Démission silencieuse (ou désengagement salarial) - Nouvelle tendance sociétale ?

lebadeil

❤️
Démission silencieuse (ou désengagement salarial) , en anglais "Quiet Quitting" - Nouvelle tendance sociétale ?
Des salariés devant trop de pression au travail , ou manque de reconnaissance, augmentations trop faibles / inflation , prennent du recul et se protegent ... Prise de conscience apres Covid et reflexion sur le mode de vie ?
Avez vous constaté cette tendance sociétale autour de vous ?
Ci joint l'article de ZDNet , mais on retrouve également ce theme dans plusieurs medias
Si ce theme est hors sujet sur le forum , pas de pb pour le supprimer ;)
 

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lebadeil a dit:
Avez vous constaté cette tendance sociétale autour de vous ?
non mais des glandeurs il y en a toujours eu .....sont ils plus nombreux ou plus visibles ?

justement ce soir sur la 6 dans zone interdite une enquète sur les abuseurs d’arrêt de travail .....
 
@Membre34128 on peut savoir pourquoi vous mettez des pouces rouges sur une question et sans vous exprimer ?
 
Dernière modification:
Bonsoir , j aperçois qu il y a pas mal de démission dans mon entreprise, je pense que les gens découvre la vie différemment
Ça dépend des métiers
 
lebadeil a dit:
Démission silencieuse , en anglais "Quiet Quitting"
Ah zut, j'ai cru que c'était Buffeto ou Babouche (qui m'a mis une peau de banane il y a peu ;)) qui démissionnaient ...
:p😂😇

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Dernière modification:
Mon entreprise connait une vague de démission jamais vue (industrie lourde).
Et c'est pas les plus mauvais qui s'en vont :unsure:

Je n'ai jamais vu une prise de distance avec son emploi aussi forte qu'aujourd'hui.
 
Je confirme
c'est bien les pires qui restent
 
C'est un sujet intéressant. On voit de nombreux reportage sur ce sujet ces derniers temps. Entre ceux qui partent faire autre chose pour changer de vie et ceux qui partent comme ça sans avoir rien d'autre derrière, ça semble faire beaucoup... Et en même temps, je n'ai jamais vu personne dans ce cas. Est-ce vraiment une tendance ou plutôt le nouveau sujet médiatique à la mode ? Je n'en sais rien.

Quoiqu'il en soit, si le phénomène est réel et aussi fort qu'on le prétend dans les médias (ce dont je doute très fortement) on risque de créer un nombre incalculable d'assistés pour ne pas dire de "pauvre" car, ce qu'il revient souvent de genre de situation, c'est que la personne qui quitte son emploi va faire autre chose moins rémunérateur. Dans le but d'avoir "une meilleure qualité de vie". Beaucoup d’entre eux semblent délaisser les villes au profit des campagnes... Mais ne sont-ce pas les mêmes que l'on voit constamment se plaindre du cout du cout de la vie qui "flambe" (histoire de reprendre le mot à la mode des médias... Il se passe pas 1 journal télévisé sans qu'on entende au moins 3 fois ce mot pour parler d'augmentation) ? Qui viennent dire "oulalala, je peux plus payer mon carburant !" etc...

Bref, des gens qui, à mon avis pour une bonne partie, n'ont pas vraiment réfléchi au conséquences et pourrait, peut-être, revenir en ville rapidement.

Ceci dit, la tendance long terme qui pourrait (toujours de mon point de vue) émerger est un phénomène à l'américaine. Là où nous avons (avions ?) les plus riches en centre ville et les moins riches en périphérie/campagne, je vois bien la tendance inverse arriver à moyen terme : Les moins riches en centre ville et les plus aisés en campagne... Comme aux USA.
 
Je n’ai jamais vu quelqu’un partir sans avoir rien derrière mais certains cherchent de la valorisation, un travail qui a du sens… la rémunération entre rarement en compte a ce niveau. Et finalement quand on est jeune l’argent est un pillier mais le devient moins. J’en connais qui ont démissionné car il était au bord du burn-out alors qu’il touchait plus de 3k mensuels nets.

Et avec le télétravail oui c’est possible que les riches partent dans les campagnes et laissent les « pauvres » en ville ainsi que les étudiants. Dans tous les cas cela n’est possible que si le télétravail est majoritaire.

Aux USA le taux de chômage en plus bas donc en partant sans rien ils ont plus de facilité à trouver de l’emploi ça a toujours été comme ça chez eux. Ici c’est toujours plus compliqué même si on a tout ce qu’il faut, il y a les entretiens les documents… et le choix de l’entreprise il faut souvent au moins un mois facile voire plus dans de hauts recrutements.
 
