Qui sont les demandeurs d'emploi

CORDIA

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Des études ont récemment été faite sur la composition des demandeurs d'emploi.

D'après BFM ce matin, les ruptures conventionnelles représenteraient 25% ! ce chiffre est en constante augmentation
Seuls 5% des demandeurs d'emploi proviennent d'un licenciement économique
10% des demandeurs d'emploi proviennent d'un licenciement pour faute
50% des demandeurs d'emploi proviennent de contrat "précaires" (CDD, intérims, saisonniers, alternants...)
Les travailleurs frontaliers ne représentent que 50 000 cas mais bénéficiant d'un régime spéciale, ils représentent à eux seul 800 Meuros de dépense

La rupture conventionnelle qui était une bonne idée à l'origine est visiblement bien détourné de son but initial.....il serait temps de la revoir !
 
CORDIA a dit:
Des études ont récemment été faite sur la composition des demandeurs d'emploi.

D'après BFM ce matin, les ruptures conventionnelles représenteraient 25% ! ce chiffre est en constante augmentation
Seuls 5% des demandeurs d'emploi proviennent d'un licenciement économique
10% des demandeurs d'emploi proviennent d'un licenciement pour faute
50% des demandeurs d'emploi proviennent de contrat "précaires" (CDD, intérims, saisonniers, alternants...)
Les travailleurs frontaliers ne représentent que 50 000 cas mais bénéficiant d'un régime spéciale, ils représentent à eux seul 800 Meuros de dépense

La rupture conventionnelle qui était une bonne idée à l'origine est visiblement bien détourné de son but initial.....il serait temps de la revoir !
J'en ai une autre analyse
La rupture conventionnelle permet de désengorger considérablement les tribunaux et de permettre aux parties de trancher rapidement des litiges dont l'issue en procès serait très incertaine.
Plus de visibilité pour l'entreprise sur ses évolutions possibles (elle saut ce que lui coûte le litige) tractation relativement rapide pour chacun, et ça va dans le sens de l'histoire pour dejudiciariser les conflits alors que les tribunaux sont pour le moins à la peine.

La vraie question est de savoir si elle doit donner lieu à des allocations en plus de l'indemnité de rupture.
Mais pourquoi pas dans l'absolu puisque si ce n'est pas le cas, les objectifs listés précédemment ne seront pas atteints. Est-ce un coût ou un investissement ? Combien coûte le conflit pour notre société par rapport aux allocations (pour lesquelles il y a cotisation préalable) ? Et, ne nous leurrons pas, quand on regarde la moyenne des revenus la moyenne des allocations ne va pas aller plus haut...

Une analyse parmi les nombreuses possibles sur ce sujet
 
Désengorgé les tribunaux.....c'est pour cela que je disais que c'était une bonne idée au départ.

Mais aujourd'hui cette RC est utilisé abusivement pour toucher les alloc lorsqu'on souhaite démissionner sans avoir réellement de conflit avec son employeur.

Il est donc urgent de diminuer l'intérêt les allocations lors de telles ruptures
 
À noter que vous n’êtes pas imposable sur les sommes reçues après un prud’homme. Ce n’est pas le cas de la rupture conventionnelle
 
Maurice63 a dit:
À noter que vous n’êtes pas imposable sur les sommes reçues après un prud’homme. Ce n’est pas le cas de la rupture conventionnelle
Ça dépend la caractérisation de chacune des sommes. Vous pouvez être aux prud'hommes pour un rattrapage de salaire, à quel titre serait-ce non imposable ?
 
CORDIA a dit:
aujourd'hui cette RC est utilisé abusivement pour toucher les alloc lorsqu'on souhaite démissionner sans avoir réellement de conflit avec son employeur.
Je n'ai aucune statistique officielle sur ce point

Interrogeons-nous sur les motivations d'une démission : qui ferait une rupture s'il a trouvé un poste ailleurs ?
Qui démissionnerait sans porte de sortie sauf à rencontrer des problèmes avec son travail/employeur ?
 
Kizzo a dit:
Ça dépend la caractérisation de chacune des sommes. Vous pouvez être aux prud'hommes pour un rattrapage de salaire, à quel titre serait-ce non imposable ?
Dans ce cas les rattrapages de salaires sont assujéti aux cotisations sociales et à l’impôts.
Je parlais plutôt des indemnités liés à un licenciement abusif. Sans la possibilité de la rupture conventionnelle le recours pour monnayer sans licenciement était les prud’hommes. Avec la rupture conventionnelle toutes les sommes perçues sont imposables et entrent même dans le décalage de vos indemnités de chômage.
L’état avait tout à gagner à autoriser la rupture conventionnelle.
 
Maurice63 a dit:
Dans ce cas les rattrapages de salaires sont assujéti aux cotisations sociales et à l’impôts.
Je parlais plutôt des indemnités liés à un licenciement abusif. Sans la possibilité de la rupture conventionnelle le recours pour monnayer sans licenciement était les prud’hommes. Avec la rupture conventionnelle toutes les sommes perçues sont imposables et entrent même dans le décalage de vos indemnités de chômage.
L’état avait tout à gagner à accorder la rupture conventionnelle.
Si l'Etat y gagne nous aussi puisque nous contribuons un peu au financement
 
Kizzo a dit:
Si l'Etat y gagne nous aussi puisque nous contribuons un peu au financement
Collectivement oui.
Individuellement c’est moins sur.
Regardez Mbappé et le PSG, financièrement il vaut mieux récupérer les sous via les tribunaux car une bonne partie peut sortir nette de cotisations salariales et patronales, et des impôts. Donc tout est discutable et calculable. Quand on parle de millions € s’est judicieux de s’y pencher sérieusement !
 
