Coût d'un emprunt / Fréquence des remboursements

barnob a dit:
Et bien justement, c'est le seul "probleme" avec la BNP, le taux de change n'est fixé qu'au décaissement...

dans ce cas, il faut que votre notaire soit sympa et vous convoque "un jour ou ca le fait".. :biggrin:
 
Aristide a dit:
J'avais bien pensé au prêt en devises mais je l'avais tout de suite écarté vu qu'il était précisé 400.000€

c'est parce que monsieur achete un bien en France avec un prix en euros...

Aristide a dit:
Dès lors il convient effectivement de prendre en compte le risque de change sauf si vos revenus sont en francs suisses.

des revenus en francs suisses ne permettent malheureusement pas d'annuler le risque de change, meme si des tonnes de "conseillers" l'affirment...
 
Hum !!!

La présente conjoncture économico financière européenne n'est pas brillante; c'est le moins que l'on puisse dire.

Quelle seronts les évolutions dans le temps ???
Même les "experts" sont incapables de le prévoir.

Donc le risque d'une dépréciation de l'euro vis à vis des autres devises - dont le CHF - ne semble pas à exclure.

Un emprunt dans une devise - quelle qu'elle soit - surtout sur une durée longue, n'est pas conseillé si l'on a pas des revenus suffisants dans cette même unité monétaire.

Cdt
 
ZRR_pigeon a dit:
c'est parce que monsieur achete un bien en France avec un prix en euros...

pret de 400000 €
Non, il était bien précisé prêt de 400.000€

des revenus en francs suisses ne permettent malheureusement pas d'annuler le risque de change, meme si des tonnes de "conseillers" l'affirment...
Un emprunteur qui doit payer un mensualité de 1.000 CHF et qui a des revenus au moins équivalents en CHF paiera toujours 1.000 CHF que ce dernier doit à 1,20€ ou à 1,50€.

En utilisant ces revenus dans cette devise il n'a pas besoin d'acheter des francs suisses pour payer ses mensualités et ne subit donc pas le risque de change.

Cdt
 
Aristide a dit:
Un emprunt dans une devise - quelle qu'elle soit - surtout sur une durée longue, n'est pas conseillé si l'on a pas des revenus suffisants dans cette même unité monétaire.

et malgré tout, si un hasard de la vie vous amene a vendre le bien, (et donc a solder l'emprunt), vous subissez violemment le risque de change...
 
Aristide a dit:
Un emprunteur qui doit payer un mensualité de 1.000 CHF et qui a des revenus au moins équivalents en CHF paiera toujours 1.000 CHF que ce dernier doit à 1,20€ ou à 1,50€.

En utilisant ces revenus dans cette devise il n'a pas besoin d'acheter des francs suisses pour payer ses mensualités et ne subit donc pas le risque de change.

Faux, comme expliqué précédemment. Mais TOUS les conseillers disent la meme chose que vous....et ils sont tous dans le faux.
On sait tous la proportion des prets qui vont a leur terme !
 
ZRR_pigeon a dit:
et malgré tout, si un hasard de la vie vous amene a vendre le bien, (et donc a solder l'emprunt), vous subissez violemment le risque de change...

Sauf si la vente est aussi faite dans la devise de l'emprunt
 
ZRR_pigeon a dit:
Faux, comme expliqué précédemment. Mais TOUS les conseillers disent la meme chose que vous....et ils sont tous dans le faux.
On sait tous la proportion des prets qui vont a leur terme !

Non pas faux.

Seulement tempéré par les hypothèses :
+ D'une vente dans une autre monnaie que celle du crédit entraînant un remboursement anticipé.
+ A un moment où la devise de transaction est dépréciée par rapport à le devise d'emprunt.
 
Aristide a dit:
Sauf si la vente est aussi faite dans la devise de l'emprunt

je n'ai jamais vu de bien immobiliers presents sur le sol francais etre vendu dans une autre monnaie que la monnaie officielle du pays ne question....
 
