Actions en justice pour taux calculé sur année lombarde (360 jours)

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" la Cour de cassation qui examine en droit, mais non en fait, les décisions prononcées en dernier ressort par les juridictions du premier degré ou par les cours d’appel"

Pour des question de formalisme certains annulent des PV et d'autres sortent de prisons

sauf revirement après 3 arrêts consécutifs Cass. Civ. 1ère, 19 juin 2013, n°12-16651 /Cass. Civ. 1ère, 17 juin 2015, n°14-14326/ Cass. Civ 1ère, 15 juin 2016, n°15-16498.,

Je garde espoir!
 
valentino600cbr a dit:
" la Cour de cassation qui examine en droit, mais non en fait, les décisions prononcées en dernier ressort par les juridictions du premier degré ou par les cours d’appel"

Pour des question de formalisme certains annulent des PV et d'autres sortent de prisons

sauf revirement après 3 arrêts consécutifs Cass. Civ. 1ère, 19 juin 2013, n°12-16651 /Cass. Civ. 1ère, 17 juin 2015, n°14-14326/ Cass. Civ 1ère, 15 juin 2016, n°15-16498.,

Je garde espoir!

Comme beau d'entre nous
 
valentino600cbr a dit:
Sauf en ce qui concerne le formalisme du contrat et le sort d'une clause abusive.

Pourriez vous préciser ?

Merci

Cdt
 
Aristide a dit:
Pourriez vous préciser ?

Merci

Cdt

Depuis un arrêt rendu le 19 juin 2013, il est établi que les banques, lorsqu’elles prêtent à un consommateur, doivent calculer les intérêts du prêt sur la base d’une année comptant 365 ou 366 jours et non 360 jours.Le 17 juin 2015, la Cour de cassation a réaffirmé ce principe.Il est également acquis que le calcul des intérêts sur la base de l’année lombarde est sanctionné par :
l’annulation de la clause du contrat de prêt qui prévoit le taux d’intérêt, et
le remplacement de ce taux par le taux de l’intérêt légal
 
Dernière modification:
Ben...oui...

Mais en quoi l'analyse faite par ce cabinet d'avocat est bonne

"Sauf en ce qui concerne le formalisme du contrat et le sort d'une clause abusive."

Cdt
 
je n'ai pas dit que l’analyse était bonne.

C'est mon interprétation mais:

la Commission des clauses abusives avait préconisé, dès 2005, de bannir « les clauses ayant pour objet ou pour effet, de permettre à l’établissement de crédit de calculer les intérêts sur une année de 360 jours ».

La nullité de la stipulation des intérêts conventionnels est fondée sur une inexactitude du taux, en ce que les intérêts ont été stipulés sur 360 jours et non pas sur 365 jours.
Le taux de l’intérêt conventionnel mentionné par écrit dans un prêt consenti à un consommateur ou un non professionnel doit, comme le TEG, être calculé sur la base de l’année civile de 365 jours.

clause abusive entraîne la nullité de la clause. Une clause abusive est réputé non écrite.

le fait que dans le contrat il soit mentionné que l’intérêt est calculé sur 360 jours il y a nullité de stipulation intérêt.

je me répète mais après tout pour des questions de formalisme certains annulent des PV et d'autres sortent de prisons
 
J'ai lu avec beaucoup de curiosité cet article

valentino600cbr a dit:
Bonjour à
[lien réservé abonné]
Il semblerait que d'après eux, nous n'avons aucune chance de gagner en cassation puisque certains juges ne donnent pas un bon jugement.

On sent bien à l’analyse de ces décisions l’amalgame malheureux commis tant par les juges du fond, que la Première Chambre civile de la Cour de cassation, qui confondent calcul du TEG et détermination conventionnelle du taux d’intérêt, au point d’écrire, à tort, que le taux d’intérêt conventionnel… se calcule. Mais plus surprenant encore, est la sanction de la déchéance des intérêts conventionnels, qui peut avoir un sens en ce qui concerne la présentation d’un TEG inexact, alors que l’application de l‘année lombarde, limitée aux seules mensualités « brisées », est sans conséquence significative sur le coût du crédit.

