Poam : Le point sur mes portefeuilles boursiers.

Stef7075 a dit:
Bonjour @poam5356 !
Comme beaucoup de cette file, j'apprécie tes comptes rendus détaillés sur encours, choix des actions et actualités économiques.
Bonjour @Stef7075
Merci pour ces commentaires au sujet de ma file.

Stef7075 a dit:
Comme annoncé par toi même il y a plusieurs mois, la nouvelle usine de Lotus Bakeries en Thaïlande va commencer la production … et ce avec 6 mois d'avance sur le calendrier initial ! D'où le réveil de la valeur ce jour en bourse !
Merci pour le pdf.... C'est bien mieux expliqué que ce que j'avais écrit il y a quelques temps.


Stef7075 a dit:
Perso une valeur achetée un peu trop haut par rapport à ses derniers mouvements boursiers (hauts et bas) mais néanmoins satisfait de l'avoir en portefeuille.
Merci d'avoir pris le temps d'expliquer le choix de cette valeur il y a quelques mois.
De rien... Ce sont aussi les valeurs sur lesquelles je suis investi. Je partage les mauvaises nouvelles, mais aussi, et je préfère largement, les bonnes.
 
Hello @poam5356 ,

Je suis curieux de voir les arbitrages qui va il y a avoir ce mois-ci sur tes placements. Ton message de vendredi sur l'IA m'interpelle, j'avais l'impression que jusqu'à présent, tu voyais ça comme l'avenir (d'ailleurs c'est surement toujours le cas) et que par conséquent, c'était un domaine dans lequel investir, avec encore des investissements le mois dernier :
Microsoft + 1 titre (valeur IA)
NVidia + 3 titres (valeur IA)
Meta Platforms + 4 titres (valeur IA)

Et là, changement de ton... Je me demande ce que ça va donner.
D'un côté, je vois des poids lourds de l'IA et de la Tech en général, potentiellement "Too big to fail"... Et en même temps si vraiment il y a une bulle...
 
niklos a dit:
Hello @poam5356 ,
Bonjour @niklos

niklos a dit:
Je suis curieux de voir les arbitrages qui va il y a avoir ce mois-ci sur tes placements. Ton message de vendredi sur l'IA m'interpelle, j'avais l'impression que jusqu'à présent, tu voyais ça comme l'avenir (d'ailleurs c'est surement toujours le cas) et que par conséquent, c'était un domaine dans lequel investir, avec encore des investissements le mois dernier :
Microsoft + 1 titre (valeur IA)
NVidia + 3 titres (valeur IA)
Meta Platforms + 4 titres (valeur IA)
Ah oui, c'est certain que c'est l'avenir. Tout comme le transistor, internet ou le smartphone, l'IA fait partie de l'évolution technologique de notre monde.
Pas de modification pour ces 3 valeurs citées ci-dessus.

niklos a dit:
Et là, changement de ton... Je me demande ce que ça va donner.
D'un côté, je vois des poids lourds de l'IA et de la Tech en général, potentiellement "Too big to fail"... Et en même temps si vraiment il y a une bulle...
Ce qui m'interpelle, c'est de voir Oracle prendre pas loin de 40% en une séance pour avoir annoncé 320Mds$ d'activité à venir avec l'IA.... Mais que sur ces 320Mds$, 300 viennent d'une boite qui ne gagne rien. OpenAI affiche 10Mds$ de CA quand leur projet à 300Mds$ sur 4 ou 5 ans va leur demander de trouver 60Mds$ par an pour rembourser ce qu'ils auront emprunté.
Quant à) Oracle, ils vont dépendre d'un seul client pour assurer leur survie. Avant la hausse des 40% ils avaient déjà un PER élevé (36x), maintenant ils passent à 60x.
NVidia n'est qu'à 40x, mais ça turbine chez eux. En fournisseur de pelles, comme au temps de la ruée vers l'or, ils seront les gagnants. Oracle et OpenAI, en chercheurs d'or, pas sûr qu'ils y gagnent.
Alors, oui, le terme "AI" me fait de plus en plus penser à "internet" en 2000 quand des sociétés ne produisant rien s'arrachaient en bourse parce qu'il y avait "internet" dans leur nom.
En conclusion, je commence à me dire : Méfiance. Je conserve mes 3 lignes, mais je surveille les développements à venir autour de l'IA.
 
