Travailler plus pour gagner autant

PepeR a dit:
Policier ... pas des métiers pénibles

fonctionnaires ... donc des privilégiés

Eloge de la pensee complexe.
C'est bien ce qu'on peut entendre et lire un peu partout 🤔
Certains préjugés ont la vie dure , malheureusement 😕
Et on sait pourquoi 😉
 
nono52 a dit:
Bonjour,
De la pénibilité ? En France ? :unsure:
Tu as un exemple de métier où il y a une vraie pénibilité, mesurée et définie pas du déclaratif qui ne veut rien dire.
Il y a de nombreux métiers extrêmement pénibles en France mais la plupart sont exécutés par une main d’œuvre immigrée, exploitée et qui échappe peu ou prou à toute analyse quantifiable.
Voir les chantiers du bâtiment, les travaux agricoles saisonniers, les cuisines, et toute l’armée des pseudos salariés de l’économie « uberisee « .
 
Sans a dit:
Policier, pompier, ramasser les ordures ménagères, faire et entretenir les routes, gardien de prisons .... et même facteur, chauffeur, livreur ...
Ce ne sont pas des métiers pénibles 🤔
Ah mais bien-sûr, certains sont fonctionnaires donc des privilégiés 😱 ça ne compte pas ! 🙄
Bonjour,
Ben non, ce sont les contraintes liés au métier, elles sont connues au départ et si tu interroges tous ceux qui travaillent, tous te diront que leurs conditions de travail sont pénibles sans exception.
Perso, à un époque je faisais des gardes 24/24 sur une semaine et je n'ai jamais considéré que c'était pénible, c'était mon boulot et j'ai dû mal à comprendre aujourd'hui que la moindre contrariété professionnelle et même juste le fait de devoir travailler soit prétexte à vouloir définir une pénibilité et pour quelles raisons ? :unsure:
Pour en faire moins ?
 
nono52 a dit:
Bonjour,
Ben non, ce sont les contraintes liés au métier, elles sont connues au départ et si tu interroges tous ceux qui travaillent, tous te diront que leurs conditions de travail sont pénibles sans exception.
Perso, à un époque je faisais des gardes 24/24 sur une semaine et je n'ai jamais considéré que c'était pénible, c'était mon boulot et j'ai dû mal à comprendre aujourd'hui que la moindre contrariété professionnelle et même juste le fait de devoir travailler soit prétexte à vouloir définir une pénibilité et pour quelles raisons ? :unsure:
Pour en faire moins ?
Il n'y a pas que les gardes 24/24 qui peuvent, je dis bien peuvent être pénibles... Si pas d'intervention, il n'y a que la "gêne de ne pas rentrer chez soi" ou de ne pas disposer de son temps, si garde au domicile. Et ça, oui c'est connu du métier 😉
Il y a la pénibilité liée aux interventions : sur la santé (inhalation, produits toxiques etc ... et les mesures de prévention laissent plus qu'à désirer : lire les études canadiennes 😉), la difficulté liée aux efforts physiques, à la chaleur, avec le poids des tenues etc... Et la difficulté psychologique ....
Bref... Ok c'est connu, mais ça se paye et ça se dédommage et encore quand on ne vous change pas les règles en cours de carrière : du rythme de travail à l'âge de départ à la retraite etc....
J'espère pour vous que vous n'aurez jamais besoin d'eux, si plus personne ne veut en être, ou même si ceux qui viendront vous secourir, à 65 ou 70 ans seront incapables physiquement de vous sortir des flammes, de vous extirper de votre voiture, ou même de vous porter sur une civière...
 
PepeR a dit:
Je pense à la pénibilité classique, maçon sur les chantiers par exemple. Au bout de 40 ans, on doit être usé.

Je pense aussi à l'usure de carrières linéaires. De plus en plus de professeurs des écoles démissionnent. Ne serait-ce pas l'occasion de repenser le métier? De permettre à des gens en milieu de vie professionnelle de devenir professeur des écoles si il y a un besoin à proximité? De permettre à ce maçon de devenir formateur en maçonnerie? D'utiliser les crédits pour la formation continue avec une vraie stratégie?

Je pense à la formation conducteur de travaux d'une très grande école d'ingénieur. Créée au XIXe siècle, elle se basait alors sur des cours du soir par des pairs pour permettre à des ouvriers alors formés a minima par l'école de la Troisième République de monter les grades, jusqu'à être ingénieur. La formation a été repensée il y a dix ans, et se targe d'un taux de poursuite d'études de quasi 100%. Le contenu en a été modifié pour plus d'anglais, de management bullshit et de maths hors de propos. Les horaires sont tout à fait impossibles pour un salarié ou un parent. Bilan, la formation ne forme plus du tout mais sélectionne. Les étudiants ne sont plus des professionnels kinenveulent mais des fils à papas capables de sortir 8000e par an pour ensuite ne pas savoir gérer un chantier.