Est-ce que l'on sait si ce bureau d'avocats travaille pour des banques?
 
lebelge a dit:
Est-ce que l'on sait si ce bureau d'avocats travaille pour des banques?

La réponse est dans la question :-)

D'ordinaire, on ne lit ce genre de commentaire que dans des revues juridiques spécialisées en matière bancaires, et écrites par des juriste pro-banques.

L'allusion à la sanction disproportionnée se retrouve dans de nombreux argumentaires des Avocats de banque qui vont même jusqu'à invoquer le CEDH pour jouer les Calimero.

Qu'il s'agisse d'un contentieux d'aubaine, dont acte. Mais où est le problème ? Les Avocats sont là pour défendre les intérêts de leurs clients, pas pour rendre la justice, ce qui est le travail des magistrats.

Qui peut s’apitoyer sur une banque, à part la banque elle-même ?

Pour rappel, le sauvetage du LCL, qui est la banque qui a systématiquement inséré la fameuse clause des 360 jours dans tous ses contrats, a couté au contribuable la bagatelle de plus de 14 milliards d'euros.

Alors non, on ne va pas faire aux justiciables qui osent exploiter une erreur des banques le coup de la morale et du "ce n'est pas bien".

Bizarrement, lorsque les mêmes banques facturent des commissions aussi diverses que variées, et qu'elle ne font aucun cadeau en matière de dépassement de découvert, ce serait normal, mais lorsqu'ils s'agit de sanctionner leurs erreurs, ce serait injuste ?

Cdt,

Dimitri
 
Il faut d’abord rappeler :

1) - Qu’aucun texte législatif ou réglementaire n’interdit le calcul lombard pour les intérêts compris dans les échéances (si vous en trouver un nous sommes preneurs)

2) - Que le calcul sur l’année civil a été introduit par le décret 2002-927 du 10 juin 2002 modifié/complété par le décret 2011-135 du 01/02/2011 et ne concernaient que le TAEG des seuls prêts à la consommation.

Ce sont les tribunaux qui en extrapolé au calcul des intérêts compris dans l’échéance et au TEG

C’est ce que dit ce cabinet d’avocats par ces termes : « conduit à l’application d’une norme totalement prétorienne »


D’où sa remarque :

Or, le principe de séparation des pouvoirs devrait conduire les magistrats à appliquer la norme et non pas la créer.

Sans que l’on parvienne à identifier clairement la doctrine sous-jacente à la création de cette norme prétorienne, la Première Chambre civile de la Cour de Cassation va s’emparer des principes posés pour le TEG, pour l’appliquer à la clause lombarde, consistant à calculer les intérêts sur une année théorique de 360 jours au lieu de 365 jours.

Cette position de la Première Chambre civile, qui bénéficie au seul consommateur est troublante, en ce qu’elle conduit à l’application d’une norme totalement prétorienne assortie d’une sanction qui l’est tout autant.

Or, le principe de séparation des pouvoirs devrait conduire les magistrats à appliquer la norme et non pas la créer.

La question qui vient naturellement à l’esprit est : cet écart est-il à ce point déterminant, que s’il avait été connu du consommateur lors de l’émission de l’offre, il aurait négocié autrement, ou contracté avec une autre banque ? Une réponse négative s’impose, avec d’autant plus d’évidence, pour des crédits immobiliers contractés sur des durées de 15 à 20 ans.

Et par ricochet, on peut se demander s’il est légitime ou même équitable de sanctionner par la déchéance des intérêts l’application d’une clause 360 aux intérêts intercalaires.

Rien ne semble justifier, en droit, comme en fait, une sanction aussi disproportionnée.

Il semble à l’équipe de Vivaldi-Chronos que les banques subissent un « contentieux d’aubaine », qui ne repose sur aucune logique de sauvegarde de l’ordre public économique, ni sur aucun fondement juridique.

Les banques qui, volontairement ou non, font des erreurs doivent en subir les conséquences; c'est normal.

Mais sur le fond je maintiens que cette analyse est une bonne analyse; je la trouve même objective et pleine de bon sens.

