Humania en procedure collective

Bonjour,
Je viens de lire les derniers posts de cette discussion.
Pour ma part, si je devais traîner en justice mon avocat après avoir perdu mon procès au 37ième mois, ce n'est pas sur son argumentation juridique que je mettrais l'accent (ce qui peut toujours être discutable) mais surtout sur le dépassement de délai de 36 mois.
Dans le contexte de votre dossier, le dépassement de ce délai est à mon avis une faute professionnelle guère contestable et facile à prouver.
Je regarderais d'abord du côté d'une procédure amiable comme cela a été suggéré.
 
Bonjour,
Oui pour la procédure à l'amiable et sur l'argumentation à développer... Même si après réflexion, j'imagine que quand je vais lui dire que pour moi il a fait une faute professionnelle au vu de la durée de la procédure et que je lui demande une compensation financière, il va jamais obtempérer... De plus son assurance professionnelle ne voudra jamais intervenir sans plus d'argument non ?
 
C'est votre nouvel avocat qui va tenter un arrangement amiable avec l'ancien, pas vous tout seul.
 
Ah ok... Je pensais à cet éventuel arrangement à l'amiable avant de prendre un avocat... Mais effectivement cela sera plus efficace comme cela.
 
Phil83400 a dit:
Ah ok... Je pensais à cet éventuel arrangement à l'amiable avant de prendre un avocat... Mais effectivement cela sera plus efficace comme cela.
Bonsoir,
Pour ma part, je pensais à une réclamation directe auprès de votre avocat lui demandant de faire une déclaration à son assurance professionnelle en vue du remboursement de tout ou partie des frais de procédure engagés (sans prendre de nouvel avocat).
Si cette réclamation directe n'aboutit pas, vous pourriez alors saisir le médiateur des avocats (inutile de prendre un avocat pour cela).
Le dépassement de délai vous a privé de la possibilité de vous associer à une action collective contre l'assureur perdant ainsi toute chance de récupérer l'argent que vous avez engagé dans la procédure.
Ce n'est qu'après l'échec de ces deux démarches que vous devriez alors apprécier l'opportunité d'engager de nouveaux frais pour assigner votre avocat.
 
Dernière modification:
Phil83400 a dit:
Pour les frais de Goethe Avocats, ils s'élèvent pour leur première estimation à 650 € TTC... Nous savons que cela peut évoluer...
Oui, peut-être tenter quelque chose à l'amiable au préalable. C'est une bonne proposition. Nous verrons dans un 2ème temps pour le reste.
Merci à vous 2 pour vos propositions et éclaircissements forts intéressants !

Bonsoir Phil83400
Si déjà vous avancez des chiffres dites au moins les bons car là vous gonflez le montant des honoraires à payer, j'ai posé la question directement au Cabinet Goethe et voici leur réponse :
Chère Madame,
Non absolument pas effectivement ! Et nos honoraires n’évoluent pas…. ils sont fixés forfaitairement.
Par exemple, pour les actions engagées contre Garantie Assistance, le forfait est de 300 €TTC (à régler en deux fois) + des honoraires de résultat qui varient en fonction de la taille du collectif (de 8 à 12% des sommes recouvrées).
Merci encore pour votre précieux soutien,
Bien à vous.

SD
Avocat à la Cour
 
à CH et JMH

bon c'est bien vous avez remis les choses en place au niveau des honoraires du cabinet Goethe

par contre ce qui peut interesser les clients floués d' H.C il est peut être important de leur indiquer ou en est le dossier.
avez vous, vous-même remis votre dossier à ce cabinet ?
de toute façon 300 ou 600 € pour une procédure celà n'a pas grande importance.......

la plupart des clients ont payé des milliers d'euros à une société qui n'avait même pas de site internet et venait de nulle part......et quand je dis des milliers on parle souvent de 5 à 10;000 €

l'important est donc de communiquersur les objectifs et possibilité de gagner.

si maintenant c'est juste pour attaquer une compagnie d'assurance et comme c'est loin d'être gagné il vaut mieux le savoir.
avez vous eu des renseignements ?

bien cordialement
 
Bonsoir,
Si j'étais concerné, je crois que je confierais volontiers mon dossier à ce cabinet dont je partage dans l'ensemble l'analyse.
Quant au dossier, je ne suis pas dans le secret des dieux mais il me semble qu'il faudra plusieurs mois sinon années pour obtenir un jugement sur le fond.
 
Bonjour...
Peut-être que je comprends mal les tarifs, voici ce que j'ai reçu dans leur proposition frais_avocat.JPGJ'ai compté une TVA de 20%... Et pas compté les honoraires de résultat...
Me trompe-je ?
 
