Bonjour,
Lexicus a dit:
C'est ce que je dis. Il n'est pas question du TAEG dans cette partie de l'article, et le III qui correspond aux crédits à la consommation n'évoque pas cette notion de la décimale.
L'on vous a déjà expliqué que, concernant le TAEG (actuariel) des crédits à la consommation (à l'origine) cette notion de "Rapport entre la durée de l'année civile et celle de la période unitaire" est inutile puisque ce "rapport" ne servait qu'à calculer un TEG (proportionnel) des crédits immobiliers et professionnels en multipliant ce "rapport" par le taux périodique calculé par actualisation des échéances.
Inversement le TAEG est calculé directement en actuariel annuel; cette notion de décimale sur ce "rapport" n'a donc pas à être "évoquée" dans ce cas.
En revanche, ainsi qu'également expliqué antérieurement, l'annexe au décret N° 2002-927 du 10 juin 2002 et à celui N° 2011-135 du 1er février 2011
(***) précise bien dans <<Remarques - alinéa "d" >> :
"Le résultat du calcul est exprimé avec une exactitude d'au moins une décimale".
(***) JO du 11 juin 2002 - page 10358)
Et cette règle qui - bis répétita - ne concernait, à l'origine, que le TAEG des crédits à la consommation a été extrapolée par les tribunaux au TEG des crédits immobiliers et professionnels (pour les offres de prêts antérieures à la réforme du 1er octobre 2016 - Désormais, pour les crédits immobiliers (pas les professionnels) la règle est la même puisque c'est aussi un TAEG qui est calculé).
Pour les TEG des anciens crédits immobiliers et professionnels l'on a donc deux règles sur les décimales:
+ L'une sur "le rapport entre la durée de l'année civile et celle de la période unitaire" qui résulte du décret N° 85-944 du 4 septembre 1985 (JO du 8/09/1985 - page 10389).
+ L'autre - de par l'extrapolation des tribunaux - de l'annexe aux deux décrets de 2002 et 2011 ci-dessus évoqués.
Et sur tous les TAEG l'on a la règle de l'annexe au décret N° 2002-927 du 10 juin 2002 et à celui N° 2011-135 du 1er février 2011 qui précise bien dans <<Remarques - alinéa "d" >> : "Le résultat du calcul est exprimé avec une exactitude d'au moins une décimale".
"Le rapport entre la durée de la durée de l'année civile et celle de la période unitaire" est donc de (365/(365/12)) = 12 juste sans aucune décimale".
Je partage votre position, mais on regrettera que ce n'est pas celle de la Cour de Cassation.
???
Je ne sais d'où vous sortez cette affirmation ???
Je ne vois pas la notion de la décimale dans le III de l'article. Elle se trouve par contre dans le II qui concerne notammement les crédits immobiliers
Relire annexe aux décrets de 2002 et 2011 ci-dessus cités
Le crédit concerné ne serait-il pas un crédit permanent ou assimilé ?
Non il s'agit d'un prêt personnel. J'ai consulté l'annexe du décret. Le taux débiteur journalier est celui généralement retenu dans les découverts en compte courant. Le taux débiteur aurait dû logiquement correspondre à la périodicité des versements qui est mensuelle.
Un crédit permanent (encore appelé crédit renouvelable) fonctionne comme un prêt personnel s'il n'y a pas de mises à dispositions fractionnées et/ou de nouveaux tirages sur la ligne accordée.
Mais, juridiquement parlant, ce n'est pas un prêt personnel et le TAEG se calcule autrement.
Du fait de ce taux journalier - sauf erreur grossière de votre banque - j'ai la quasi certitude qu'il s'agit d'un crédit permanent/renouvelable.
Je vous invite à relire votre offre/contrat de prêt.
Rien ne semble obliger l'indication d'un taux de période dans les crédits conso.
Non....et pour cause..........il est calculé directement en actuariel annuel.
Par contre, par application de la formule, je trouve un TAEG légèrement différent.
???
Vérifier la nature du prêt en cause et l'utilisation de la bonne méthode.
A cela s'ajoute 4 jours de décalage entre le calcul des intérêts et le déblocage des fonds (intervenu 4 jours après le calcul des intérêts de la 1ère mensualité selon le tableau d'amortissement)
Le TEG/TAEG se calcule au moment de l'offre de prêt afin de permettre la comparaison entre différentes banques; à ce stade la date de mise à disposition des fonds ne peut pas être prise en compte puisqu'elle n'est pas connue.
agra07 a dit:
Ah bon, la Cour de Cassation contesterait que le rapport 12mois/1mois soit égal à 12 ?
Etonnant!!!!
Non; pas étonnant.........inexact.
Ce n'est pas ce que dit Aristide...
Voir nouvelles explications ci-dessus.
Cdt