ce qui est dérisoire, ou pas. Je crois comprendre que c'est le juge. Intéressant …JLC75 a dit:C'est un adage qui exprime l'idée qu'en soi une prétention ayant un objet dérisoire ne mérite pas d'être examinée en justice.....
Non, non; je compatis.crapoduc a dit:Eh !! Je suis le seul ici à me poser des questions sur cette absurdité ???
crapoduc a dit:
mais je me demande si nous n'êtes pas plus dans la satisfaction plutôt que dans la résignation....
Si les lois et procédures judiciaires ne vous conviennent pas c'est auprès de vos parlementaires préférés qu'il vous faudrait intervenir; mais, je vous le concède, ce serait très probablement peine perdue.
https://www.moneyvox.fr/forums/fil/jurisprudence-annee-lombarde.35089/page-301#post-361926
Pourriez-vous svp nous communiquer le texte qui interdit à une banque de communiquer à son client (ou client potentiel), à sa demande, le TEG d'un crédit immobilier tenant compte d'une assurance facultative.Aristide a dit:La réglementation impose un TEG/TAEG avec prise en compte uniquement des frais/charges obligatoires.
Elle interdit aussi d'en fournir un autre.
?????Puisque vous êtes un grand expert qui avez reçu des milliers d'emprunteurs et instruit autant de dossiers de crédits et que - forcément - c'est vous qui avez raison, comment se fait-il que depuis le temps que j'ai posé la question ci-dessous vous n'ayez pas encore donné la réponse :