Maurice63 a dit:
Collectivement oui.
Individuellement c’est moins sur.
Regardez Mbappé et le PSG, financièrement il vaut mieux récupérer les sous via les tribunaux car une bonne partie peut sortir nette de cotisations salariales et patronales, et des impôts. Donc tout est discutable et calculable. Quand on parle de millions € s’est judicieux de s’y pencher sérieusement !
Oui enfin tout le monde ne gagne pas autant que lui, et tout le monde n'a pas les moyens de payer un avocat et d'assumer une issue incertaine...
 
CORDIA a dit:
Des études ont récemment été faite sur la composition des demandeurs d'emploi.

D'après BFM ce matin, les ruptures conventionnelles représenteraient 25% ! ce chiffre est en constante augmentation
Seuls 5% des demandeurs d'emploi proviennent d'un licenciement économique
10% des demandeurs d'emploi proviennent d'un licenciement pour faute
50% des demandeurs d'emploi proviennent de contrat "précaires" (CDD, intérims, saisonniers, alternants...)
Il serait intéressant de mettre en regard le nombre de démissions : qui ne donne pas droit à la moindre indemnisation, ni chômage !
 
Kizzo a dit:
Je n'ai aucune statistique officielle sur ce point

Interrogeons-nous sur les motivations d'une démission : qui ferait une rupture s'il a trouvé un poste ailleurs ?
Qui démissionnerait sans porte de sortie sauf à rencontrer des problèmes avec son travail/employeur ?
Exact.

En revanche, bien sûr qu'on peut négocier une rupture si on a trouver un poste ailleurs : pour bénéficier des indemnités de rupture !!!


Un employeur n'a strictement aucune obligation de répondre à une demande de RC.
Il peut "faire le mort" ou répondre par la négative.
 
Dernière modification:
Quand un salarié demande une RC pour quitter sa boîte, c'est un peu le début de la fin....Si l'employeur refuse c'est uniquement pour ne pas payer les indemnités alors que c'est plus coûteux de garder un salarié démotivé ou en souffrance et ça risque de finir en licenciement avec risques aux prud’hommes.
La RC présente beaucoup d'avantages pour le salarié et l'employeur.
Une idée peut être serait de la limiter par salarié exemple on aurait droit à 1 ou 2 RC durant sa carrière professionnelle.
Mais surtout c'est important de la garder.
 
Stef29 a dit:
Quand un salarié demande une RC pour quitter sa boîte, c'est un peu le début de la fin....Si l'employeur refuse c'est uniquement pour ne pas payer les indemnités alors que c'est plus coûteux de garder un salarié démotivé ou en souffrance et ça risque de finir en licenciement avec risques aux prud’hommes.
La RC présente beaucoup d'avantages pour le salarié et l'employeur.
Une idée peut être serait de la limiter par salarié exemple on aurait droit à 1 ou 2 RC durant sa carrière professionnelle.
Mais surtout c'est important de la garder.
Assez d'accord.....la RC est utile mais il faudrait sans doute la borner
 
Une RC lorsqu'on est proche de la retraite est rentable pour le salarié.
 
Et si .... l'ouverture des droits aux allocations chômage n'était possible qu'après expiration du "bonus" engrangé lors de la séparation ?
 
D-Jack a dit:
Et si .... l'ouverture des droits aux allocations chômage n'était possible qu'après expiration du "bonus" engrangé lors de la séparation ?
Je serais plus adepte d'une formule d'ouverture de droits possible que quand tu as déjà consommé ton patrimoine personnel
 
Kizzo a dit:
Je serais plus adepte d'une formule d'ouverture de droits possible que quand tu as déjà consommé ton patrimoine personnel
Dans l'idée le décalage auquel je pensais permet surtout d'éliminer l'effet d'aubaine pour ceux qui demandent cette séparation à l'amiable alors qu'ils sont suffisamment près de la retraite pour faire le "bridge" avec les allocations Assedic aux frais de le collectivité, sans vraiment rechercher un nouveau job (en plus pas évident à cet age) ... j'ai eu personnellement à traiter ce cas de figure lorsque j'étais en fonction, et ce n'est pas anecdotique, quoique je n'ai pas de visibilité sur les stats.
J'avais à l'époque supporté cette demande, parce que conserver dans une équipe une personne non motivée qui fait le minimum vital (et donc augmente la charge de travail de ses collègues pour compenser), constitue un facteur de démotivation évident pour l'équipe.
 
D-Jack a dit:
Dans l'idée le décalage auquel je pensais permet surtout d'éliminer l'effet d'aubaine pour ceux qui demandent cette séparation à l'amiable alors qu'ils sont suffisamment près de la retraite pour faire le "bridge" avec les allocations Assedic aux frais de le collectivité, sans vraiment rechercher un nouveau job (en plus pas évident à cet age) ... j'ai eu personnellement à traiter ce cas de figure lorsque j'étais en fonction, et ce n'est pas anecdotique, quoique je n'ai pas de visibilité sur les stats.
J'avais à l'époque supporté cette demande, parce que conserver dans une équipe une personne non motivée qui fait le minimum vital (et donc augmente la charge de travail de ses collègues pour compenser), constitue un facteur de démotivation évident pour l'équipe.
J'en connais qui l'ont fait
 
D-Jack a dit:
Dans l'idée le décalage auquel je pensais permet surtout d'éliminer l'effet d'aubaine pour ceux qui demandent cette séparation à l'amiable alors qu'ils sont suffisamment près de la retraite pour faire le "bridge" avec les allocations Assedic aux frais de le collectivité,
incompréhensible pour un libéral ...

tu veux te barrer , tu te barres ok ........mais pas d'indemnité chômage , tu assumes ton choix de te barrer .
 
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