Concernant ton deuxième tableau, il me semble que la courbe peut encore baisser pendant quelques semaines, ce qui serait bénéfique pour nos FO. Cependant, la marge de manœuvre reste très limitée, et nous sommes en plein risque de remontée du spread.
À ce stade, investir dans cette classe d’actifs (les FO) devient de plus en plus risqué et spéculatif. Je rejoins donc le camp de @Phil17000 même si je pense qu'il a trop anticipé en délaissant cette classe d'actifs dès juillet 2024 et en se privant donc des bonnes performances du Q3 2024 + oct/nov.
Comme le souligne @pchmartin, pour l’instant, les bons FO (comme Omnibond) surperforment encore les fonds euros non boostés. Il prend comme référence un taux de frais de gestion de 0,6 % pour une comparaison pertinente.
Comparaison passée :
Jusqu’ici, je me basais sur un contrat 100 % fonds euros sans boost, tel que Placement Direct Euro+, qui a généré 3,6 % nets en 2024, soit 4,2 % bruts (soit environ 0,08 % par semaine). Je doute que nos FO puissent faire mieux en 2025.
J’établis ce constat en me basant sur leur YTM/YTW, sur les hausses de VL dépassant le YTM, ainsi que sur l’absence de remontée des taux… tout en prenant en compte le risque de remontée du spread.
Nouvelle approche :
Désormais, je préfère comparer la performance de mes FO avec des fonds euros boostés, accessibles via certaines assurances-vie comme :
- Suravenir (Fortuneo)
- Ametis / LBP (CNP)
- Crédit Agricole / LCL
- SG
- MMA
- Le Conservateur
- etc
Sans boost sur versement, cette année :
- Fortuneo a proposé 4 % nets (avec 60 % UC).
- Anae ou Acuity (CA/LCL) ont offert 3,85 % nets (avec 50 % UC).
- SG Sequoia a dépassé 4 % nets.
- CNP a aussi dépassé 4 % nets (avec 50 % UC).
- Le Conservateur a affiché 4,25 % nets (avec 70 % UC).
En outre, certains acteurs offrent des bonus sur les nouveaux versements :
- Crédit Agricole / LCL : +1 % en 2025 et 2026
- Société Générale : +0,25 % en 2025 et 2026
- Suravenir : +2 % en 2025
Conclusion
Ces taux étant nets, je vais privilégier une allocation à
50 % en fonds euros boostés, tout en optimisant l’autre moitié avec des unités de compte (SCPI notamment), afin d’éviter les contrats d’assurance-vie sans boost sur encours.