Et j'ai même un pressentiment tout à fait personnel et qui n'engage que moi; je ne serais pas du tout étonné qu'un nouveau texte législatif et/ou réglementaire vienne, un jour prochain, mettre bon ordre à ce "capharnaüm" (C'est mon petit doigt qui me l'a soufflé):sourire:

Cdt
 
Dernière modification:
Toute précision législative/réglementaire est la bienvenue.
Je crois qu une tentative de précision rétroactive a déjà été censurée par le conseil constitutionnel le. Espérons donc que cette précision ne soit pas rétroactive cette fois ci.
 
Aristide a dit:
Les banques qui, volontairement ou non, font des erreurs doivent en subir les conséquences; c'est normal.

Mais sur le fond je maintiens que cette analyse est une bonne analyse; je la trouve même objective et pleine de bon sens.

Et j'ai même un pressentiment tout à fait personnel et qui n'engage que moi; je ne serais pas du tout étonné qu'un nouveau texte législatif et/ou réglementaire vienne, un jour prochain, mettre bon ordre à ce "capharnaüm" (C'est mon petit doigt qui me l'a soufflé):sourire:

Cdt

Bien sûr, il n'appartient pas au juge de créer la loi, vous avez parfaitement raison, et il est exact que sur ce point, le commentaire est justifié.
Mais les exemples de création sous couvert d’interprétation des textes sont légion, et ce dans les domaines du droit les plus variés.
Et n'oublions pas que les contrats de banque sont des contrats d'adhésion, dont les clauses ne peuvent être modifiées (je parle des clauses, pas des conditions d'emprunt).

Donc pour une fois qu'une erreur profite au plus faible, il n'y a aucune raison de ne pas en profiter.

Et après tout, si cette jurisprudence est injustifiée, je gage que le lobby bancaire saura parfaitement se manifester pour faire adopter une modification législative à son profit...

Ce qu'il a déjà fait à plusieurs reprises en matière bancaire (je pense en particulier à l'article du code de commerce interdisant en pratique de mettre en cause la responsabilité de la banque en cas de faillite d'une société, ou encore à la réforme permettant à la banque de continuer à poursuivre la caution même lorsqu'elle oublie de déclarer sa créance à la procédure collective).

En attendant, il serait dommage de se priver de cette possibilité.

Cdt,

Dimitri
 
Dimitri.B a dit:
Bien sûr, il n'appartient pas au juge de créer la loi, vous avez parfaitement raison, et il est exact que sur ce point, le commentaire est justifié.

Nous sommes bien d'accord.

Mais les exemples de création sous couvert d’interprétation des textes sont légion, et ce dans les domaines du droit les plus variés.

Concernant le TEG nous en avons encore un exemple que, personnellement je trouve anormal pour ne pas dire scandaleux.

Très souvent l'on peut lire dans d'attendus que les textes le concernant sont d'ordre public.

Or si l'on lit bien le code de la consommation dans sa partie législative le TEG est traité :

+ Dans le livre III: Endettement
++ Au titre Ier : Crédit
+++Au Chapitre III: Dispositions communes aux chapitres Ier et II
++++ A la section I : Le taux d'intérêt
+++++A la Sous section 1 : Le taux effectif global

Or si l'on se reporte à l'article 313-17 de ce même code l'on peut lire :

"Les dispositions des chapitres Ier et II et de sections 2 à 8 du chapitre III du présent titre sont d'ordre public."

Or, ainsi que rappelé ci-dessus, le TEG est traité :

+++Au Chapitre III:

++++ A la section I : Le taux d'intérêt
+++++A la Sous section 1 : Le taux effectif global

=> Donc étant dans la "section 1" et non pas dans les "sections de 2 à 8"
=> Suivant ce code de la consommation les textes traitant du TEG NE SONT PAS D'ORDRE PUBLIC

Nous avons un parlement bicamériste qui passe des semaines et des mois a préparer, discuter, amender avant de voter des textes.

Dès lors pourquoi et comment des messieurs/mesdames avec de belles robes appelés magistrats peuvent ils déclarer le contraire de ce que prévoit un texte voté par le parlement et inscrit "dans le dur" dans code de la consommation ? (Il a même été revu/réécrit il y a quelques mois et sur ce point rien n'est changé)

Et n'oublions pas que les contrats de banque sont des contrats d'adhésion, dont les clauses ne peuvent être modifiées (je parle des clauses, pas des conditions d'emprunt).

