Travailler plus pour gagner autant

nono52 a dit:
Le sujet (à propos de la pénibilité) porte sur l'incapacité à faire ou non son travail, les visites périodiques d'aptitudes sont effectuées et prononcent ou non la capacité à travailler.
Et quand tu n'es plus capable, à cause de la pénibilité de ton travail, c'est maladie et pertes de Primes, puis 1/2 traitement !
nono52 a dit:
Tu parles de mieux payer, tu veux dire que la capacité de travailler est lié à la rémunération et non à une aptitude physique, ma question alors est : que vient faire le critère "pénibilité" si en étant mieux payée, la personne peut travailler ? :unsure:
Parce qu'elle peut perdre une partie de sa rémunération si elle mise en arrêt maladie, et la totalité si déclarée définitivement inapte !
Le risque d'avoir une carrière plus courte à cause de la pénibilité, ou une vie plus courte à cause de la dangerosité ou de l'insalubrité, c'est un choix mais ça devrait être pris en compte par un meilleur salaire ! Et c'est loin d'être le cas !
nono52 a dit:
Tu parles des pompiers, tu vois, moi je supprimerais tous les pompiers volontaires qui à mon leur action est d'une efficacité relative ( et c'est toi le dit qu'a 65 ans ça deviendrait compliqué pour secourir les personnes en difficultés) pour n'avoir que des pompiers professionnels pour effectuer des tâches et secours seulement indispensables.
Tout-à-fait, mais ça va coûter cher, très cher : aujourd'hui environ 40 000 pro et plus de 100 000 volontaires !
Pour financer 140 000 pro, va falloir sacrément augmenter les revenus des départements et donc les impôts locaux !
Quant à l'âge des pompiers en intervention, c'est l'âge de départ à la retraite des pros qu'on est en train de reculer ! 😉
 
JackieChan a dit:
En parlant de professeur, vous ne pouvez pas imaginer le temps que j'ai perdu en classe quand j'étais au collège ou au lycée à recopier le cours du tableau alors qu'on aurait pu le lire chez nous et faire des exercices en classe, j'ai encore le souvenir de la craie du tableau qui écrivait des lignes et des lignes jusqu'à remplir complètement le tableau et parfois les élèves les plus lents qui se plaignaient que le professeur commençait à effacer le début du tableau. Ok c'est des heures de cours mais elle est où la valeur ajoutée là-dedans ? Je sais pas si c'est toujours le cas, je ne suis plus à jour des nouvelles méthodes scolaires.
Une anecdote: il y a une vingtaine d’années j’ai suivi, pour des raisons professionnelles, un stage sur les technologies atm ( telecom ) avec un groupe de quadragénaires comme moi.
Le premier cours a débuté par un exposé interminable sur les horaires de pause, les restaurants conseillés dans le secteur, les conditions d’accès à la salle de ping pong… bon pourquoi pas.
Mais ce qui m’a stupéfait c’est le nombre de stagiaires qui s’appliquaient, règle et stylo 4 couleurs en main, langue légèrement pincée, à tracer sur la page d’un cahier à spirale de jolies marges bien rectilignes, la date du jour en haut à gauche, le nom de l’enseignant sans omettre d’orner la première lettre d’une majestueuse parabole. Y’en a même un qui a lancé un rageur: « pas si vite m’sieur ! » débordé qu’il était par l’avalanche d’infos.
Le syndrome du tableau noir avait marqué à vie ces hommes et femmes et revenait comme un réflexe dans cette circonstance.
Je dis ça sans mépris, je suis de cette génération ( même si dans mon jeune âge j’ai suivi 7ne tout autre méthode pédagogique).
BA BE BI BO BA Be Be Be
TA TE TI TO TA Te Te Te
 
A contrario aujourd'hui, les étudiants en formation n'ont plus le moindre papier + stylo et notent tout sur leur ordi ou smartphone/tablette
 
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