Pourquoi de forum est-il devenu désert ?
Quelqu'un a-t-il des nouvelles de cette affaire ?
Cordialement.
 
Le seul message d'actualité est qu'il est nécessaire de se rapprocher d'un cabinet d'avocat pour mener une action de groupe.
Si vous avez d'autres info, n'hésitez pas à les transmettre.
Cdlmt
 
Lu aujourd'hui dans un jugement très récent du TGI de Rennes. Attention, ça vaut son pesant de cacahuètes :

"En l’espèce, les emprunteurs soutiennent tout d’abord que le TEG n’a pas été calculé selon la méthode
proportionnelle, à savoir taux de période x 12 = TEG, au motif que le taux de période mentionnée est
de 0,4256646 % et son produit par 12 est égale à 5,109752% alors que la banque affiche un TEG de
5,11%.
Il est manifeste que, sous réserve de l’arrondi que permet l’article R313-1 susvisé, le TEG affiché de
5,11% est bien égal à 5,109752 %. Il n’y a donc à l’évidence aucune erreur, et il n’y a même pas lieu
d’examiner le moyen tiré de la prescription.
Les emprunteurs soutiennent ensuite que le coût de l’assurance obligatoire n’a pas été intégré dans
le calcul du TEG. Ils n’offrent au soutien de cette allégation aucun moyen de preuve, alors que :
- le prêt réaménagé précise que le TEG est de 5,11% et que le TEG hors assurance est de 4,75%,
- le rapport Humania Consultants produit par les demandeurs aux débats mentionne que l’erreur est
de 0.

Là encore l’absence d’erreur est si flagrante qu’il n’y a pas lieu d’examiner le moyen tiré de la
prescription."

Tu m'étonnes qu'ils ont mis la clé sous la porte.
 
berdu35 a dit:
Lu aujourd'hui dans un jugement très récent du TGI de Rennes. Attention, ça vaut son pesant de cacahuètes :

"En l’espèce, les emprunteurs soutiennent tout d’abord que le TEG n’a pas été calculé selon la méthode
proportionnelle, à savoir taux de période x 12 = TEG, au motif que le taux de période mentionnée est
de 0,4256646 % et son produit par 12 est égale à 5,109752% alors que la banque affiche un TEG de
5,11%.
Il est manifeste que, sous réserve de l’arrondi que permet l’article R313-1 susvisé, le TEG affiché de
5,11% est bien égal à 5,109752 %. Il n’y a donc à l’évidence aucune erreur, et il n’y a même pas lieu
d’examiner le moyen tiré de la prescription.
Les emprunteurs soutiennent ensuite que le coût de l’assurance obligatoire n’a pas été intégré dans
le calcul du TEG. Ils n’offrent au soutien de cette allégation aucun moyen de preuve, alors que :
- le prêt réaménagé précise que le TEG est de 5,11% et que le TEG hors assurance est de 4,75%,
- le rapport Humania Consultants produit par les demandeurs aux débats mentionne que l’erreur est
de 0.

Là encore l’absence d’erreur est si flagrante qu’il n’y a pas lieu d’examiner le moyen tiré de la
prescription."

Tu m'étonnes qu'ils ont mis la clé sous la porte.
:ange::ROFLMAO::mad:
 
Bonjour,

berdu35 a dit:
Tu m'étonnes qu'ils ont mis la clé sous la porte.

Ce n'est pas cela le plus grave et surtout pas pour eux, qui ont très bien vécu pendant deux ou trois ans.

Je pense que la publication de telles décisions a des effets négatifs et encourage les juges et/ou les avocats des banques à s'en inspirer pour les dossiers en cours en faisant des amalgames, et en classant tous les dossiers dans la catégorie "profiteurs d'aubaine".

Cette approche pénalise fortement les demandes justifiées et motivées et notamment pour les entreprises en procédure judiciaire et leurs dirigeants cautions solidaires.

Cdlt.
 
vivien a dit:
Ce n'est pas cela le plus grave et surtout pas pour eux, qui ont très bien vécu pendant deux ou trois ans.
Bonsoir,
Bien sûr ce n'est pas grave pour eux. En revanche, c'est grave pour leurs clients.

Je pense que la publication de telles décisions a des effets négatifs et encourage les juges et/ou les avocats des banques à s'en inspirer pour les dossiers en cours en faisant des amalgames, et en classant tous les dossiers dans la catégorie "profiteurs d'aubaine".
Une telle publication montre surtout le degré d'audace et de stupidité de cette officine et de l'avocat qui ose plaider un tel dossier.

