Toutes les strates de la population sont touchées ou bousculées dans leur vie quotidienne par la crise sanitaire de la Covid-19. Mais, financièrement parlant, les jeunes entrant dans la vie active se retrouvent dans une situation délicate, puisque les opportunités professionnelles sont de fait plus rares actuellement. Ainsi, le panel de 25-34 ans interrogés par l’institut CSA (1) se révèle en premier lieu préoccupé par la situation sanitaire (à 46%) mais le pouvoir d’achat (37%) et l’avenir professionnel (35%) suivent de près.

Près d’une personne interrogée sur deux se déclare touchée financièrement par la crise. Ainsi, à l’image du reste de la population, la crise accélère la fracture du pays : les trois quarts des « jeunes » catégorisés comme provenant d’un milieu plus favorisé parviennent encore à mettre de l’argent de côté. Mais, dans l’ensemble, 64% de cette population de 25-34 ans affirme avoir plus de mal à joindre les deux bouts qu’à l’accoutumée. Ils ont été invités à chiffrer l’argent qui leur manque pour boucler chaque mois « confortablement », sans avoir à se serrer la ceinture. Verdict : 584 euros en moyenne, selon CSA Research. S’ils disposaient de ce pécule supplémentaire, ils le dépenseraient en priorité dans l’alimentation (à 41%), devant la restauration en livraison (34%) et l’équipement mobilier du domicile (30%).

Ce sondage ayant été commandé par l’établissement de crédit Cofidis, ce dernier avance logiquement l’idée du « coup de pouce » que peut représenter le crédit à la consommation face à ses difficultés. 31% des personnes interrogées y ont eu recours lors des 12 derniers mois, et 22% envisagent d’y avoir recours lors des 12 prochains. Mais d’autres 25-34 interrogés utilisent d’autres solutions : une solution subie de découvert bancaire pour 47% d’entre eux, et la nécessité de faire appel à l’aide financière de la famille dans 44% des cas.

Voir aussi notre comparatif de crédit conso

(1) Sondage réalisé par CSA Research pour Cofidis France, par questionnaire auto-administré en ligne du 28 avril au 7 mai 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 1 008 Français âgés de 25 à 34 ans.