Je pense aussi à toutes ces petites mains, souvent immigrées, dans l'agriculture et la restauration.

Repenser "les temps professionnels" permettrait de soulager un peu le prétexte convenu des 35h qui hérisse le poil des entrepreneurs et celui de la fatigue du travailleur manuel (parfois cheminot mais sans le charbon) arrivés les 60 ans, des antiennes politiquement opposées et hypocrites.
En parlant de professeur, vous ne pouvez pas imaginer le temps que j'ai perdu en classe quand j'étais au collège ou au lycée à recopier le cours du tableau alors qu'on aurait pu le lire chez nous et faire des exercices en classe, j'ai encore le souvenir de la craie du tableau qui écrivait des lignes et des lignes jusqu'à remplir complètement le tableau et parfois les élèves les plus lents qui se plaignaient que le professeur commençait à effacer le début du tableau. Ok c'est des heures de cours mais elle est où la valeur ajoutée là-dedans ? Je sais pas si c'est toujours le cas, je ne suis plus à jour des nouvelles méthodes scolaires.
 
JackieChan a dit:
En parlant de professeur, vous ne pouvez pas imaginer le temps que j'ai perdu en classe quand j'étais au collège ou au lycée à recopier le cours du tableau alors qu'on aurait pu le lire chez nous et faire des exercices en classe, j'ai encore le souvenir de la craie du tableau qui écrivait des lignes et des lignes jusqu'à remplir complètement le tableau et parfois les élèves les plus lents qui se plaignaient que le professeur commençait à effacer le début du tableau. Ok c'est des heures de cours mais elle est où la valeur ajoutée là-dedans ? Je sais pas si c'est toujours le cas, je ne suis plus à jour des nouvelles méthodes scolaires.
Écrire + lire + écouter = faire travailler plus de sens donc meilleure mémorisation.
Ça a été scientifiquement prouvé.
 
JackieChan a dit:
En parlant de professeur, vous ne pouvez pas imaginer le temps que j'ai perdu en classe quand j'étais au collège ou au lycée à recopier le cours du tableau
dans mes études supérieures nous avions des cours d'anatomie ( genre 8h par semaine ) .

le prof dessinait des planches anatomiques au tableau avec un talent et un enthousiasme incontestable et tous les autres étudiants en faisaient de même . ça prenait des heures .

moi , je me contentais d'ouvrir le bouquin d'anatomie dans lequel le prof puisait son inspiration créatrice et d'écouter ses commentaires pendant que mes collègues étudiant galéraient à essayer de faire des œuvres d'art ....
 
Études de médecine ?
 
Buffeto a dit:
dans mes études supérieures nous avions des cours d'anatomie ( genre 8h par semaine ) .

le prof dessinait des planches anatomiques au tableau avec un talent et un enthousiasme incontestable et tous les autres étudiants en faisaient de même . ça prenait des heures .

moi , je me contentais d'ouvrir le bouquin d'anatomie dans lequel le prof puisait son inspiration créatrice et d'écouter ses commentaires pendant que mes collègues étudiant galéraient à essayer de faire des œuvres d'art ....
Playboy ? :cool:
 
Sans a dit:
Il n'y a pas que les gardes 24/24 qui peuvent, je dis bien peuvent être pénibles... Si pas d'intervention, il n'y a que la "gêne de ne pas rentrer chez soi" ou de ne pas disposer de son temps, si garde au domicile. Et ça, oui c'est connu du métier 😉
Il y a la pénibilité liée aux interventions : sur la santé (inhalation, produits toxiques etc ... et les mesures de prévention laissent plus qu'à désirer : lire les études canadiennes 😉;), la difficulté liée aux efforts physiques, à la chaleur, avec le poids des tenues etc... Et la difficulté psychologique ....
Bref... Ok c'est connu, mais ça se paye et ça se dédommage et encore quand on ne vous change pas les règles en cours de carrière : du rythme de travail à l'âge de départ à la retraite etc....
J'espère pour vous que vous n'aurez jamais besoin d'eux, si plus personne ne veut en être, ou même si ceux qui viendront vous secourir, à 65 ou 70 ans seront incapables physiquement de vous sortir des flammes, de vous extirper de votre voiture, ou même de vous porter sur une civière...
Le sujet (à propos de la pénibilité) porte sur l'incapacité à faire ou non son travail, les visites périodiques d'aptitudes sont effectuées et prononcent ou non la capacité à travailler.
Tu parles de mieux payer, tu veux dire que la capacité de travailler est lié à la rémunération et non à une aptitude physique, ma question alors est : que vient faire le critère "pénibilité" si en étant mieux payée, la personne peut travailler ? :unsure:
Tu parles des pompiers, tu vois, moi je supprimerais tous les pompiers volontaires qui à mon leur action est d'une efficacité relative ( et c'est toi le dit qu'a 65 ans ça deviendrait compliqué pour secourir les personnes en difficultés) pour n'avoir que des pompiers professionnels pour effectuer des tâches et secours seulement indispensables.
 
nono52 a dit:
Tu parles des pompiers, tu vois, moi je supprimerais tous les pompiers volontaires qui à mon leur action est d'une efficacité relative ( et c'est toi le dit qu'a 65 ans ça deviendrait compliqué pour secourir les personnes en difficultés) pour n'avoir que des pompiers professionnels pour effectuer des tâches et secours seulement indispensables.
Il y a quasi 80% de pompiers volontaires en France, c'est pas demain que tu les remplaces par des professionnels.
 
