Lexicus
Contributeur régulier
agra07 a dit:Bonjour,
Pour éviter ce genre d'erreur à parfum de scandale (malheureusement, il y en a de pires commises par la justice-assez rarement il est vrai- dans des affaires à enjeu bien plus élevé), une solution judiciaire existe.
Il suffirait tout simplement que les demandeurs sollicitent du juge des référés, dans une première phase, la désignation d'un expert judiciaire pour analyser les conditions du prêt au contradictoire des parties.
Après dépôt du rapport de l'expert, la procédure au fond pourrait démarrer sur des bases plus fiables...à condition bien sûr que l'expert judiciaire soit lui-même parfaitement compétent,(ce que ma petite expérience à démontré, malheureusement, ne pas toujours être le cas!!... mais ceci est un autre débat).
bONJOUR aGRA07
En réaction à vos propos, je ne pense pas que l'expertise judiciaire soit nécessaire pour justifier le recours à une année lombarde. Le calcul est assez simple
Pour des cas complexes, notamment lorsqu'il y a un TEG erroné avec lissage de plusieurs prêts, frais intercalaires, taux variable, etc....pourquoi pas.
Mais l’expertise ne doit pas pour constituer l’unique élément de preuve. L’article 146 du code de procédure civile dispose d'ailleurs qu’en «*aucun cas une mesure d’instruction ne peut être ordonnée en vue de suppléer la carence de la partie dans l’administration de la preuve*».
Et puis, ce que vous dîtes sur les compétences des experts judiciaires est assez vrai. J'en connais d'ailleurs un dans ma région mandaté par une banque dans des expertises unilatérales. On retrouve parfois son nom dans les décisions de justice
Quelqu'un qui m'avait dit qu'il ne croyait pas à l'utilisation d'une année lombarde dans mon cas, sans même m'avoir demandé les tableaux d'amortissement!!!!
Et il me réclamait quand même 3 600 € pour reconstituer la matrice.....
Moi aussi qui ait eu une malheureuse expérience de l'expertise judiciaire, je dis "attention", pas forcément utile, pas forcément viable, et pas forcément intègre!