Je ne suis pas d'accord.

Toutes les banques ne fonctionnent pas de la même façon mais dans le cas le plus critique elles pourraient avoir des conditions générales (éventuellement déposées au rang des minutes d'un notaire) qui sont donc "contrat d'adhésion".

Mais avec, en parallèle, des conditions particulières qui "collent" aux accords passés avec le client/emprunteur.

L'exemple le plus fréquent est la clause de remboursement anticipé souvent négociée; si elle n'est pas dans les conditions générales mais directement dans les conditions particulières il n'y a pas de problème puisqu'elle correpond aux accords passés.

Mais si elle figure dans les conditions générales et qu'elle ne corresponde pas aux accords passés la clause qui convient est alors introduite dans les conditions particulières.

Et je n'ai pas besoin de vous rappeler que les conditions particulières l'emportent sur le conditions générales.

Par ce biais, quelle que soit la clause concernée, l'emprunteur peut donc négocier son contrat point par point; il n'est donc pas/plus un contrat d'adhésion.

Et après tout, si cette jurisprudence est injustifiée, je gage que le lobby bancaire saura parfaitement se manifester pour faire adopter une modification législative à son profit...

A mon avis çà ne va pas manquer/tarder d'arriver.

Donc pour une fois qu'une erreur profite au plus faible, il n'y a aucune raison de ne pas en profiter.

Ce qu'il a déjà fait à plusieurs reprises en matière bancaire (je pense en particulier à l'article du code de commerce interdisant en pratique de mettre en cause la responsabilité de la banque en cas de faillite d'une société, ou encore à la réforme permettant à la banque de continuer à poursuivre la caution même lorsqu'elle oublie de déclarer sa créance à la procédure collective).

En attendant, il serait dommage de se priver de cette possibilité.

Comme dirait un avocat : "c'est plaidable"...............on pourrait aussi dire discutable.:sourire:

Première chose s'il y a erreur de la banque, volontaire ou non, et que l'emprunteur subisse un préjudice, elle doit être sanctionnée et le préjudice réparé.

Maintenant supposons les cas suivants qui sont des cas plausibles :

1) - La clause de calcul des intérêts compris dans l'échéance prévoit le calcul lombard sur 360 jours.

Mais il n'y a aucun intérêt intercalaire ce qui fait que ces intérêts compris dans l'échéance et donc le TEG seraient exactement les mêmes qu'avec un calcul en mois normalisé.

=> Il n'y a donc pas de préjudice.

=> Dès lors comment expliquer logiquement mais aussi en droit que soit prononcée la déchéance du droits aux intérêts ?

2) - J'ai, à plusieurs reprises, fait état d'une simulation sur un prêt de 200.000€ amorti sur 240 mois au taux de 3% avec 10.000€ de frais divers.

J'ai fait un double calcul:

+ L'un suivant la méthode "exacte/exacte(= mois 28, 29, 30 ou 31 jours - années de 365 ou 366 pendant le 20 ans - donc plus juste et plus précise que la méthode du mois normalisé)

+ L'autre avec la méthode lombarde.

Au bout de 20 ans la différence d'intérêts payées en plus avec la méthode lombarde est de 4,04€

Admettons qu'il y est erreur.
Mais, dans ce cas le prjudice n'est que de 4,04€ ainsi que le souligne l'analyse du cabinet d'avocat ci-dessus.

=> Dès lors comment expliquer logiquement mais aussi en droit que soit prononcée la déchéance du droits aux intérêts ?

Par ailleurs si l'on compare les deux TEG issus de ce deux calculs la différence n'est sensible qu'à partir de la quatrième décimale.

Or c'est le même texte (décret 2002-927 du 10 juin 2002 qui, à l'origine concernait le TAEG des seuls prêts à la consommation désormais extrapolé aux intérêts et aux TEG par les tribunaux ???) qui prévoit le calcul sur l'année civile............mais aussi une exactitude de 0,01%.

