paal
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Dit autrement, cela veut dire les conditions sont celles-ci, et c'est notre modèle ; il peut ne pas vous convenir, mais dans ce cas, vus allez voir sur le trottoir d'en face ; cela semble d'ailleurs tellement vrai que certaines enseignes font de la pub sur ce principe, mais que le résultat semble ne pas être probant (du moins dans la pub ...)NSK a dit:Pour tenter de répondre à certaines questions précédentes, malgré une concurrence accrue avec les nouveaux acteurs (Banques en ligne, Orange Bank, Compte Nickel... etc) la tendance actuelle pour les Banques traditionnelles, dont la mienne, est d'avoir un discours de plus en plus ferme face aux clients, du moins en local.
Il me semble donc qu'il faille que votre modèle conserve une certaine souplesse, car autrement, j'ai le sentiment que ces banques là vont aller au devant de mésaventures ...
Lorsque l'on est multdi-bancarisé (et parfois depuis un certain nombre d'années), c'est bien le signe que cet utilisateur bancaire n'aura pas trouvé tout ce qu'il recherchait au même endroit ...NSK a dit:Après la vague de départ des clients vers les nouveaux acteurs, de nombreux clients reviennent vers les Banques traditionnelles (plus rassurantes) ou alors ne se servent des Banques en ligne uniquement comme compte secondaire.
C'est la même chose avec la grande distribution et si je suis fidèle, ce ne sera pas à une enseigne, mais à un type de produit ou de service ...
Il suffit que la centrale d'achat d'une enseigne renouvelle sa gamme, pour que je n'y trouve plus le produit ou le service recherché, et à partir de là, commence l'erreur ...
Et je vais donc rechercher ce type de produit dans une autre enseigne ; pour la banque c'est un peu pareil, puisque la banque est de fait devenue principalement un assureur ...
La encore, je vais tenter de me mettre dans la peau de ce prospect (client potentiel tout de même), et si j'étais reçu de cette manière, il serait difficile que j'en devienne client ; car autant je suis relativement transparent avec les banques chez lesquelles je dispose d'un compte, autant en prospectant pour rechercher un service ou un produit particulier (il ne s'agira pas d'un livret A ou d'un PEL que tout le monde a dans sa besace), vous ne verrez très probablement que le pain de glace de l'iceberg, mais seule la partie qui affleure l'eau ...NSK a dit:Si un client ou un prospect ne souhaite qu'un Taux, il recevra une proposition mais "au prix catalogue". S'il refuse la domiciliation des revenus, il se fera bouler, et pour un prospect, nous lui dirons d'aller revoir sa Banque principale.
Lorsque je vous indique cela, c'est juste un warning de la direction vers laquelle votre banque se dirige ...
Juste pour illustrer mon propos, un banque significative implantée en Principauté de Monaco aura marqué ce type de fermeté, alors que j'étais en compagnie de mon boss ; pour mémoire, mon boss y avait un compte à titre personnel ...
Ca c'était hier (enfin, disons moins de 10 ans) ; aujourd'hui, cet interlocuteur bancaire (numéro 3) a juste quelques millions (et je vous passe le nombre de SSS) d'euros en moins à gérer, et je n'ai même pas eu besoin de pousser très fort pour que cette décision-là soit prise ; elle devenait évidente à la lecture du compte-rendu de visite !!
On va dire que l'on va proposer d'en accepter certains, mais comme vous le soulignez, il faut aussi qu'ils soient réversibles si besoin était ... ; et c'est d'ailleurs ce que vous proposez ....NSK a dit:Pour preuve, les courtiers indiquent dorénavant systématiquement à leurs clients qu'il est quasiment obligatoire de transférer l'assurance habitation (voir automobiles) chez la Banque prêteuse.
Mon conseil pour un client est de faire le dos rond et d'accepter sans trop broncher les produits additionnels de la Banque (produits à marges) et de résilier ces produits 1 an après ni vu ni connu en courrier recommandé sans passer par son conseiller.
Oui, il faut constater qu'une renégociation de taux ne présente plus beaucoup d'intérêt, sauf à se réveiller trop tard !NSK a dit:En cas de future renégociation de taux, le client aura un refus immédiat si la domiciliation n'est plus présente, mais vu les taux actuels.. les renégociations seront très très rares.
NSK a dit:Un Banquier/Conseiller Financier/Commercial se vexe très rapidement, il est en première ligne car c'est votre premier interlocuteur, et l'un de ses rares pouvoir de votre conseiller financier est de soutenir ou détruire le dossier d'un client/prospect si l'entretien se déroule mal.
Nous serons d'accord sur le fait que l'agressivité est mauvaise conseillère, que ce soit d'un côté ou de l'autre ....NSK a dit:Avec mes 25ke nets annuels, mes collègues et moi refusons de nous prostituer et d'être pris en otage par un client au discours agressif. Je me répète, mais face au nombre croissant d'incivilités, la tendance des Banques ces dernières années est de défendre ses conseillers et d'écouter avec beaucoup de sérieux leur discours.
Mais je peux me montrer ferme lorsque, visiblement, on cherche à me marcher sur les pieds alors que j'ai les orteils sensibles et que j'en ai encore besoin pour danser .... ; et là, je peux monter en température !!
Eh oui, le monde est loin d'être parfait, et manque souvent d'équité !!NSK a dit:Concernant les courtiers et leur relation avec les banques, c'est un milieu un peu opaque.
Le siège de ma Banque a par exemple un partenariat avec "Meilleurs Taux" et c'est traité directement avec le siège, qui lui va accepter de se prostituer à certaines périodes, afin que les grands patrons puissent se languir de meilleurs résultats commerciaux en cas d'objectifs non atteints, de sauver leurs places et se verser des primes toujours plus importantes.
Hé hé, il faut de tout pour faire un monde ; marrant ça, ce que l'on refuse au prospect, on finit par le subir lorsqu'il porte une banale étiquette ....NSK a dit:Il est bon que le métier de courtier existe, même s'ils se font doublement commissionner, et leur bonne image de "rendeur de service" et d'avocat auprès de la clientèle est plus floue qu'il n'y parait.
Si vous devez passer par un courtier, allez dans une enseigne nationale connue plutôt que chez la multitude de courtiers sans étiquettes qui se sont multipliés dans nos contrées (et qui disparaissent peu à peu), car ces courtiers traitent directement en local et non avec le siège, et aucun effort hormis le barème catalogue ne sera transmis par le directeur d'agence local (ces apports étant considérés comme des clients "chiants" et sans intérêt qui voudront le beurre, l'argent du beurre et la crémière).
Il faut dire que le tableau que vous avez dressé ne les encourage pas à vous rendre visite ; alors ils vous envoient un émissaire ....NSK a dit:Les clients qui passent par un courtier car ils n'ont pas "le temps de s'occuper de la négociation de leur crédit", effectivement c'est la phrase bateau que nous avons tous entendu, et n'est que le reflet de certains clients qui ne se sentent pas capables de négocier, ou qui n'ont pas envie de se prendre la tête en bataillant.
Part 2 à suivre