georgesandremil
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@Aristide : une amie journaliste est en train de préparer justement un article sur les décisions de la 9ème chambre. D'où mes informations. Et je vous confirme que l'on est dans le grand n'importe quoi.
Pour le reste je suis ok avec vous en très grande partie.
Ce qui me démange au global : le code de la consommation a été construit comme code de protection du consommateur, juste réaction au fait que dans le contrat de prêt la partie faible, s'agissant de mathématique financière, est l'emprunteur profane.
Dès lors effectivement quand, au nom d'un prétendue volonté d'équité (et il ne s'agit pas d'une critique à l'endroit de agra07), des magistrats placent sur le même plan d'appréciation la position de la personne avertie (la banque) au même niveau que celle de la partie non avertie (l'emprunteur) ça me choque. L'équité c'est de reconnaitre que le consommateur est par définition la partie faible au contrat et que l'impératif de rigueur et d'exactitude pèse sur la banque. Et que dès lors, comme cela a été jugé mais peu appliqué, le doute, et donc la décision rendue, doit profiter au consommateur. Sauf qu'aujourd'hui la 9ème chambre rend 99% de ses décisions avec la mention "prescrit" si le prêt à plus de 5 ans. Quels que soient les points de critiques soulevés !
Il y a suffisamment de juristes qui se sont fait l'écho de cela : les décisions rendues forment au final une situation où là où le professionnel a fait montre de légèreté ou d'approximation c'est le consommateur qui paye.
Ordre public de protection du consommateur, qu'ils disaient.
Pour le reste je suis ok avec vous en très grande partie.
Ce qui me démange au global : le code de la consommation a été construit comme code de protection du consommateur, juste réaction au fait que dans le contrat de prêt la partie faible, s'agissant de mathématique financière, est l'emprunteur profane.
Dès lors effectivement quand, au nom d'un prétendue volonté d'équité (et il ne s'agit pas d'une critique à l'endroit de agra07), des magistrats placent sur le même plan d'appréciation la position de la personne avertie (la banque) au même niveau que celle de la partie non avertie (l'emprunteur) ça me choque. L'équité c'est de reconnaitre que le consommateur est par définition la partie faible au contrat et que l'impératif de rigueur et d'exactitude pèse sur la banque. Et que dès lors, comme cela a été jugé mais peu appliqué, le doute, et donc la décision rendue, doit profiter au consommateur. Sauf qu'aujourd'hui la 9ème chambre rend 99% de ses décisions avec la mention "prescrit" si le prêt à plus de 5 ans. Quels que soient les points de critiques soulevés !
Il y a suffisamment de juristes qui se sont fait l'écho de cela : les décisions rendues forment au final une situation où là où le professionnel a fait montre de légèreté ou d'approximation c'est le consommateur qui paye.
Ordre public de protection du consommateur, qu'ils disaient.
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