En gros vous avez deux stratégies :
- ou bien vous attaquez la plateforme au civil pour des manquements qui lui sont propres, l'avantage étant que vous êtes maître de la procédure et que vous avez affaire à un contradicteur a priori solvable ;
- ou bien vous portez plainte et vous vous portez partie civile de façon à être indemnisé non pas du non-remboursement du prêt, mais des conséquences de l'infraction pénale commise, l'inconvénient étant d'une part, que vous risquez d'avoir en face de vous un débiteur insolvable, d'autre part, que vous êtes dépendant de l'intérêt que le procureur porte à votre affaire, l'avantage étant que vous pouvez espérer récupérer des informations que la plateforme refuse de vous transmettre.
L'inconvénient commun aux deux voies étant que dans l'un ou l'autre cas, la procédure prendra des années, sans succès garanti.
Comme il faut bien s'amuser un peu, j'en ai initié une de chaque à ce stade.
Personnellement, je suis partisan de la procédure au civil contre la plateforme. Si je me suis décidé à aller au pénal dans le second cas, c'est d'une part parce que avec les informations en ma possession le cas me paraissait exemplaire, d'autre part parce que la plateforme a refusé de me communiquer les renseignements qui m'auraient permis d'avoir une vue complète sur ce qui s'était passé.
Deux actions pour le moment, mais mon petit doigt me dit qu'il devrait y en avoir d'autres.