Appel à témoignages concernant le taux d'usure

MDacier a dit:
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Et ??? Hors Paris, le décrochage est celui de la "baisse" de l'augmentation...On parle d'"atterrissage" ...En l'état, sur une année glissante,on est encore sur une augmentation des valeurs vénales...+ 2 à 3 points...Ceci écrit, il y aura indéniablement une correction de quelques points d'ici à la fin de l'année...
 
Le salaire moyen en France est passé de 25 000 a 38 500 en 20 ans
 
Il y aura déjà une correction inévitable à prévoir du fait de la sortie du marché des investisseurs locatifs pour qui la hausse des taux et des contraintes (limitation des hausses de loyers, obligations de mises aux normes et diagnostics en tous genres, hausse de la taxe foncière...) rend les opérations peu (voire pas) rentables.

Pour ceux qui acquièrent leur résidence principale, la correction sera due aux problèmes de solvabilité des ménages les plus fragiles résultant de la hausse des taux d'intérêt et du niveau élevé des prix de l'immobilier.
 
MDacier a dit:
Le salaire moyen en France est passé de 25 000 a 38 500 en 20 ans
Il était question, ici, de comparer 1997 et 2022..
Smic horaire 1997 => 6,02 €, Smic Horaire 2023 : 11,27€ ...soit une hausse de 87 %...Les salaires moyens suivent, peu ou prou, l'évolution du Smic horaire...Ils sont même légèrement valorisés...Depuis 1997, le salaire moyen a donc quasiment doublé...
 
Les experts économiques sont plutôt d'avis qu'une hausse du SMIC n'a surtout un impact que sur les salaires proches du SMIC.
Une revue de littérature montre quune
hausse de 1 % du Smic se traduit par une hausse de 0,25 % du salaire moyen de base ...
 
MDacier a dit:
Les experts économiques sont plutôt d'avis qu'une hausse du SMIC n'a surtout un impact que sur les salaires proches du SMIC.
Une revue de littérature montre quune
hausse de 1 % du Smic se traduit par une hausse de 0,25 % du salaire moyen de base ...
Ils vont être contents d'apprendre qu'ils sont quatre fois mieux augmentés que le reste des salariés les "smicards"...;)
Soyons précis et tournons-nous vers l'INSEE
=> Salaire net annuel moyen en équivalent temps plein - semble des salariés - série arrêtée , 1997 => 18 439 €, => Salaire net annuel moyen en équivalent temps plein - semble des salariés - série arrêtée , 2020 => 30 240 € Pour les deux dernières années, l'augmentation moyenne annuelle des salaires est de 3%...Le salaire net annuel moyen tutoiera donc les 32000 pour 2022...et approchera les 33 k€ en 2023...Bref, pour la période 1997 - 2022, le salaire net annuel moyen EQTP a donc pris 75 %...Il n'a effectivement pas doublé...et son augmentation n'est pas loin de suivre celle du smic...75 versus 87 %...
 
En 1997, le taux moyen des emprunt s'élevait à 6,57 %, à 33 % de taux d'effort un salarié "moyen", 1500€ mensuels, pouvait donc emprunter aux alentours de 70 k€ sur 25 ans...Le même salarié, 25 ans plus tard, peut emprunter 180 k€ sur la même durée, en empruntant,juste en dessous du taux d'usure,...s'il trouve un prêteur...O tempora, ô mores ! Même à 6%, on ne retrouvera jamais les valeurs d'antan...puisque la capacité à emprunter de notre salarié "moyen" a mécaniquement augmenté en raison de la hausse de ses revenus, 2600 € mensuels..Elle a quasiment doublé...=> 130 k€...
 
A 1,07 % début 2022, le taux moyen d'un emprunt immobilier franchissait la barre des 2,00 % fin 2022, pour se situer à présent autour de 2,25 %.

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svprets a dit:
Ils vont être contents d'apprendre qu'ils sont quatre fois mieux augmentés que le reste des salariés les "smicards"...;)
Absolument pas.
Une augmentation légère du Smic n'a presque aucun impact pour beaucoup de travailleurs au Smic.

Je cite un rapport d'experts du Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie:

"L’augmentation du revenu disponible qui résulte d’une hausse de 1 % du SMIC est très faible.
Elle est même nulle dans les cas d’une personne seule travaillant à mi-temps et d’un couple mono-actif à plein temps. Dans ces deux cas, l’augmentation du salaire net est exactement compensée par la diminution du RSA et des allocations logement."
 
MDacier a dit:
A 1,07 % début 2022, le taux moyen d'un emprunt immobilier franchissait la barre des 2,00 % fin 2022, pour se situer à présent autour de 2,25 %.

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Et ??? Ce chiffre de 2,25 % est aujourd'hui désuet...La moyenne des emprunts à 25 ans qui sont distribués "flirtent" avec les 3%...Bon nombre d'établissements vont même cesser de prêter dans l'attente de la "mensualisation" du taux d'usure...
 
svprets a dit:
Bon nombre d'établissements vont même cesser de prêter dans l'attente de la "mensualisation" du taux d'usure...
Comme du reste Boursorama qui dépasse le taux d'usure sur tout les profils....
 