Je te remercie pour cet éclairage !
 
le vendeur de pelles en Europe est 2crsi ( partenariat premium avec nvidia ) mais actuellement bouffer par une vad
 
MAJ septembre 2025 (1/2) - Septembre, le mois maudit…. Sauf cette année!

Ou peut-être reprendre le titre en entête de page d'accueil de zonebourse de ce samedi 20 septembre :
"Les arbres monteraient-ils jusqu'au ciel ?"

Les 2 dernières semaines de septembre sont, historiquement, les plus mauvaises de l’année depuis 1950, confirmant l’idée d’un calendrier difficilement favorable aux marchés.
Éviter uniquement septembre dans une stratégie B&H du S&P 500 (période 1950–2020) aurait amélioré le rendement cumulé de 17 points de pourcentage, avec une réduction de la volatilité de 5%.
Oui mais voilà, septembre 2025 s'affiche, à quelques jours de la fin du mois, comme étant un excellent mois boursier.

"L'économie mondiale continue de faire preuve d'une résilience considérable dans un contexte d'incertitudes politiques et économiques accrues", ont récemment résumé les économistes de BNP Paribas, relevant "des conditions financières favorables, des bilans robustes des ménages et des entreprises, la promesse d'une hausse de la productivité induite par l'intelligence artificielle et la baisse des prix de l'énergie, entre autres facteurs."

La guerre commerciale, avec les droits de douane en particulier, ne s'est pas concrétisée et le transport maritime mondial se maintient. Du moins, pour l'instant.

Dans ce contexte, l'économie mondiale continue sa marche en avant.


Trump_taxes.gif


Aux Etats-Unis, la croissance économique caracole à +3,3% au T2 2025, et pourtant la FED vient de baisser ses taux d'intérêt.
C'est à n'y plus rien comprendre.
Normalement, c'est la baisse d'activité économique qui incite une banque centrale à baisser les taux afin de la soutenir et la relancer.
Les Etats-Unis sont confrontés à un double effet inverse : L'activité reste soutenue (+3,3% en rythme annuel au T2 2025), l'inflation donne des signes de reprise très modérée pour l'instant et l'emploi donne des signes de faiblesse avec une remontée du taux de chômage à 4,3% de la population active du pays.
Ce qui pose un problème à la FED qui a pour objectif de brider l'inflation et de soutenir l'emploi.
Quand il s'agit de faire un choix, comme c'est le cas ici, la FED a toujours privilégié l'emploi.
Il en a été ainsi cette fois-ci.

Taux-directeurs-des-banques-centrales.gif
Taux avant la baisse de la FED.

La FED a décidé mercredi 17/09/2025 de réduire son principal taux directeur d’un quart de point, le plaçant dans une fourchette de 4% à 4,25%.
Cette décision intervient alors que le chômage est monté à 4,3% en août, son plus haut depuis octobre 2021.
Cette baisse, adoptée à 11 voix contre 1 (Stephen Miran, allié de Trump), s’accompagne d’une projection de 2 autres réductions d’ici la fin de l’année, reflétant l’inquiétude croissante de l’institution face à un ralentissement du marché de l’emploi.
Second point à souligner, les membres de la Fed n'entrevoient en moyenne que 3 baisses de taux pour rééquilibrer les grands agrégats économiques américains (c’est-à-dire stabiliser le marché du travail et juguler l'inflation). Si on part du principe qu'il y en aura 2 cette année, cela signifie qu'il n'y en aurait qu'une en 2026, ce qui ramènerait les taux directeurs dans la fourchette 3,25 à 3,50%.

Oui, mais voilà, Jerome Powell va être remplacé en mai 2026 par un pro Trump.
Trump veut des taux bas, le plus bas possible. Et il les aura dès qu'il aura remplacé Jerome Powell.
Il considère que le président de la Fed, Powell, est la principale cause de la stagnation du taux directeur depuis des mois. Il a appelé à plusieurs reprises à la démission de Powell, le qualifiant notamment de "M. Tardif" et "d'idiot obstiné".

Les attaques de Trump contre le président de la Fed, Powell, et la confirmation de Miran au conseil d'administration de la Fed suscitent des inquiétudes mondiales quant à l'indépendance de la plus importante banque centrale du monde.
Des taux d'intérêt directeurs plus bas vont stimuler l'économie. C'est leur but. Mais peut-être trop la stimuler alors qu'elle est déjà à 3,3% en rythme annuel au T2 2025. Ceci avec une inflation engagée sur une pente haussière alors que le germe inflationniste contenu dans les droits de douane ne s'est pas encore diffusé dans l'économie US. Une conséquence que refuse d'admettre D.Trump.