Or, quatre décimales donnent 0,0001% donc 100 fois moins que la limite fixée par ce décret.

=> Dès lors comment expliquer logiquement mais aussi en droit que soit prononcée la déchéance du droits aux intérêts ?

3) - Enfin sur un plan plus global votre raisonnement (je vous prie de m'excuser), c'est "voir par le petit bout de la lorgnette".

Pourquoi ?

Eh bien parce que, de toutes façons, les banques vont faire ce qu'il faut pour présenter un compte d'exploitation le plus largement bénéficiaire possible.

Elle vont donc majorer l'ensemble de leurs facturations si bien que si 1% de leurs emprunteurs les attaquent et obtiennent des indemnisations ce sont 100% des clients, emprunteurs ou non, qui, indirectement les paieront.

Donc vous, moi et les autres............

Cdt
 
Dernière modification:
Bonjour à tous,

Une question à propos de l'année lombarde et des 5 ans.
Je viens d'entendre parler de cette irrégularité, mais j'ai souscris à mon crédit immo en 2011.

J'ai eu une proposition du LCL avec un tableau d'amortissement provisoire émise le 23/08/2011.
J'ai signé le contrat et l'ai posté le dimanche 04/09/2011 au soir après le délai de réflexion de 10 jours afin qu'il soit traité le 05/09/11.

J'ai reçu un nouveau tableau d'amortissement daté du 12/09/2011 suite à une "Modification Financière".
Nous sommes le 20/09/2016, soit 5 ans et 8 jours plus tard. :cri:

Une action est-elle toujours réalisable avec une légère amplitude ?
Ou bien est-ce 5 ans "jour pour jour" ?
A titre indicatif, à partir de quelle date exactement court théoriquement ce délai ?

Si une action est envisageable, mieux vaut passer par les grosses boites genre Exp. Du Crédit ou Altea (mais qu'est ce qu'ils sont chers), ou bien un avocat local (suis de la région deMetz) ?

Merci par avance pour vos réponses ...
 
baal77 a dit:
Bonjour à tous,

Une question à propos de l'année lombarde et des 5 ans.
Je viens d'entendre parler de cette irrégularité, mais j'ai souscris à mon crédit immo en 2011.

J'ai eu une proposition du LCL avec un tableau d'amortissement provisoire émise le 23/08/2011.
J'ai signé le contrat et l'ai posté le dimanche 04/09/2011 au soir après le délai de réflexion de 10 jours afin qu'il soit traité le 05/09/11.

J'ai reçu un nouveau tableau d'amortissement daté du 12/09/2011 suite à une "Modification Financière".
Nous sommes le 20/09/2016, soit 5 ans et 8 jours plus tard. :cri:

Une action est-elle toujours réalisable avec une légère amplitude ?
Ou bien est-ce 5 ans "jour pour jour" ?
A titre indicatif, à partir de quelle date exactement court théoriquement ce délai ?

Si une action est envisageable, mieux vaut passer par les grosses boites genre Exp. Du Crédit ou Altea (mais qu'est ce qu'ils sont chers), ou bien un avocat local (suis de la région deMetz) ?

Merci par avance pour vos réponses ...

Désolé, c'est trop tard, c'était 5 ans à compter de la signature, soit jusqu'au 4 septembre 2016.

Cdt,

Dimitri
 
Oui, c'est discutable, mais encore une fois, l'Avocat défend les intérêts de ses clients, il n'est pas là pour dire ce qui est juste ou pas. En l’occurrence, il s'agit d'appliquer le droit positif, tout simplement.

Et les banques n'ont pas attendu la naissance ce contentieux pour TOUT facturer, parfois de façon tout à fait abusive (mais qui ferait un procès pour une dizaine d'euros facturés abusivement ?).

Cdt,

Dimitri
 
Bonjour,

Dimitri.B a dit:
(mais qui ferait un procès pour une dizaine d'euros facturés abusivement ?)
J'ai eu connaissance d'une affaire devant le Juge de Proximité de Bordeaux (2015) dans laquelle un étudiant a poursuivi la banque pour 70,00 Euros de frais de lettres pour compte débiteur.
Il a gagné le remboursement + 150 euros de "dommages et intérêts".

