niklos
Modérateur
Staff MoneyVox
Histoire d'étayer un peu ce que je viens de dire, voici un passage d'un article sur la démographie du Muséum National d'Histoire Naturelleniklos a dit:Nous sommes trop, la natalité DOIT baisser, il en va de la survis de l'espèce et, à plus court terme, de notre mode de vie.
Donc nous faisons le bon choix en ayant moins d'enfants... Ce qui condamne le système par répartition qui, de toutes façons, est mauvais et inégalitaire.
Si la famille de très petite taille devient un modèle dominant de façon durable, avec une fécondité moyenne inférieure à deux enfants par femme, la population mondiale, après avoir atteint le niveau maximum de dix milliards d’habitants, diminuerait inexorablement jusqu’à l’extinction à terme.
Mais un autre scénario est possible dans lequel la fécondité remonterait dans les pays où elle est très basse pour se stabiliser à l’échelle mondiale au-dessus de deux enfants. La conséquence en serait une croissance ininterrompue, et à nouveau la disparition de l’espèce à terme, mais cette fois par surnombre. Si l’on ne se résout pas aux scénarios catastrophes de fin de l’humanité, par implosion ou explosion, il faut imaginer un scénario de retour à terme à l’équilibre.
source [lien réservé abonné] (notamment les 2 derniers paragraphes.)
L'autre piste évoqué par l'article est l'évolution du mode de vie...
Quoiqu'il en soit, et concernant la retraite par répartition, elle est pensée pour fonctionner dans un système ou il y a plus d'actifs que d'inactifs. La tendance actuelle est plutôt vers une diminution de la part d'actif. Et il est improbable que ça s'améliorent sur le long terme. Peut-être à un court moment lorsque l'ensemble des "baby boomer" décèderont (et, soyons clair, je ne reproche strictement rien à cette génération) mais ça ne devrait pas durer.