Capach a dit:
Le problème réside principalement dans le fait qu'il devient général :
- Voiture Dacia pas chère,
- TGV au service minimum,
- Voyages en avion minimalistes,
- Alimentation mal-bouffe, etc.
Là on mélange plusieurs type différents de low-cost.
La Dacia par exemple n'est pas low cost que la qualité, mais sur l'innovation. En gros, on prend des technologies basiques dont l'amortissement a déjà été effectué et où il ne reste juste à rentabiliser la production. Donc moins cher. On évite les gadget électronique couteux, et on obtient une voiture pas cher et plutôt fiable.
A côté, on parle des avions minimalistes (dont l'age et l'absence d'entretien peut se révéler problématique) ou de la mal bouffe qui là fait partir du low cost sur la qualité, donc une autre approche du principe.
Donc le problème du low cost n'est pas dans sa généralisation mais dans les abus qui sont cautionnés en son nom (ne pas entretenir un avion, ce n'est pas du low cost, c'est de la bêtise)
buffetophile a dit:
tu escomptes te nourrir avec la production de ton jardin ?
Bien entendu.
Takakak a dit:
Beaucoup le font déjà... vous rajoutez quelques poules et pintades nourries avec les déchets du jardin

On ne va pas pousser le bouchon jusqu'à l'auto-suffisance, on pourrait aussi installer une éolienne par exemple
Les turboliennes sont plus adaptés aux installations individuelles. Pour l'auto-suffisance, c'est un de mes objectifs.
Un peu comme l'indépendance financière, c'est le but ultime, de là à y arriver...
buffetophile a dit:
il travaille de nuit alors il passe tous ses après midi dans son jardin ( c'est donc hyper chronophage ) ....il doit dépenser 10 fois ce que je dépense en consommation d'eau pour l'arroser et au final s'il récolte de quoi se nourrir un mois sur une année c'est déjà énorme .....
sans compter les périodes dans lesquelles il soigne ses lumbagos d'effort ....
bref vivre de son jardin si c'était possible à l'époque de Jean jacques Rousseau ( il faut cultiver son jardin ) , ne me semble aujourd'hui au mieux qu'un aimable passe-temps ....
J'ai actuellement un potager que j'arrose quasiment pas. De plus, j'ai jamais réussi à vider mon récupérateur d'eau, alors que j'arrose la pelouse, les arbres, et si j'ai le courage, le potager (mais lui est géré en amont, donc n'a pas besoin d'eau).
Et encore je suis qu'au début de mes essais.
Mon approche s'oriente de plus en plus vers la permaculture. En clair, le gros du boulot est fait par les plantes, moi je me contente du minimum : je plante, j'entretien un peu (1h/jour max) et je récolte.
Pour faire un comparatif, c'est comme un investissement :
Vous pouvez par exemple louer un logement en mauvais état à un mauvais payeur et tout les mois être obligé de réclamer, menacer, ..
Ou alors louer un logement en bonne état à un bon locataire, en prenant les bonnes garanties et tout se passe avec un effort réduit.
Personnellement, dans le potager je vise le second.
En 1 an, j'ai réduit ma masse de travail dans le potager, simplement en automatisant certaines tâches : je ne retourne plus la terre, met des plantes permanentes, paille au lieu d'arroser, associe les plantes entre elles (maïs et haricots par exemple).
Et au lieu de tout régenter, je m'adapte : cette année, une nouvelle herbe est en train de pousser : la Cardamine.
2 solutions, soit je l'arrache car c'est une mauvaise herbe (herbe que je n'ai pas planté). Soit je vérifie ce que c'est, voit que c'est consommable, et en profite pour l'intégrer dans mon alimentation.
Pour information, ça remplace bien la salade, mais un peu plus fatiguant à laver...
Au passage, j'ai une surface de potager faible, mais malgré de joli échec (les tomates principalement), j'ai réussi à produire assez pour consommer régulièrement (beaucoup de barbecues pour les courgettes et le maïs par exemple).