La banque aurait dû le prendre au sérieux et faire preuve d'un peu moins de suffisance..!
 
Dernière modification:
Bonjour à tous,

J'ai pris un crédit immo en 2013 pour ma résidence principale, à la Caisse d'Epargne pour environ 240K sur 25 ans. Il est clairement stipulé sur le contrat que les intérêts (TEG + taux nominal) sont calculés sur 360 jours. En 2015, j'ai fait analyser mon contrat par différents experts pour recueillir différents sons de cloche. En plus d'être calculé sur 360 jours, un expert judiciaire a calculé qu'en intégrant les frais de domiciliation bancaire, les parts sociales, ainsi que l'assurance habitation, celà engendrait un écart de 0.1% sur le TEG. Globalement, à peu près tous les experts ont conclu à "de graves anomalies" sur mon contrat. J'ai donc choisi d'attaquer ma banque à l'aide d'un de ces cabinets (je ne sais pas si je peux donner le nom, mais j'ai choisi celui qui avait produit l'analyse la plus "fine"). Normalement, mon affaire devrait être jugée courant novembre, j'ai bon espoir sur l'issue (surtout à la lecture de ce forum) mais je me pose malgré tout plusieurs questions :

* Si je gagne en première instance, la banque fera systématiquement appel, non ? De combien de temps cela diffère-t-il la procédure ? Combien ça me coûtera (j'ai une assurance juridique à la GMF)
* Toujours dans ce cas, la loi peut-elle être modifiée en cours de route de façon défavorable ?
* Quels sont les raisons qui pourraient me faire perdre en première instance ? (A priori mon avocat invoque la nullité du TEG sur 360 jours et renforce avec un calcul intégrant tous les frais qui majore le TEG de 0.1%)

Bref, autant tant que ça reste "virtuel" (échéances lointaines), je m'en tapais un peu, autant là, ça se rapproche et ça commence à me préoccuper. J'ai provisionné en cas de défaite et prévu un plan d'investissement en cas de victoire :)

Cordialement,

Bruno.
 
Bonjour,

brunoc a dit:
un expert judiciaire a calculé qu'en intégrant les frais de domiciliation bancaire, les parts sociales, ainsi que l'assurance habitation, celà engendrait un écart de 0.1% sur le TEG.

Il a produit les jurisprudences qui confirment que tous ces éléments doivent être pris en compte pour calculer le TEG ? Si pour les parts sociales il est facile de trouver des arrêts de la Cour de Cassation qui confirment le propos, pour la domiciliation bancaire et l'assurance habitation cela va être moins évident. De plus pour l'assurance habitation il est probable que ce ne soit pas une condition d'octroi du crédit.

* Quels sont les raisons qui pourraient me faire perdre en première instance ? (A priori mon avocat invoque la nullité du TEG sur 360 jours et renforce avec un calcul intégrant tous les frais qui majore le TEG de 0.1%)

Le TEG serait calculé sur 360 jours ????? Votre avocat ou l'expert financier le démontre-t-il ou se contente-t-il de dire que la mention "intérêts calculés sur 360 jours" est suffisante ?
"Renforce avec tous les frais" = il va devoir prouver que ces frais devaient être intégrés et en face de lui le Conseil de la Banque va lui présenter des arguments qu'il faudra contester.

Je ne voudrais pas être l'oiseau de mauvaise augure, mais à lire votre message je ne suis pas aussi optimiste que vous sur l'issue favorable de votre dossier, quant à l'erreur de TEG pour non intégration. Il resterait alors l'application de l'année lombarde, indiquée dans le contrat. Pour certains cela est suffisant.

D'autres peuvent avoir un avis différent.
 
Dernière modification:
Dimitri.B a dit:
Désolé, c'est trop tard, c'était 5 ans à compter de la signature, soit jusqu'au 4 septembre 2016.
Cdt,
Dimitri

Tolérance zéro donc maintenant, ça ne vaut pas le coup d'essayer, sauf à vouloir bêtement perdre les honoraires d'avocat.
C'est bien ça ?
 
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