Aristide a dit:
Sauf si la vente est aussi faite dans la devise de l'emprunt


j'ai pas dit perdre de l'argent, j'ai dit subir le risque, apres le risque se materialisera en bonne ou mauvaise operation.
 
Dans l'absolu cela ne semble pas impossible; les co-contractants sont libres de fixer les conditions de leur transaction comme ils l'entendent.

Mais au niveau du raisonnement je persiste à dire que :

=> Pour le paiement des mensualités, il n' y a pas de risque de change si l'emprunteur a des revenus au moins équivalents dans la même monnaie.

=> Au niveau de la vente et du remboursement anticipé qui en découle, il n'y a risque de change que si :
+ La vente est stipulée dans une autre monnaie que celle de l'emprunt.
+ Ladite devise de transaction est - au moment de la vente - dépréciée par rapport à la monaie d'emprunt.

Concernant barnob, il avait dabord dit qu'il empruntait 400.000€; je comprends qu'en fait c'est la contrapartie CHF de 400.000€ qu'il emprunte ?
Il ne dit pas si le bien est situé ou non en France ni dans quelle devise est stipulée cette transaction ?

Cdt
 
Pour alimenter votre discussion animée : bien acheté sur le sol Francais, emprunt de la contrepartie CHF de 400000 € à une banque Française. Transaction en Euros.
 
Aristide a dit:
=> Au niveau de la vente et du remboursement anticipé qui en découle, il n'y a risque de change que si :
+ La vente est stipulée dans une autre monnaie que celle de l'emprunt.
+ Ladite devise de transaction est - au moment de la vente - dépréciée par rapport à la monaie d'emprunt.

je persiste a dire qu'un risque n'est pas forcement negatif. acheter une action est risqué, mais cela ne veut pas dire que l'on va perdre de l'argent. On s'expose juste a un resultat aleatoire.

Aristide a dit:
Concernant barnob, il avait dabord dit qu'il empruntait 400.000€; je comprends qu'en fait c'est la contrapartie CHF de 400.000€ qu'il emprunte ?
Il ne dit pas si le bien est situé ou non en France ni dans quelle devise est stipulée cette transaction ?

il avait parlé de la banque de savoie, et les suisses achetant en suisse font plutot des leasing sur leur maison que des prets amortissables, a cause de la fiscalité du patrimoine local, mais c'est une autre histoire.
un pret en CHF de contrevaleur 400k€ en effet.
l'assurance deleguée est soit en euro soit en franc suisse, cela depend de l'assurance. d'ou des couverture de 105 %, 110% voire 120%.
 
barnob a dit:
Pour alimenter votre discussion animée : bien acheté sur le sol Francais, emprunt de la contrepartie CHF de 400000 € à une banque Française. Transaction en Euros.

merci de revenir. 400K€ dans votre coin, c'est deja un beau T3 voire un petit T4, non ?
 
ZRR_pigeon a dit:
vous subissez violemment le risque de change...

ZRR_pigeon a dit:
j'ai dit subir le risque, apres le risque se materialisera en bonne ou mauvaise operation.

ZRR_pigeon a dit:
je persiste a dire qu'un risque n'est pas forcement negatif. acheter une action est risqué, mais cela ne veut pas dire que l'on va perdre de l'argent. On s'expose juste a un resultat aleatoire.

Vous semblez vouloir jouer sur les mots et faire ainsi priviligier la forme sur le fond.

Jouons donc avec la sémantique.

Sur la forme remarquons d'abord que vous employez le verbe "subir".

En français je n'ai pas encore entendu quelqu'un dire "Ah zut j'ai subit une plus value de change de x milliers d'euros" !!!

Ce serait plutôt du genre :

"Ah zut j'ai subit une moins value de change de x milliers d'euros" !!!

ou, au contraire

"Ah, coup de bol j'ai profité/bénéficié ( contraire de subir) d'un gain de change de ...."