AlbertoWin a dit:
il faut souvent au moins un mois facile voire plus dans de hauts recrutements.
En sortie d'école (bac +5), soit tu es embauché dans la boite dans laquelle tu as fait ton stage de fin de master, soit tu y passes souvent 4 à 6 mois, vu le temps du processus de recrutement.
 
niklos a dit:
Bref, des gens qui, à mon avis pour une bonne partie, n'ont pas vraiment réfléchi au conséquences et pourrait, peut-être, revenir en ville rapidement.
ou devenir des gilets jaunes....
 
lebadeil a dit:
Avez vous constaté cette tendance sociétale autour de vous ?
oui il y a 50 ans un très fort mouvement avec 2 slogans : vivre au pays, et gardarem lou larzac; la chanson fétiche: titre: "la parisienne"
refrain: "et loin de la pollution, je vais tondre mes moutons" rien de neuf...
 
moietmoi a dit:
refrain: "et loin de la pollution, je vais tondre mes moutons" rien de neuf...
du coup on pourrait dire que Marie-Paule bêle ....... :cool:
 
Des personnes qui sont payées le minimum et qui font le minimum. Rien de choquant pour moi.
Le problème est plutôt qu'on ne fait rien pour garder les personnes de valeur. Si on veut que les gens s'engagent pour leur boîte il faut récompenser ceux qui bossent et pour le moment ce n'est pas le cas. Je connais quelques br*nleurs de première qui auraient du être virés depuis longtemps mais qui sont restés jusqu'à ce qu'ils se lassent et partent volontairement. Il y en a un toujours en poste qui ne sert à rien. Tout le monde se plains de lui, il se comporte mal avec tout le monde mais il est toujours là. Virer quelqu'un en France c'est compliqué.

Des cas comme ça j'en ai à la pelle. Un gars que je connaît souvent appelé pour jouer les pompiers sur des projets en perdition. Une équipe passe 6 mois sur un projet qui part en vrille. Il doit reprendre tout le projet en urgence et sauver la situation dans les 15 derniers jours. Par miracle ça passe. Tout l'équipe a droit à un bonus. Mais pas lui parce qu'il ne faisait pas partie de l'équipe à la base.
Comment peut-on avoir de la m*rde dans les yeux à ce point ? Ce gars en vaut 10 au moins. S'il part ailleurs ce sera amplement mérité et je lui souhaite le meilleur. Ce gars est le type qu'on ne devrait jamais perdre. Il ne se plains jamais, il bosse comme 10 et est capable de sauver des situations désespérées. Si une boîte ne se rends pas compte de la chance qu'elle a d'avoir un gars comme ça elle mérite de couler.
 
niklos a dit:
Quoiqu'il en soit, si le phénomène est réel et aussi fort qu'on le prétend dans les médias (ce dont je doute très fortement) on risque de créer un nombre incalculable d'assistés pour ne pas dire de "pauvre" car, ce qu'il revient souvent de genre de situation, c'est que la personne qui quitte son emploi va faire autre chose moins rémunérateur. Dans le but d'avoir "une meilleure qualité de vie". Beaucoup d’entre eux semblent délaisser les villes au profit des campagnes... Mais ne sont-ce pas les mêmes que l'on voit constamment se plaindre du cout du cout de la vie qui "flambe" (histoire de reprendre le mot à la mode des médias... Il se passe pas 1 journal télévisé sans qu'on entende au moins 3 fois ce mot pour parler d'augmentation) ? Qui viennent dire "oulalala, je peux plus payer mon carburant !" etc...

Bref, des gens qui, à mon avis pour une bonne partie, n'ont pas vraiment réfléchi au conséquences et pourrait, peut-être, revenir en ville rapidement.
Bonjour,

Fil intéressant, mais niklos d'où sortez vous ces certitudes ? Complément dingue ce genre de propos "moi je sais".
 
@Milvus où voyez vous des certitudes ??
Les seules certitudes sont ce que montrent les médias et que l'on peut lire ici :
Certains (et pas tous ! heureusement) se plaignent de l'augmentation du cout de la vie et la baisse de salaire (idem, pas tous).
Je n'en fais aucunement des généralités et vous noterez qu'une bonne partie de mon message est ponctué de conditionnel et de "peut-être".
Et oui, je suis persuadé que beaucoup regretterons leur choix. (et comme ça semble nécessaire pour être correctement compris : ) J'ai peut-être tord, ce n'est pas une généralité mais uniquement un avis strictement personnel.
 
niklos a dit:
@Milvus où voyez vous des certitudes ??
Les seules certitudes sont ce que montrent les médias et que l'on peut lire ici :
Certains (et pas tous ! heureusement) se plaignent de l'augmentation du cout de la vie et la baisse de salaire (idem, pas tous).
Je n'en fais aucunement des généralités et vous noterez qu'une bonne partie de mon message est ponctué de conditionnel et de "peut-être".
Et oui, je suis persuadé que beaucoup regretterons leur choix. (et comme ça semble nécessaire pour être correctement compris : ) J'ai peut-être tord, ce n'est pas une généralité mais uniquement un avis strictement personnel.

lebadeil a dit:
Démission silencieuse (ou désengagement salarial) , en anglais "Quiet Quitting" - Nouvelle tendance sociétale ?
Des salariés devant trop de pression au travail , ou manque de reconnaissance, augmentations trop faibles / inflation , prennent du recul et se protegent ... Prise de conscience apres Covid et reflexion sur le mode de vie ?
Avez vous constaté cette tendance sociétale autour de vous ?
Ci joint l'article de ZDNet , mais on retrouve également ce theme dans plusieurs medias
Si ce theme est hors sujet sur le forum , pas de pb pour le supprimer ;)
Tendance sociétale ou bien tout simplement structuration économique de la France...