Al56 a dit:
Il y a quasi 80% de pompiers volontaires en France, c'est pas demain que tu les remplaces par des professionnels.
oui, je suis d'accord mais pour quels résultats ? (loto, tournoi de foot, déménagements, etc .......)
C'est anormal que la France ne se dote pas d'un corps d'élite professionnel de sapeurs pompiers.
 
Budget de la brigade de sapeurs pompiers de Paris, le bâtiment étant sous-évalue, un demi-milliard.

Pour 10% de la population et 1% du territoire.

Il faudrait donc, en prenant un ratio territorial pour arriver à sauver mamie au fin fond de la Creuse en moins d'un quart d'heure, une cinquantaine de milliards.

Les bilans d'activité des SDIS sont publics et l'activité loto des pompiers est plutôt minoritaire, pas besoin de renforcer la démagogie ambiante mais plutôt de soutenir les braves volontaires.
 
nono52 a dit:
oui, je suis d'accord mais pour quels résultats ? (loto, tournoi de foot, déménagements, etc .......)
C'est anormal que la France ne se dote pas d'un corps d'élite professionnel de sapeurs pompiers.
ça serait beaucoup plus cher avec un maillage plus lache donc des temps d'intervention rallongées.
Quant à supprimer des interventions, dites le aux gens qui appellent !
 
Vous pensez que les politiques publiques sont faites au doigt mouillé? Qu'on peut rallonger un temps d'intervention sans conséquence? Que la question du maillage ne s'est jamais posée?
 
PepeR a dit:
Budget de la brigade de sapeurs pompiers de Paris, le bâtiment étant sous-évalue, un demi-milliard.

Pour 10% de la population et 1% du territoire.

Il faudrait donc, en prenant un ratio territorial pour arriver à sauver mamie au fin fond de la Creuse en moins d'un quart d'heure, une cinquantaine de milliards.

Les bilans d'activité des SDIS sont publics et l'activité loto des pompiers est plutôt minoritaire, pas besoin de renforcer la démagogie ambiante mais plutôt de soutenir les braves volontaires.
Ce ne sont pas les "braves volontaires " que je pointe, c'est notre système obsolète qui est entretenu par nos politiques et certains dirigeants locaux pour leurs petites "convenances personnelles"
"Rien n'avance et on garde tout comme ça"
 
Il règne une certaine démagogie qui consiste à croire qu'en supprimant l'évidente inutilité la France arrivera à rétablir les comptes. "dites le aux gens qui appellent !" Sans compter l'ineptie de la proposition - je serai bien en peine de dire quelque chose aux gens qui appellent les pompiers- c'est bien méconnaître le réel.

Et c'est surtout vain car ce paradigme empêche de penser les choses.

Les " gens qui appellent !" tombent sur un central téléphonique souvent départemental qui filtre les appels en fonction de leur pertinence et de leur urgence. Les moyens d'extinction lourd des incendies sont des réseaux de bornes incendies ou des bâches à eau, dimensionnées en fonction d'un temps d'intervention défini.
 
Al56 a dit:
ça serait beaucoup plus cher avec un maillage plus lache donc des temps d'intervention rallongées.
Quant à supprimer des interventions, dites le aux gens qui appellent !
C'est tout simple, il suffit de facturer l'intervention pour un appel non justifié !
ça se régulera tout seul
 
nono52 a dit:
Ce ne sont pas les "braves volontaires " que je pointe, c'est notre système obsolète qui est entretenu par nos politiques et certains dirigeants locaux pour leurs petites "convenances personnelles"

Ben voyons.

Le complot des maires des communes de 500 habitants qui votent une subvention municipale au SDIS local dans le seul but de participer à la buvette du loto des pompiers.

Renseignez-vous et réflechissez, les deux sont gratuits.
 
Appel non justifié et donc non suivi d'intervention, pas facturé, ça reste au niveau du 18.

Intervention abusive, "Le Figaro précise ainsi qu’en Vendée, cinq types de déplacement dits "de confort" sont facturés 376 euros depuis le 1er juin" 2017.

Pour le reste, articles 322-14 et 222-16 du Code pénal.
 
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