Subir a donc bien une connotation négative faisant plutôt penser à une probabilité de pertes

Vous employez aussi le terme "risque" qui, je vous l'accorde , dans le langage courant, peut faire allusion à une probabilité positive ("risque de gagner 100 millions d'euros au loto") bien que, dans ce cas de figure, ce terme "risque" ne semble pas du tout approprié = "probabilité de gagner" semberait plus adéquat en français strict.

Mais ce terme fait surtout allusion à une probabilité négative ("risque d'accident" - "risque de pertes".....) et là il est parfaitement approprié.

Pour info le Larousse définit ainsi le terme risque :
"Evennement éventuel, incertain, dont la réalisation ne dépend pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer un dommage"

Maintenant quand on associe les deux termes "Subir un risque de change" il n'y a pas de confusion possible; c'est bien une probabilité négative.

Maintenant venons en plutôt au fond

barnob a dit:
Pour alimenter votre discussion animée : bien acheté sur le sol Francais, emprunt de la contrepartie CHF de 400000 € à une banque Française. Transaction en Euros.

Vous achetez donc en France un bien dont le prix de la transaction est stipulé en euros.
Pour financer cette acquisition vous vous proposez d'emprunter la contrepartie CHF de 400.000€

Je suppose que vous avez déjà conscience que dès le départ vous "pouvez subir un risque de change"

Vous avez précisé :

Et bien justement, c'est le seul "probleme" avec la BNP, le taux de change n'est fixé qu'au décaissement

Donc si, entre le moment du décaissement et le moment où vous allez devoir vendre vos CHF pour acquérir des euros, cette dernière devise de transaction s'est dépréciée par rapport à la devise d'emprunt vous risquez une perte de change et - peut-être - une insuffisance de financement pour régler votre achat.

L'inverse est évidemment possible si l'euro s'est apprécié à ce même moment.

Maintenant, en cours de vie du prêt, si vous avez des revenus en CHF suffisants pour couvrir vos échéances dans cette même monnaie, pas de problème de change.

Dans le cas contraire vous trouvez encore "en risque de change" dans sa connotation première négative.

Enfin si vous vendez votre bien avant le terme du crédit il faut - autant que faire se peut - bien "calculer votre coup":

=> Le cours est en faveur de l'euro
+ Vous vendez en euros.
+ Vous changez le produit de la vente en CHF
+ Vous remboursez votre crédit

=> Le cours est en faveur du CHF
+ Si votre acquéreur est d'accord (pas évident) vous vendez en CHF.
+ Vous remboursez votre crédit

Je pense que nous avons maintenant "fait le tour de la question".

J'arrête donc là cet échange.

Cordialement,
 
Oula! ne vous emportez pas. j'utilisais le mot risque dans le sens financier du terme lorsque l'on parle du couple risque/rendement d'un placement ou d'une opportunité financiere en general.

Donc a une probabilité qui dépend de facteur hors de notre controle absolu.
Je vous accorde que dans le langage courant risque est négativement connoté, surement parce que la majorité des francais n'y connaissent rien en finances.
 
J'avais dit que j'arrêtais là cet echange mais je vous réponds cependant pour vous rassurer.

Je n'ai pas du tout eu l'impression de "m'emporter";

Si vous m'aviez vu devant mon écran, j'étais même tout "hilare" en vous répondant.

Cdt
 
Aristide a dit:
c'est bien une probabilité négative.

Y a des perles de bac pour moins que ça :ironie:
 
Aristide a dit:
Si vous m'aviez vu devant mon écran, j'étais même tout "hilare" en vous répondant.

ah d'accord, j'avais assimilé a un claquage de porte la fin de votre message.

yannou79 a dit:
Y a des perles de bac pour moins que ça :ironie:

un raccourci de "probabilite d'un evenement a connotation negative"...Mais Aristide a passé l'age du Bac :biggrin:

Et vous, avez vous de bonnes perles a nous faire partager vu que vous etes dans ce monde ?
 
ZRR_pigeon a dit:
Et vous, avez vous de bonnes perles a nous faire partager vu que vous etes dans ce monde ?

ok mais il y a une section dédiée pour ca , il faudra encore 4 messages à Yannou pour ca...... :clin-oeil::ange:
 
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