Monter à la capitale, réussir à grimper les échelons, faire des heures sans les compter avait un sens il y a cinquante ans. Je m'imagine les films des années 70, patron dans son grand bureau et avec un niveau de vie en fonction. Il rentrait tard, mais dans sa maison d'ingénieur avec bobonne à la cuisine et un whisky devant la télé.
Dans une économie tertarisée où le cadre est l'individu le plus répandu dans les métropoles, ça fait moins de sens. La société a évoluée par ailleurs (et tant mieux).

Et dans une société où le premier poste de dépenses est l'immobilier, ainsi que le premier facteur de bien-être, c'est finalement assez logique de tirer les fruits de son patrimoine sans trop se casser la tête.
Le nouvel employé, tout jeune sorti de l'école -souvent gratuite-, a expérimenté les galères pour trouver une chambre pourrie pendant ses études, le divorce de tonton Gérard qui l'a mis sur la paille, le burn-out de cousine Jocelyne restée vieille fille sacrifiée pour sa carrière, le neveu Kevin qui est tombé dans le canabis parceque ces parents ne s'occupaient pas de lui.

La France a produit une société de smicards assignés ou de cadres compressés. C'est bien triste.

L'immobilier et le formidable redéploiment de l'épargne en train de s'opérer en est une cause. TMI de 30% contre défiscalisation de la plus -value de la résidence principale.

Avec la crise énergétique à venir et avec la tiers-mondisation des métropoles, est-ce qu'un couple qui a 40 ans revend son trois-pièces parisiens pour construire une maison basse consommation, cultiver ses tomates, s'occuper de ses gosses, les mettre dans une école rurale où il pourra faire des activités périscolaires, bénéficier d'un niveau d'équipement communal jamais atteint, se déplacer à bon-escient faire quelque bonus en tant que consultant n'a pas davantage raison que le couple de carrièristes pré-divorce restés à Paris dans une entreprise ou un administration sous tension? Une fois la question immobilière réglée, ce couple pourra très bien vivre de ses rentes, de son RSA ou d'autoentreprenariat bien pensé. Se limiter aux déplacements nécessaires et rares. Par connaissances, par famille, ou par l'air diffus des médias, c'est un vécu que beaucoup d'entre-nous ont expérimenté. La revanche posthume de Jean-Pierre Pernaut.
 
niklos a dit:
@Milvus où voyez vous des certitudes ??
Les seules certitudes sont ce que montrent les médias et que l'on peut lire ici :
Certains (et pas tous ! heureusement) se plaignent de l'augmentation du cout de la vie et la baisse de salaire (idem, pas tous).
Je n'en fais aucunement des généralités et vous noterez qu'une bonne partie de mon message est ponctué de conditionnel et de "peut-être".
Et oui, je suis persuadé que beaucoup regretterons leur choix. (et comme ça semble nécessaire pour être correctement compris : ) J'ai peut-être tord, ce n'est pas une généralité mais uniquement un avis strictement personnel.

Vous faites quand même beaucoup de généralités.

- "Beaucoup d’entre eux semblent délaisser les villes au profit des campagnes..." -> Les pauvres ? Ceux qui changent d'emploi ?
Quelle source ?

- "Mais ne sont-ce pas les mêmes que l'on voit constamment se plaindre du cout du cout de la vie qui "flambe"" -> Les pauvres qui ce plaignent ? Ceux qui ont migrés de la ville vers la campagne ? Où seulement ceux qui changent de boulot ?

- "à mon avis pour une bonne partie, n'ont pas vraiment réfléchi au conséquences et pourrait, peut-être, revenir en ville rapidement."
Je ne vois pas le rapport entre changer de travail et la campagne.
 
A croire que vous le faites exprès... Relisez mon message... Vous essayez bel et bien de lui faire dire ce qu'il ne dit pas.
 
Ça doit être ça.

niklos a dit:
Ceci dit, la tendance long terme qui pourrait (toujours de mon point de vue) émerger est un phénomène à l'américaine. Là où nous avons (avions ?) les plus riches en centre ville et les moins riches en périphérie/campagne, je vois bien la tendance inverse arriver à moyen terme : Les moins riches en centre ville et les plus aisés en campagne... Comme aux USA.

Là aussi, je ne suis pas vraiment d'accord, cette "tendance" est déjà là.

Ce n'est pas parce qu'on habite à 30km d'une grande ville que l'on est pauvre et que l'on est gilet jaune !
 
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