Augmentation des impôts, en avant

moietmoi a dit:
Ne peut on pas dire cela de tout jour de congé, y compris les dimanches?
Les congés n'existent que pour reconstruire la force, pour recommencer à bosser.
Donnerait on un congé à un robot?
L'idée qu'il y a trop de congés et que les gens ne bossent pas assez et devrait passer leur vie à bosser réhabilite une certaine forme de lutte des classes qui est plutôt saine. Les gens qui en général pensent ça ont des boulots pas ou peu pénibles, intellectuellement stimulants ou ne sont plus en activité...
Voir ces jours comme de la non-production, c'est nier qu'il y a aussi besoin d'instant de respiration collective où les gens peuvent faire autre chose que produire (en consommant notamment). Cf : la Chine qui ajoute des jours fériés pour inciter à la consommation.
 
moietmoi a dit:
Donnerait on un congé à un robot?
Oui, lors de sa maintenance préventive.
 
donk a dit:
Oui, lors de sa maintenance préventive.
A moins qu’il soit en congé maladie à charge de la sécurité sociale !
 
Mirabelle a dit:
Même que certains n'ont pas demandé d'être licenciés, en souffrent et se retrouvent au chômage à un âge où ils n'ont aucun espoir, malgré leurs recherches, de retrouver un emploi.

Les "yaka faukon" pleins de certitudes et de préjugés devraient un peu tourner leur clavier 7 fois avant d'écrire.

Bonsoir à tous.
Dans toutes les catégories, des personnes souffrent.

Je maintiens ce que j’ai écrit. Il faut des vrais réformes. Les chômeurs et les bénéficiaires du RSA touchent même une prime de Noël. Soit dit en passant, les retraités ne touchent rien.

Concernant les retraités, mais alors tous les retraités, sinon ce n’est pas marrant, allez, chiche, on vire l’abattement de 10%, on gèle les pensions et on augmente la CSG au niveau des salariés (9,2%) sachant que certains militent pour une baisse de la CSG des salariés et les retraités qui sont à 8,3% ne sont pas ceux qui vont le plus en souffrir.

Maintenant qu’on a fait tout ça, ça rapporte combien? 10 - 15 milliards.

On est très loin du compte et on a rien réglé.

Donc les actifs devront travailler plus longtemps, il faut beaucoup plus d’actifs pour créer de la richesse et il faut une immigration choisie et non subie…

Pour la réforme des retraites, on vire l’âge de départ et on garde juste le nombre d’annuités.
 
Dernière modification:
Dans mon entreprise, il n’y a plus eu d’augmentations depuis deux ans, et ce sera probablement pareil cette année. Mais étant cadre, mon salaire reste confortable, donc je ressens moins la pression financière que quelqu’un au SMIC qui ne voit pas son salaire évoluer. J’ai cherché ailleurs, mais actuellement, les opportunités dans ma région sont rares et souvent moins bien payées que mon poste actuel.

Je pense que la même logique s’applique aux retraités : selon le montant réel de leur retraite et leurs besoins pour vivre, certains peuvent être à l’aise tandis que d’autres rencontrent de réelles difficultés. On ne peut pas considérer tous les retraités comme une seule catégorie uniforme.
 
JackieChan a dit:
Dans mon entreprise, il n’y a plus eu d’augmentations depuis deux ans, et ce sera probablement pareil cette année. Mais étant cadre, mon salaire reste confortable, donc je ressens moins la pression financière que quelqu’un au SMIC qui ne voit pas son salaire évoluer. J’ai cherché ailleurs, mais actuellement, les opportunités dans ma région sont rares et souvent moins bien payées que mon poste actuel.

Je pense que la même logique s’applique aux retraités : selon le montant réel de leur retraite et leurs besoins pour vivre, certains peuvent être à l’aise tandis que d’autres rencontrent de réelles difficultés. On ne peut pas considérer tous les retraités comme une seule catégorie uniforme.

Bravo pour ton message plein de bon sens.

Il y a des retraités qui ont un conjoint actif, qui ont encore des enfants à charge quand on fait des enfants après 40 ans et ce n’est plus le cliché du papi et de la mamie dans le jardin..
 
JackieChan a dit:
donc je ressens moins la pression financière que quelqu’un au SMIC qui ne voit pas son salaire évoluer.
Le Smic évolue tous les ans. Contrairement au salaire des cadres qui peut rester fixe pendant plusieurs années.
 
niklos a dit:
Le Smic évolue tous les ans. Contrairement au salaire des cadres qui peut rester fixe pendant plusieurs années.

Oui, bien sûr, je sais que le SMIC est revalorisé automatiquement chaque année, et heureusement. Ce que je voulais dire, c’est : si jamais ce n’était plus le cas, on se retrouverait dans une situation comparable à celle de certains cadres dont le salaire peut rester figé pendant plusieurs années.

Dans ce contexte, je faisais le parallèle avec les retraites : les petites retraites devraient être augmentées systématiquement, parce que leurs bénéficiaires ont vraiment besoin de cet argent pour vivre. À l’inverse, les retraites plus élevées n’ont pas forcément besoin d’augmenter chaque année, surtout si la personne n’a plus d’enfants à charge, ni de conjoint dépendant, et qu’elle dispose déjà d’un reste à vivre confortable.

