Lbp a dit:
Je rejoins un peu hargneux sur l'explication d'Aristide !
Aristide je fréquente tous les jours des clients a qui je te défie de faire ta démonstration !
Je parle bien sur pour la majorité sans un minimum d'intérêt pour ce sujet et de temps je pense que 70% des "gens" ne prendraient pas le temps de lire votre longue démonstration.
Maintenant pour que cela soit plus clair j'avoue ne pas avoir de remède magique a part comparer des offres concrètes des clients...
Bonjour,
Le critère qui reflète la réalité financière est bien le TEG et non pas le coût du crédit, quoi que vous en disiez les uns et les autres.
C'est un indicateur réglementé - peut-être / sans doute encore insuffisamment - qui permet à un consommateur/emprunteur de comparer au mieux différentes offres de prêts
et ce en tenant compte de l'effet temps.
Notez que le coût du crédit est aussi une indication obligatoire et qu'il est encore plus insuffisant que le TEG puisque
ce sont exactement les mêmes critères qui servent à leur calcul sauf que, pour ce dernier,
l'effet temps n'est pas du tout pris en compte.
A ce sujet je vous joins de nouveau deux cas extraits d'un post précédent où je proposais quatre exemples.
Les deux offres donnent un coût du crédit strictement identique.
1) - SVP,
sans le TEG dites moi quelle offre vous auriez retenue ?
2) - Si vous voulez faire une démonstration simple à vos clients vous avez tous le loisir d'utiliser ces deux exemples.
Que ce soit compliqué à comprendre pour des clients, peut-être ?
(Des clients j'en ai moi même reçus et/ou renseignés des milliers voire dizaines de milliers !!!)
Mais, de plus en plus, ils deviennent avisés et cherchent à comprendre ce qui me semble bien normal.
cBanque est aussi là pour les faire avancer dans ce sens.
Mais qu'un professionnel de la banque prenne argument de la complexité, du temps à y passer etc...,pour nier cette réalité financière, semble, pour le moins, surprenant.
Quand quelqu'un cherche à tuer son chien, ne dit-il pas qu'il a la rage ?
Pour la pertinence du TEG par rapport au coût du crédit ne serait-ce pas dans le même ordre d'idée.
Ne trouverait-on pas au TEG tous les défauts possibles et imaginables avec les prétextes "compliqué, pas le temps...etc" mais prétextes qui, en définitive, cachent une autre réalité ?
"Ce qui ce conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément" écrivait Boileau.
Certains détracteurs de la réalité financière du TEG ne défendraient-ils pas cette position parce que, tout simplement, ils ne maîtrisent pas et ont peur de "patauger" en face de leurs clients ???
Mais, à la réflexion, même si le client ne comprenait pas la philosophie du TEG est-ce important ?
Moi, comme tous, j'utilise une une quantité de choses dont je ne connais pas le fonctionnement.
Quand mon GPS me dit de prendre à droite, je tourne à droite et je suis bien incapable de dire - et même, sans doute, de comprendre - comment fonctionne un tel système.
Donc pour le TEG, ce qui me semble important, c'est que l'emprunteur sache que c'est indicateur existe, qu'il est réglementé et que le non respect de cette réglementation est susceptible de lourdes sanctions et ceci même s'il n'a pas les connaissances d'un agrégé en mathématiques.
Je me répète, ce n'est sans doute pas un hasard si de nombres Etats utilisent ce critére - ou un autre similaire - ni si les organisations de consommateurs insistent sur son importance.
Vous dites "
ne pas avoir de remède magique a part comparer des offres concrètes des clients..."
Outre la fait que le contenu du calcul ne soit pas assez strictement défini (reproche tout aussi valable pour le côut du crédit = mêmes critères de calcul), la restriction que je conçois est que le taux d'actualisation soit le taux du crédit.
Il y aurait une méthode qui permettrait de tenir compte à la fois des flux, de l'effet temps et non plus du taux du crédit mais d'un taux supposé de placement des flux de trésorerie par l'emprunteur.
Par convention, ce taux pourrait, par exemple, être le taux du "livret A".
Il ne s'agirait plus alors de calculer un taux mais de calculer une "Valeur Acquise" théorique.
Tous les flux de sorties de trésorie pourraient être supposés placés (au lieu d'être versés au prêteur) avec des intérêts capitalisés à l'année (comme sur le livret A) et il serait alors facile de comparer les diverses "Valeurs acquises" en fin de prêt.
(Attention, l'offre la plus intéressante serait alors celle qui aurait la valeur acquise la moins élevée car, en réalité, les flux de trésorerie utilisés pour ce calcul iraient bien au prêteur et non pas sur un livret A.)
Mais ce procédé aurait aussi ces limites :
+ Les résultats ne seraient comparables que si les capitaux empruntés étaient identiques,
+ Les durées des crédits devraient également être identiques.
Ne pouvant être comparées que des choses comparables, il faudrait créer des produits standardisés, toutes banques confondues, avec des capitaux et des durées imposées, seuls les critères taux, assurances, frais etc...restant des paramètres propres à chaque banque.
Ce n'est certainement pas pour demain.......donc, faute de mieux, gardons le TEG.
NB) - Pour ce qui me concerne, sur le fond, j'arrête là tout échange sur ce sujet.
Quant à la forme de certains propos.....
Cordialement,