Rémunération secteur de la gestion de patrimoine

pacmanl a dit:
Je considère que c'est une perte d'argent pour l'administration.
non, c'est un gain, lui permettant de sous payer la majorité des professeurs....
historiquement , c'est vrai,
 
moietmoi a dit:
non, c'est un gain, lui permettant de sous payer la majorité des professeurs....
historiquement , c'est vrai,

C'est une façon de voir les choses. Il faudrait "sectoriser" les concours en empêchant les agrégés d'enseigner aux mêmes conditions que les certifiés avec l'obligation d'enseigner dans le supérieur. Ça serait déjà plus "juste".

CAPES = Collège et lycée
Agreg = Enseignement supérieur
 
pacmanl a dit:
C'est une façon de voir les choses. Il faudrait "sectoriser" les concours en empêchant les agrégés d'enseigner aux mêmes conditions que les certifiés avec l'obligation d'enseigner dans le supérieur. Ça serait déjà plus "juste".
certes, il faudrait donc plus de professeurs certifiés, rendre la profession plus attractive-rémunérations, évolutions..et c'est justement pour éviter ce type de mesure que l'on a autorisé l'enseignement secondaire, aux agrégés de l'université........cela évite une augmentation générale des professeurs....on tourne en rond...
 
moietmoi a dit:
certes, il faudrait donc plus de professeurs certifiés, rendre la profession plus attractive-rémunérations, évolutions..et c'est justement pour éviter ce type de mesure que l'on a autorisé l'enseignement secondaire, aux agrégés de l'université........cela évite une augmentation générale des professeurs....on tourne en rond...

En soit la mesure pourrait être prise au vu du nombre de candidats dans chaque concours chaque années. Il y'aurait moins de places à l'agrégation et plus de places pour les professeurs certifiés sans toucher à la rémunération de chacun.

La profession souffre d'une baisse de prestige énorme, ce n'est plus quelque chose de fantastique d'être "professeur" par rapport à avant.

Au niveau de la rémunération, à mon humble avis, c'est pas énorme mais la qualité de vie à côté est tout de même un énorme avantage. En plus de la sécurité de l'emploi. Je ne dis pas que c'est un métier de "faignants", ce n'est pas pas le cas, mais mis à part les premières années la charge de travail ne doit pas être si difficile à supporter (une fois que l'ensemble des cours sont préparés et qu'il ne reste que des mises à jour à y apporter, que l'installation au poste de titulaire est acquise...).
 
Je disais plus haut que le problème ne vient pas des professeurs, mais des ordres donnés: exemple de correction du brevet pour la phrase suivante, dans la dictée;

Lorsque j'ai passé le brevet, en dictée j'aurais eu 0/20 , à toute la dictée si j'avais osé écrire:

"ils avait du mangé un morceau de pin".
Mais actuellement voici les instructions:
On segmente le texte en 6 unités sur 1 point chacune. Ces unités ne correspondent pas forcément aux phrases.
On compte 1 point pour faute de grammaire, 0,5 point pour une faute d'orthographe lexicale.

Ex: "ils avait du mangé un morceau de pin".

Grâce à la segmentation en unité, cette phrase correspondant à une unité, l'élève aurait 0 sur 1 à l'unité,


Bref il ne perd que 1 point....... les profs de français doivent aussi comprendre les maths.....
 
moietmoi a dit:
Je disais plus haut que le problème ne vient pas des professeurs, mais des ordres donnés: exemple de correction du brevet pour la phrase suivante, dans la dictée;

Lorsque j'ai passé le brevet, en dictée j'aurais eu 0/20 , à toute la dictée si j'avais osé écrire:

"ils avait du mangé un morceau de pin".
Mais actuellement voici les instructions:
On segmente le texte en 6 unités sur 1 point chacune. Ces unités ne correspondent pas forcément aux phrases.
On compte 1 point pour faute de grammaire, 0,5 point pour une faute d'orthographe lexicale.

Ex: "ils avait du mangé un morceau de pin".