MDacier a dit:
Les experts économiques sont plutôt d'avis qu'une hausse du SMIC n'a surtout un impact que sur les salaires proches du SMIC.
Une revue de littérature montre quune
hausse de 1 % du Smic se traduit par une hausse de 0,25 % du salaire moyen de base ...
Soyons pragmatiques...
Hausse du SMIC sur la période 1997 à 2022 => 87 %
Hausse du revenu moyen sur la période 1997 à 2022 => 75 %
L'augmentation du SMIC horaire est donc légèrement supérieure à celle du revenu moyen...Je ne comprends donc pas cette assertion qui précise que "la hausse d'1 % du SMIC ne représente que 0,25 % de celle du salaire moyen"...puisque ce dernier représente tout juste le double...Ca ne se vérifie pas sur les 25 dernières années...
Par ailleurs, il n'y a pas d'effet "mécanique" de la hausse du SMIC sur les autres salaires, effectivement... puisque, seul le SMIC est revalorisé, "mécaniquement", à raison de l'inflation et de l'indice des prix de la consommation... C'est une évidence, par contre, que la négociation annuelle, entre employeur et employé, repose, outre les critères de performance, sur la revendication, légitime, a minima, d'un alignement de l'augmentation du salaire à raison du taux d'inflation...
 
le taux moyen global a fin décembre 2022 sur le crédit immobilier est de 2,04%.

On est en train de compiler les dernières données mais on part sur une croissance du crédit immobilier sur 2022 de +5,5% en variation annuelle alors que 2021 était une année exceptionnelle et la plus importante historique en niveau de crédit immobilier.

Mais les banques ne prêtent plus depuis des mois et attendent la prochaine augmentation du taux d'usure.
 
Bonjour,
Triaslau a dit:
On est en train de compiler les dernières données mais on part sur une croissance du crédit immobilier sur 2022 de +5,5% en variation annuelle
Il faudrait préciser de quoi il s'agit :

=> Variation en nombre de crédits :
+ Acceptés
+ Mis en force (= réalisés = mis à disposition pour leur totalité même si déblocages partiels)

=> Variation en volume (= €) de crédits :
+ Acceptés
+ Mis en force

=> Variation en encours (= €) de crédits :

Cdt
 
En l'état, les chiffres sur lesquels la BDF communique sont les suivants :

* première source de données => [lien réservé abonné]

Il est à noter, ici, que le suivi mensuel cesse au 30/9/2022...!!!!

* seconde source de données => [lien réservé abonné]

Il est encore à noter, ici, que la publication de la BDF insiste sur le caractère ou "révisé" ou "provisoire" de cette projection "annuelle" de la production 2022 de crédits à l'habitat...Il vous suffit de consulter la page 2 du Stat-Info pour le constater...La BDF communique donc sur un dernier trimestre "révisé" et estimé...!!!

Travailleriez-vous au cœur du réacteur pour être si bien renseigné sur l'état des encours au 31/12/2022 ??? Si tel est le cas, et parce qu' il n'y a pas de problème de distribution de crédits à l'habitat, pour quel motif, votre gouverneur a-t-il accepté, après un volte-face remarquable !!!, de mensualiser le taux d'usure à compter du 1/3/2023 ????
 
En l'état, les chiffres sur lesquels la BDF communique sont les suivants :

* première source de données => [lien réservé abonné]

Il est à noter, ici, que le suivi mensuel cesse au 30/9/2022...!!!!

* seconde source de données => [lien réservé abonné]

Il est encore à noter, ici, que la publication de la BDF insiste sur le caractère ou "révisé" ou "provisoire" de cette projection "annuelle" de la production 2022 de crédits à l'habitat...Il vous suffit de consulter la page 2 du Stat-Info pour le constater...La BDF communique donc sur un dernier trimestre "révisé" et estimé...!!!

Travailleriez-vous au cœur du réacteur pour être si bien renseigné sur l'état des encours au 31/12/2022 ??? Si tel est le cas, puisqu'il n'y a pas de problème de distribution de crédits à l'habitat, pour quel motif, votre gouverneur a-t-il accepté, après une volte-face remarquable !!!, de mensualiser le taux d'usure à compter du 1/3/2023 ????
 
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L'estimation avancée signifie simplement que la projection a été fait sans l'ensemble des déclarations mais il y en a suffisamment pour faire une estimation.

