Salaire annuel nécessaire pour vivre.. (et non survivre!)

Quel salaire annuel pour vivre (et non survivre) ?


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buffetophile a dit:
tout ca pour dire que nous n'avons pas tous les mêmes valeurs.............:shades:
Oh oui des rillettes ! MIAM !
 
buffetophile a dit:
o

du coup j'ai essayé de planter de la graine de fromage dans mon jardin mais de manière incompréhensible , elle n'a pas poussé....:ironie:

tu as de la chance, tu aurais pu voir pousser des poissons, vu que les vaches sont nourries à la farine de poissons..... vache, lait fromage..poissons..
 
moietmoi a dit:
vache, lait fromage..poissons..

c'était pas plutôt " veaux, vaches , couvées ......" comme disait cette brave Perrette ?
 
buffetophile a dit:
ok c'est un choix ....

moi niveau cuisine j'adore le steak frites , les fromages bien coulants et le pain frais , je me délecte de raclette ou d'un bon rôti de bœuf ......
En fait, je me suis un peu éloigné de la viande quand j'ai vu la façon dont elle est produite industriellement.
C'est d'ailleurs une des raisons, pour laquelle je vise à réaliser ma propre production (donc moins carné, car la viande est assez difficile à produire).

Ensuite c'est clairement un choix personnel.
Mais au final c'est un façon de devenir financièrement indépendant! :ange:
 
gunday a dit:
C'est d'ailleurs une des raisons, pour laquelle je vise à réaliser ma propre production (donc moins carné, car la viande est assez difficile à produire).

C'est vrai que tuer le petit veau qui vient de naître pour manger un bon veau orloff, c'est moyen ! (Ah mince, il faudrait que je tue le cochon pour le bacon en plus ! Tsss)
 
Capach a dit:
C'est vrai que tuer le petit veau qui vient de naître pour manger .................

si c'est le veau d'or, ca règle définitivement le problème de combien gagner pour vivre, au prix de l'or actuel, mêm un petit veau suffirait....
 
gunday a dit:
Ensuite c'est clairement un choix personnel.

nous sommes d'accord sur ce point

Mais au final c'est un façon de devenir financièrement indépendant! :ange:

sur ce point j'ai beaucoup plus qu'un gros doute ..................
 
buffetophile a dit:
sur ce point j'ai beaucoup plus qu'un gros doute ..................
Ce serait possible de détailler?
Juste voir si j'ai oublier des morceaux dans mes perspectives.

Merci!
 
gunday a dit:
Ce serait possible de détailler?
!

déjà pour jardiner il faut au minimum avoir un .....jardin ( ce qui signifie du terrain ayant une certaine valeur immobilisé ) puis entre l'achat des outils , l'achat des graines , des plants , des vêtements pour jardiner , des gants , du matériel de prévention et de soins( ampoules , lumbagos , douleurs musculaires liées à l'activité ) etc....

je ne suis pas sur que ca ne revienne pas au moins aussi cher que d'acheter ses légumes au petit producteur du coin .
 
buffetophile a dit:
déjà pour jardiner il faut au minimum avoir un .....jardin ( ce qui signifie du terrain ayant une certaine valeur immobilisé ) puis entre l'achat des outils , l'achat des graines , des plants , des vêtements pour jardiner , des gants , du matériel de prévention et de soins( ampoules , lumbagos , douleurs musculaires liées à l'activité ) etc....

je ne suis pas sur que ca ne revienne pas au moins aussi cher que d'acheter ses légumes au petit producteur du coin .
Je vais essayer de répondre brièvement.
Ce n'est pas forcément le lieu idéal pour décrire toute l'idée.

Au niveau du terrain, il y a des régions où celui-ci est très abordable.

Concernant les outils, la plupart des outils basiques se trouve pour pas trop cher en magasin spécialisé. Pour le prix d'un smartphone, vous avez largement de quoi vous équiper intégralement. (y a pas mal d'outil d'occasion sur les brocantes & autres, donc potentiellement moins cher)
Les graines, effectivement nécessite de l'investissement la première année.
Mais en général, avec un choix initial judicieux, et un peu de doigté, vous arrivez dés la première année à faire vos propres graines.
Les plants, pareils que les graines.
(bien que des marchés d'échange de graine soit une autre solution peu couteuse)

Des vêtements pour jardiner?
Je pense quand même qu'ils sont moins couteux que les vêtements pour travailler. Et en prime, vous n'aurez pas de remarque de votre pommier, si votre pantalon est tâché! ;)
Le matériel de prévention et de soin, il est également possible de le faire pousser. Les simples répondent à la majorité de la bobologie.
Il faut juste faire attention, car la phytothérapie est de l'automédication à part entière, donc à ne pas mélanger avec d'autres médicaments.
Il y a aussi des techniques pour éviter de se détruire soi-même (le fait de se baisser sur les jambes plutôt que sur le dos est la plus réputé).
Il y a aussi des techniques de culture pour éviter les gestes fatiguant. Typiquement les techniques de non labour (évite de retourner la terre), de paillage permanent (limite fortement les arrosages, les binages, ...) et bien d'autres.