Cette approche pénalise fortement les demandes justifiées et motivées et notamment pour les entreprises en procédure judiciaire et leurs dirigeants cautions solidaires.
Les demandes "justifiées et motivées" n'ont pas grand chose à voir avec le cas rapporté par @berdu35.
 
vivien a dit:
Bonjour,


Cette approche pénalise fortement les demandes justifiées et motivées et notamment pour les entreprises en procédure judiciaire et leurs dirigeants cautions solidaires.

Cdlt.
Oui, mais il y en a tellement peu que les margoulins de tout poil ont préféré dire n'importe quoi, sinon ils ne pouvaient pas en vivre. Cette officine a disparu, mais on sait qu'il y en a d'autres ...
 
agra07 a dit:
Bonsoir,
Bien sûr ce n'est pas grave pour eux. En revanche, c'est grave pour leurs clients.

Une telle publication montre surtout le degré d'audace et de stupidité de cette officine et de l'avocat qui ose plaider un tel dossier.

Les demandes "justifiées et motivées" n'ont pas grand chose à voir avec le cas rapporté par @berdu35.
Il y en a deux en réalité, un homme et une femme, basés à Paris, qui, on le pense, ont même conseillé Margutti dans l'évolution de l'élaboration et présentation des fausses preuves de l'erreur, du genre de celle citée ci dessus, mais il y en a d'autres sur la durée de l'année civile ou bien la non proportionnalité du taux de période et du TEG. Ces deux avocats continuent à s'enrichir en appel maintenant, embarquant leurs clients sur la base des pseudo preuves de HC qui n'ont à ce jour convaincu personne.

Un autre avocat, plus héliocentré, fabrique lui-même sa propre fiche de calcul, sans nom ni date, ni preuve d'ailleurs : il est dans l'incantation.

Il y en a d'autres encore, véritable insulte à la profession d'avocat, associés à des officines ou à des pseudos experts à la moralité douteuse. Ils se répartissent en deux catégories : certain(e)s savent qu'ils mentent et le font sans vergogne, d'autres ignorent tout du sujet (au début) et enfilent les perles. Ils apprennent assez vite, en lien avec les avocats, puis signent des attestations d'erreurs aussi bidon que le sont les billets de banque du Monopoly :-)

Nous sommes devant une escroquerie nationale, je ne sais ce qu'il faut faire pour qu'elle cesse.
 
Bonjour,
les avocats, du moins ceux que j'ai connus, font en général un boulot difficile et remarquable mais ceux qui entraînent leurs clients dans un procès perdu d'avance font une faute professionnelle qui devrait être sanctionnée.
 
J'en connais aussi d'excellents ! Pour sanctionner ceux qui se comportent mal, a priori, faut que ce soit les clients grugés qui se retournent contre eux et démontrent qu'ils savaient aller dans le mur. Pour les deux avocats dont je parle, ils ont perdu à peu près toute leurs procédures, en premier comme en dernier ressort, et comme ça dure depuis un moment, ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas. Sauf s'ils font fait signer à leurs clients un document reconnaissant que rien n'était acquis, comble de la malignité.
Sur les deux, j'en ai croisé un (pas au palais, ils ne vont jamais plaider). Le gars, dit il, est approché par de riches clients (médecins, pilotes civils, directeurs de grosses sociétés ... ce qui est bien entendu faux) qui lui demandent de défendre des droits auxquels ils ne comprennent rien. En une phrase, il y a au moins deux mensonges :-)

A ma connaissance, certains clients agissent sous forme collective mais ont choisi, pour des raisons de budget, un avocat qui n'est pas très acéré. Ce n'est donc pas près de cesser ...

Le cabinet d'avocats qui défend les intérêts des assureurs qui se sont faits gruger par Margutti sont, eux, plutôt très bons, sinon excellents. Mais comme déjà dit, c'est parti pour plusieurs années.
 
Je pense que ces avocats partent surtout du principe qu'il s'agît là de simples particuliers qui n'auront probablement jamais à nouveau besoin de leur service et qu'il n'y a donc aucun intérêt à chercher à fidéliser. En face d'eux, il ya une banque, un très très gros client pour un cabinet d'avocat, un client qu'il ne faut donc surtout pas décevoir. L'avocat du consommateur gagne sur la masse, il doit donc accepter le maximum de dossier, peu importe s'ils sont perdus d'avance. L'avocat de la banque, lui, mise tout sur ce client en or qu'il ne doit surtout pas perdre. A l'arrivée, l'avocat de la banque a donc tout intérêt à gagner, l'avocat du consommateur, lui, s'en moque.
 
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