Grâce à la segmentation en unité, cette phrase correspondant à une unité, l'élève aurait 0 sur 1 à l'unité,


Bref il ne perd que 1 point....... les profs de français doivent aussi comprendre les maths.....

C'est certain que c'est pas glorieux...
 
Pour en revenir au sujet de départ et plus précisément au salariat en banque. D'autres personnes peuvent faire apport de leur expérience ?

Il y'a de fortes disparités entre ce que je lis dans le commentaire de Softy et ce qui est écrit sur les différents sites que j'ai consulté. Je crois bien évidemment davantage en l'expérience de cette personne mais d'autres avis me conforteraient.

Sur internet les indication pour un "jeune" sont plutôt de l'ordre de 25k à 35k brut par an de fixe + 10 à 20% de variable (dans variable je comprends primes d'intéressement, participations...) soit environ 27k à 40k brut annuel.
Sur le témoignage de Softy nous sommes plus sur du 23k à 24k brut par an de fixe + 25 à 35% de variable (environ 33k brut annuel).

Merci par avance. Et merci encore Softy.
 
Une anecdote intéressante! Pour l'agrégation de mathématiques , je voulais passer à la fac! Mais quand j'ai vu les statistiques. Les normaliens obtenaient 95 places sur 100.
J'ai vite abandonnée hahha
 
Mathématiques a dit:
Une anecdote intéressante! Pour l'agrégation de mathématiques , je voulais passer à la fac! Mais quand j'ai vu les statistiques. Les normaliens obtenaient 95 places sur 100.
J'ai vite abandonnée hahha

Clairement c'est la voie royale, mais avoir normal sup' faut être un sacré bourrin ;).
Les 2 épreuves de maths durent 6h, c'est un marathon (comme les écrit de l'agrég' cependant).

Rien n'est impossible : je connais quelqu'un qui est arrivé 2ieme à l’agrégation après la faculté de maths de Brest, donc la motivation peut suffire.

Perso je n'ai pas fait normal sup et j'ai échoué à l'oral sur la géométrie, donc je fais partie des statistiques haha.

Ps : on s'écarte un peu du sujet, désolé et je ne connais personne qui taff en banque...
 
Dernière modification par un modérateur:
pacmanl a dit:
La ou je constate un écart c'est que lorsque j'étais à l'école la méthode d'éducation appliquée était celle dite "syllabique" contre la méthode "globale" désormais et c'est selon moi à ce niveau là qu'il y'a eu une fracture de niveau et d'exigence. C'est certainement un facteur parmi d'autres.
La méthode globale n'est plus enseignée.
Ma femme, professeur des écoles, utilise la méthode LUDO avec ses élèves qui est une méthode syllabique à départ graphémique (les élèves étudient les différentes graphies d'un même son).
 
kaziklu a dit:
une méthode syllabique à départ graphémique (les élèves étudient les différentes graphies d'un même son).
j"adore, si pour le commun des mortels, même le nom de la méthode demande des explications...j'ai un peu peur pour ce que cela donne dans la pratique....
 
moietmoi a dit:
j"adore, si pour le commun des mortels, même le nom de la méthode demande des explications...j'ai un peu peur pour ce que cela donne dans la pratique....
non , comme toujours en France de grands noms mais des concepts parfois simples , un peu comme Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir ....:cool:
 
moietmoi a dit:
j"adore, si pour le commun des mortels, même le nom de la méthode demande des explications...j'ai un peu peur pour ce que cela donne dans la pratique....

En gros, c'est la méthode syllabique qui est enseignée aujourd'hui.
Les professeurs ont ensuite le choix de la méthode syllabique; celle choisie dans l'école de ma femme est la méthode LUDO dont la spécificité est d'aborder les différentes graphies d'un même son en même temps.
En pratique, les gamins vont juste voir qu'un même son peut s'écrire de différentes manières.


Buffeto a dit:
non , comme toujours en France de grands noms mais des concepts parfois simples , un peu comme Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir ....:cool:

Exactement, je suis tombé de ma chaise quand j'ai entendu des mots tels que "outil scripteur" et "référentiel bondissant".





Oui on parle bien d'un stylo et d'un ballon.
 
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