L'ASF est l'organisme rassemblant les entreprises de crédit et de services financiers, notamment des banques, proposant du crédit à la consommation, de l'affacturage ou encore du crédit-bail mobilier et immobilier. Elle rappelle dans un communiqué que « si les sociétés financières portent globalement 18,4% du total des crédits au secteur privé français, elles représentent 45,1% des crédits à la consommation des ménages ».

L'année 2024 a enregistré « une forte hausse des saisines de 35% » par rapport en 2023, soit un total de 5.279 dossiers, « reflet d'un recours croissant à ce mode de règlement amiable », selon le rapport annuel du médiateur de l'ASF. Cette évolution est amplifiée à la fois « par l'arrivée de 10 nouveaux établissements ou enseignes » comme adhérents, « par l'importance des litiges liés à la fraude au paiement ou aux escroqueries, et par la défaillance d'entreprises dont les produits faisaient l'objet de paiements échelonnés ou de financement à crédit ».

« Plus de 80% des saisines ont fait l'objet, dans un délai moyen de 78 jours, d'une proposition de solution acceptable par les deux parties. Concrètement, 1,264 million d'euros ont été retournés aux clients », est-il précisé.

« Un dossier sur 3 concerne des faits de fraude au paiement ou d'escroquerie »

« Un dossier sur 3 concerne des faits de fraude au paiement ou d'escroquerie », selon le rapport. Concernant les fraudes aux moyens de paiement et les diverses escroqueries - au faux courtier de crédit, au faux conseiller en investissements ou en cryptoactifs -, le médiateur Gilles Vaysset « salue les efforts faits par les établissements en faveur d'une plus grande information du public sur ces risques », mais souligne que « ces progrès ainsi que les avancées de la réglementation ont pour l'instant au mieux ralenti la progression des cas ». « Réduire ce fléau restera un chantier de longue haleine », a-t-il averti.