Donc au final, différentes techniques qui permettent de faire beaucoup en faisant peu.
 
gunday a dit:
Donc au final, différentes techniques qui permettent de faire beaucoup en faisant peu.

pas du tout .....

ce que tu viens de nous décrire est très intéressant mais nécessite un extrême savoir-faire qui n'est pas à la portée du 1er venu ....

de plus il ya le facteur temps ....tu nous parles par exemple d'acheter des outils sur des brocantes ....ok grosso modo ca fait combien d'après midis perdus à courir les brocantes ?

personnellement je suis allé UNE fois à une brocante .ok c'est bon "je suis venu , j'ai vu , je n'y retournerai pas" aurait dit un certain jules C................:ironie:
 
buffetophile a dit:
ce que tu viens de nous décrire est très intéressant mais nécessite un extrême savoir-faire qui n'est pas à la portée du 1er venu ....
Dans tous les cas, pour gagner sa vie en étant autonome (le jardin, la bourse, artisan) il faut un savoir-faire qu'un initié peut considérer comme "extrême". Ayant un jardin, les informations de notre compagnon forumeur ne me semble pas "extrême".
Par contre quand j'en lis certains sur la bourse etc, là oui, c'est "extrême" pour moi ;)
 
buffetophile a dit:
ok grosso modo ca fait combien d'après midis perdus à courir les brocantes ?
Là c'était un exemple pour trouver des outils encore moins cher qu'en magasin traditionnel.
Perso je trouve que les prix des outils sont loin d'être prohibitifs, donc je préfère ne pas me fatiguer. (et puis comme tu dit, les brocantes, c'est sympa, mais surtout de loin! :))
En moins cher, il y a aussi la récupération. Une grande partie des mes outils m'ont été donnés par des personnes ne s'en servant plus, cause de doublon, d'âge avancé...

Takakak a dit:
Dans tous les cas, pour gagner sa vie en étant autonome (le jardin, la bourse, artisan) il faut un savoir-faire qu'un initié peut considérer comme "extrême".
J'aurais même envie d'ajouter dés qu'on s'intéresse un peu à un domaine, et qu'on le pratique régulièrement, on devient rapidement un expert (du moins au yeux d'un néophyte).
Par exemple une de vos passions, disons au hasard, vous aimez le curling. Tentez d'expliquer le curling à quelqu'un qui n'y connait absolument rien, il va vous prendre pour un expert. (remplacez curling par finance, potager, aviation, ...)

Takakak a dit:
Ayant un jardin, les informations de notre compagnon forumeur ne me semble pas "extrême".
Par contre quand j'en lis certains sur la bourse etc, là oui, c'est "extrême" pour moi ;)
Je suis pareil pour certains commentaires sur la bourse! ;)
Et même encore dans le potager, certains ont des approches tellement différentes que je ne comprends pas. Et pourtant je me renseigne beaucoup sur les différentes technique existantes.
Mon but est comme en finance : faire le minimum tout en ayant un rendement élevé. D'où mon intérêt pour une approche dividende pour la bourse, et l'utilisation de technique telle que le non-labour pour le jardin.
 
Ce dépend de:
* où on vit (capitale, grande ville ...)
* combien on a en patrimoine, en particulier la résidence principale
* quelle est la composition du foyer
* si on a un CDD, un CDI ou un poste de fonctionnaire
* si sa famille habite dans la même région
* si on a besoin d'une voiture au quotidien
* si on vit dans une région agréable ou non
...
 
Je suppose que le sujet est récurrent.

Pour ma part, je compte m'arrêter quand j'aurais atteint un niveau me permettant d'être libre dans le temps et l'espace. Cette approche m'a permis de mieux définir mes besoins et donc de mettre en place différentes stratégie pour atteindre mon objectif (optimiser mes dépenses, diminuer les gaspillages, organiser mes déplacements...)
 
pruls a dit:
Je suppose que le sujet est récurrent.

Pour ma part, je compte m'arrêter quand j'aurais atteint un niveau me permettant d'être libre dans le temps et l'espace. Cette approche m'a permis de mieux définir mes besoins et donc de mettre en place différentes stratégie pour atteindre mon objectif (optimiser mes dépenses, diminuer les gaspillages, organiser mes déplacements...)

bonjour, je souhaite que vous arriviez à vos objectifs; tant en ce qui concerne le niveau que vousvoulez, que de conserver cette volonté;

j'ai croisé, cotoyé, très bien connu, des personnes qui n'ont jamais su s'arreter... et qui on donc connus divers méfaits du surmenage;
fortune faite à 35 ans, le rythme contuinait, et la course est menée par l'ambition ou l'habitude, ou la peur de la solitude;
Les méfaits sont violents: divorces, problème de santé.. suicides sont au rendez vous; ( il est vrai que c'était du temps ou en France on ne valorisait que "entreprendre" et l'argent roi , 1980-1990 et les happy few).., je préfère de loin l'ambiance actuelle.
 
C'est une de mes craintes et j'ai pour cela essayé de prendre des repères.