Le suivi ne s'est jamais arrêté, la remise de l'état CREDITHAB est obligatoire et mensuelle (remise avant le dernier jours de chaque mois), le tableau est rempli jusqu'à novembre ==> [lien réservé abonné]

Aristide a dit:
Bonjour,

Il faudrait préciser de quoi il s'agit :

=> Variation en nombre de crédits :
+ Acceptés
+ Mis en force (= réalisés = mis à disposition pour leur totalité même si déblocages partiels)

=> Variation en volume (= €) de crédits :
+ Acceptés
+ Mis en force

=> Variation en encours (= €) de crédits :

Cdt
c'est bien entendu en stock d'encours, le nombre de crédit a assez peu de sens. La production de crédit on l'a déjà c'est 15 GEUR sur le trimestre, ce qui permet de faire des estimations, en fonction du niveau attendu de renégociations / crédits remboursés.

je cite "L'estimation avancée sur décembre pour les nouveaux crédits à l'habitat indique une poursuite de la remontée du taux d'intérêt moyen, qui atteindrait 2,04 %, et une production mensuelle CVS de ces crédits à 15,0 Mds€. Sur l'année, le taux de croissance de l'encours des crédits à l'habitat s'établirait à +5,5 %."

Mais effectivement, en moyenne de croissance annuelle on avait 5,9% en octobre, 5,7% en novembre, on aura surement -30% en décembre ! en attendant la remontée des taux d'usure !
 
Triaslau a dit:
c'est bien entendu en stock d'encours,

Sur l'année, le taux de croissance de l'encours des crédits à l'habitat s'établirait à +5,5 %."

Mais effectivement, en moyenne de croissance annuelle on avait 5,9% en octobre, 5,7% en novembre, on aura surement -30% en décembre ! en attendant la remontée des taux d'usure !
SI cette statistique concerne les encours elle ne reflète pas forcément ni la réalité de la demande exprimée ni la réalité de la demande demande acceptée puisque l'encours à une date donnée est égal à :

Encours = (encours fin m-1) + (mises à disposition de m) - (remboursements normaux de m) - (remboursements anticipés de m).

Si l'encours progresse cela signifie seulement que les mises mises à dispositions réelles excèdent les remboursement qu'ils soient normaux ou anticipés.

Cdt
 
svprets a dit:
Et ??? Ce chiffre de 2,25 % est aujourd'hui désuet...La moyenne des emprunts à 25 ans qui sont distribués "flirtent" avec les 3%...Bon nombre d'établissements vont même cesser de prêter dans l'attente de la "mensualisation" du taux d'usure...
Je confirme, les banques ont bite réagis et actuellement, après quelques négos, la banque me propose un taux nominal de 2,80% pour un prêt d'une durée de 15 ans.
 
Personne ne doute de la remontée d'informations...Bien au contraire, elle est même très utile, cette remontée d'informations......Nous le verrons plus bas...Je précisais juste que le tableau de suivi est arrêté au 30/9/2022...=> [lien réservé abonné]...

Vous noterez, par ailleurs, que le suivi de la production du Crédit Logement affiche -12 % au T2 2022, 6 37 % au T3 2022 => cf diaporama en ligne => [lien réservé abonné]... Mais c'est "peanuts" dans le débat puisque Crédit Logement ne cautionne "que" 20 à 25 % des encours...

Les notaires ont, eux-aussi, fait part de leur inquiétude, dès la fin de l'été, d'avoir à faire face à un accroissement, sensible, des refus de prêt...Mais, là encore, méfions-nous !, puisque nous avons affaire, très certainement, à des professionnels à la botte des sociétés de courtage...!!!

Peu importe...Centrons-nous sur les information et les données de la BDF que vous reprenez à votre compte...Nul doute qu'elles sont fiables les données de la la BDF...tout comme sa communication l'est...

J'en reprends, comme vous, deux assertions :
  • "Le taux de croissance annuel de l'encours des crédits à l'habitat s'inscrit à +5,7 % en novembre, après +5,9 % en octobre." => N.B. => Aristide a raison...On joue sur les mots...
  • "Hors renégociations, en rajoutant les toutes premières estimations pour décembre, la production de crédits nouveaux cumulée sur l'année ressortirait à 218,4 Mds€, soit un plus haut historique en dehors de l'exceptionnelle année 2021, à laquelle 2022 est inférieure de 3 % seulement. " => [lien réservé abonné]
On ne peut prétendre connaître un taux de croissance de plus de 5 points et convenir quelques lignes plus bas que la production sera moindre de 3%, à celle antérieure...!!!!! Mais cela relève du détail syntaxique !!!!

Mais, ne soyons pas pinailleurs... et arrêtons-nous aux chiffres !!! Rien que les chiffres !!!
La BDF nous promet 218 Milliards de nouveaux crédits hors renégociations...en 2022...C'est écrit plus haut !!!!! C'est donc indiscutable !!!!
Quid alors de la production des crédits à l'habitait en 2021 sur le tableau de suivi qu'elle met à disposition ?
Un cumul de 279 087 M€ y est facilement identifiable...dont 15,5 % de renégociations, rachats ou regroupements de crédits soit, peu ou prou, 236 Milliards d'euros de nouveaux crédits...=> [lien réservé abonné]

Plutôt qu'une croissance, j'entrevois, ici, une baisse de la production d'au moins 18 milliards...soit, sur une année glissante, quasi 8 % de baisse de production...ou alors la BDF ne sait pas tenir ses comptes et/ou ses tableurs...!!!

Suis même persuadé que cette baisse s'accentuera dans les mois qui viendront...puisqu'il y aura effet retardataire...
 
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