L’idée serait donc de moduler en fonction du reste à vivre réel une fois les besoins essentiels couverts.
Le problème, c’est que calculer ça de manière équitable risque vite de devenir une usine à gaz, avec en plus des effets d’aubaine. C’est pour ça qu’on pourrait peut-être rester sur des critères simples, comme la présence ou non de personnes à charge, qui est facile à prendre en compte et reflète des situations concrètes.
 
Je tout à fait d'accord sur la conclusion : c'est utopique.
 
JackieChan a dit:
L’idée serait donc de moduler en fonction du reste à vivre réel une fois les besoins essentiels couverts.
Tout ça n'est pas une ode à la "réussite", à l'investissement dans son boulot, etc.
C'est un choix de société certes mais faut en avoir conscience.
Certains te retorqueront aussi que l'équité, c'est le rôle de l'impôt ..
 
Dernière modification:
niklos a dit:
Je tout à fait d'accord sur la conclusion : c'est utopique.
Règle simple :

Gel annuel des revalorisations uniquement pour les retraités :

1. Ayant une retraite “élevée” (au‑delà d’un certain seuil défini par l’administration), et


2. N’ayant pas de personnes à charge (enfants, conjoint dépendant, personnes handicapées à charge, etc.).



Le reste, comme moduler précisément selon le reste à vivre ou les charges exactes, risquerait de devenir une véritable usine à gaz.
 
Al56 a dit:
Tout ça n'est pas une ode à la "réussite", à l'investissement dans son boulot, etc.
C'est un choix de société certes mais faut en avoir conscience.

Ce n’est pas toujours le mérite qui détermine ce qu’on gagne. Souvent, le revenu dépend beaucoup de la position sociale ou familiale au départ, des opportunités disponibles et du capital (argent, réseau, éducation) qu’on peut mobiliser. Je suis d’accord qu’il faut encourager le mérite, mais je ne sais pas trop comment le faire de manière juste dans la pratique.
 
En effet. C'est déjà beaucoup plus simple. La question de l'équité d'une telle mesure se pose tout de même.
 
Al56 a dit:
Certains te retorqueront aussi que l'équité, c'est le rôle de l'impôt ..
encore faut il que l'équité ne soit pas un nivellement par le bas ....
 
Buffeto a dit:
encore faut il que l'équité ne soit pas un nivellement par le bas ....

Différencier le niveau d'augmentation des pensions par rapport au niveau de la pension, c'est plus équitable ? Pas sur. Ça favorise pas particulièrement de vouloir bien gagner sa vie quand on travaille. Mais peut-être que j'ai l'esprit mal placé...
 
JackieChan a dit:
Règle simple :

Gel annuel des revalorisations uniquement pour les retraités :

1. Ayant une retraite “élevée” (au‑delà d’un certain seuil défini par l’administration), et


2. N’ayant pas de personnes à charge (enfants, conjoint dépendant, personnes handicapées à charge, etc.).



Le reste, comme moduler précisément selon le reste à vivre ou les charges exactes, risquerait de devenir une véritable usine à gaz.

Tout cela me parait très malsain. Dans le mot assurance retraite il y a assurance. Les prestations dépendent de ce qui est versé. C'est parce qu'on a cassé bien trop ce lien qu'on a les problèmes actuels. Les prestations doivent avant toute chose dépendre du montant cotisé. Et demain, par capitalisation, du montant épargné.

Il ne faut pas mélanger cette logique assurantielle avec ce que l'impôt (pas les cotisations) peut financer : un filet de sécurité.
 
Axiles a dit:
Tout cela me parait très malsain. Dans le mot assurance retraite il y a assurance.
Au contraire c'est cohérent : c'est l'assurance d'avoir des revenus décents à la retraite, dans tous les cas de figure, pour tous les parcours de vie. Une assurance, c'est pas la garantie de toucher le jackpot alors qu'on a pas eu d'accident.

Si on a un problème de financement, ce qu'il faut vraiment préserver c'est la garantie que tout le monde s'en sorte.
 
Philomene a dit:
Au contraire c'est cohérent : c'est l'assurance d'avoir des revenus décents à la retraite, dans tous les cas de figure, pour tous les parcours de vie. Une assurance, c'est pas la garantie de toucher le jackpot alors qu'on a pas eu d'accident.

Si on a un problème de financement, ce qu'il faut vraiment préserver c'est la garantie que tout le monde s'en sorte.
Ce n'est pas le sujet. C'est juste que ça doit être financé par l'impôt, pas par les cotisations sociales. Le débat public crève de ces mensonges comptables, comme celui qui consiste à planquer le déficit des retraites dans les dépenses d'éducation.

Commençons par avoir un débat honnête, les conclusions sont un autre sujet. Là c'est un sujet de comptabilité à la Enron, pour planquer la réalité des chiffres. Aux Français de décider s'ils veulent justement subventionner ça ou ça, mais ça la réalité ne doit pas être maquillée.
 
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