Le seuil de pauvreté en est un (environ 900€ en France), le revenu médian (autour de 1500€), le revenu à partir duquel le bonheur n'augmenterait plus vraiment (5000€).

Mais au delà du revenu, il y a la manière dont il se forme (salariat, rente, revenus d'investissement...) qui n'est pas neutre dans la perception du bonheur.

Avec mon aspiration à plus de liberté en terme de temps et d'espace, il est clair que l'obligation d'être derrière un bureau 8h par jour ne me convient pas.

Donc avec un salariat mieux choisi et moins contraignant et les fruits de quelques investissements pour un revenu entre 1500€ et 5000€ se trouve la combinaison de mon bonheur :)
 
pruls a dit:
le revenu à partir duquel le bonheur n'augmenterait plus vraiment (5000€).

là encore , c'est très personnel ....

connaissez vous le jeu de Monopoly ( je suppose que oui ) lorsqu'on a les 4 gares , les oranges , les jaunes et les bleues qu'est ce qui nous pousse à vouloir y ajouter des maisons et des hôtels à votre avis ?

dans la vraie vie je pense que c'est pareil ...

quand on arrive à un certain niveau de patrimoine , ne plus avoir d'objectifs me paraitrait pénible à vivre


donc on se fixe un objectif et quand celui ci est en passe d'être atteint on se demande déjà ce qu'on va pouvoir créer de plus ( surtout quand on a une âme d'entrepreneur )

Mais au delà du revenu, il y a la manière dont il se forme (salariat, rente, revenus d'investissement...) qui n'est pas neutre dans la perception du bonheur.
)

c'est quoi le bonheur ? ...là encore c'est super personnel à définir.....
 
buffetophile a dit:
connaissez vous le jeu de Monopoly ( je suppose que oui ) lorsqu'on a les 4 gares , les oranges , les jaunes et les bleues qu'est ce qui nous pousse à vouloir y ajouter des maisons et des hôtels à votre avis ?

dans la vraie vie je pense que c'est pareil ...
Personnellement, je ne me comporte pas de la même manière dans un jeu et dans la vie.

buffetophile a dit:
quand on arrive à un certain niveau de patrimoine , ne plus avoir d'objectifs me paraitrait pénible à vivre

Personnellement, mes objectifs ne sont pas tous patrimoniaux.

buffetophile a dit:
donc on se fixe un objectif et quand celui ci est en passe d'être atteint on se demande déjà ce qu'on va pouvoir créer de plus ( surtout quand on a une âme d'entrepreneur )
On peut créer et entreprendre de bien d'autres manières que par la vie professionnelle.

buffetophile a dit:
c'est quoi le bonheur ? ...là encore c'est super personnel à définir....
Certes.
Par exemple: supposons que vous avez un revenu et un patrimoine assez satisfaisant. Mais vivez-vous où vous voulez ? Vivez-vous de la manière que vous voulez ? Etes-vous satisfait dans votre travail ? Dans votre famille ? Auprès de vos amis ? Soignez-vous bien votre santé ? Etes-vous en accord avec vos valeurs ?
Ces éléments influent sur le bien-être, non ?
 
Je m'appuie sur l'étude [lien réservé abonné]mentionné dans l'autre sujet pour définir les 5k.

On avait à l'époque déjà discuté le bout de gras. Il s'agit d'un repère, pas d'une vérité. Je ne crois pas que l'essentiel se situe dans la définition du bon chiffre.

Pour le monopoly, il s'agit d'un jeu où le but est d'être le dernier à jouer. Je te propose de jouer à l'ile interdite où tout le monde gagne ou perd en groupe. Il s'agit d'un jeu coopératif.

Pour la question d'avoir un objectif, il n'est pas forcément financier. Par exemple, développer la pédagogie Montessori en France peut être un objectif qui une fois atteint, ne rendra pas plus riche financièrement.
Un entrepreneur sera surement efficace pour atteindre cet objectif et je pense qu'il peut y trouver du plaisir.

Pour se fixer un tel objectif, il faut avoir conscience de pouvoir le faire. On nous répète à longueur de radio, de TV, de journaux que seul le fric compte.
Il faut également avoir les moyens de s'engager dans cette voie. Si on n'arrive pas à boucler les fins de mois, on a d'autres priorités (Maslow, tout ça).

L'argent est donc bien un moyen et non une fin.


Enfin, si je puis me permettre, si on peut s'accorder sur la subjectivité de la définition du bonheur, il me semble qu'on peut également s'accorder sur le fait que la société ne nous aide pas à construire notre propre définition.
A l'école c'est "si tu as des bonnes notes tu seras heureux". Ensuite si tu as pas de travail tu seras malheureux. Après il faut que tu aies un gros salaire pour partir en vacances au ski, à la mer (on nous fait le coup tous les ans en été et en hivers).
Fin bref.
Perso j'ai eu vachement de mal à m'orienter vers des études qui me correspondaient et autour de moi, beaucoup ont subit leur orientation. D'autres ont carrément lâché l'école parce qu'ils n'y voyaient pas d'intérêt pour eux...
 
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