Pour ne rien arranger, la baisse des taux US réduit l'attrait du dollar américain et renforce l'euro.
Les entreprises et la population américaines doivent payer plus cher les produits importés. C'est qui va faire monter l'inflation.
Pour nous, Européens, c'est l'inverse : La baisse de l'USD induit des prix plus bas sur les produits américains, et principalement sur le prix du pétrole puisque exprimé en USD. Le consommateur européen est gagnant, mais pas nos entreprises exportatrices qui sont frappées par la double peine de la hausse des droits de douane couplée à la hausse de l'EUR.

Loin de toutes ces considérations, les marchés en redemandent, évidemment puisque toute baisse de taux est un puissant moteur pour les marchés actions US.
En bourse, les secteurs exposés à des niveaux d'endettement élevés, tels que les petites capitalisations, les services publics de distribution et les biens immobiliers, sont susceptibles de bénéficier de taux d'intérêt plus bas.
En outre, les actifs liés aux produits de base tels que les métaux industriels sensibles à la croissance et l'énergie, en particulier le pétrole brut et le cuivre, valent la peine d'être surveillés.


Et de parler de "Jumbo rate cut" (Baisse massive des taux d'intérêt) aux Etats-Unis, la nouvelle expression tendance dans les salles de marché.
Si Trump veut des taux bas, il fera tout pour les avoir !
D'une estimation 3,25 à 3,50% avec Powell, son remplaçant pourrait augmenter les baisses de taux (Jumbo rate cut) pour les porter à, peut-être, 2% à terme.
Tout dépend si la fonction occupée par le nouveau locataire de la FED l'emporte, ou non, sur son allégeance à D.Trump.
En effet, situation déjà vérifiée dans le passé, un président nouvellement installé à la FED a pris conscience de sa responsabilité dans la conduite de l'économie US et s'est affranchi des injonctions du président US de l'époque qui voulait aussi une FED aux ordres.

Trump_gvt.gif

"Les arbres monteraient-ils jusqu'au ciel ?"
La valorisation des actions (S&P500) est revenue au voisinage des précédents pics historiques (1929, 1965, 1999, 2021), en contradiction avec la montée de grands risques macro-financiers (inflation, dette publique, fragmentation économique, refonte du système monétaire internationale, indépendance de la Fed, tensions géopolitiques).
Une situation très inconfortable pour nous autres, investisseurs petits ou grands en bourse.
Faisant fi de tous les nuages noirs qui s'amoncèlent, les marchés progressent et rien ne semble capable d'y mettre un terme.
Alors le "FOMO" (Fear of Missing Out ou peur de manquer une opportunité) guette :
Redoutant de passer à côté d'un mouvement haussier, on agit de manière impulsive en achetant dans la précipitation au risque d'acheter au sommet du marché.

Le plus gros problème serait que la FED baisse exagérément les taux provoquant un emballement de l'économie US et une hausse importante de l'inflation.
"L’intervention des gouvernements dans la politique monétaire entraîne ensuite inflation et hausse des taux d’intérêt ; ce n’est pas une théorie, mais une preuve historique." a récemment fait remarquer Luis de Guindos, vice-président de la Banque centrale européenne.
 
MAJ septembre 2025 (2/2) - Septembre, le mois maudit…. Sauf cette année!

Rapprochons nous de nos actions, d'abord par régions :
- La valorisation des actions (S&P500)
est revenue au voisinage des précédents pics historiques (1929, 1965, 1999, 2021).
Certaines de ces dates, 1929 et 1999, laissent de bien mauvais souvenirs en bourse.
La croissance économique caracole à +3,3% au T2 2025, et pourtant la FED vient de baisser ses taux d'intérêt. C'est ce qui porte les marchés, et va sans doute les porter au cours des prochains mois.

- En Chine, la banque centrale a opté pour le statut quo concernant sa politique monétaire considérant la résistance de ses exportations et le redressement des marchés devraient permettre la stabilité de la croissance économique.

- Ailleurs, le sentiment positif surprend au Japon tandis que les économies émergentes résistent.

- La zone euro se porte également mieux que prévu.
La Banque centrale européenne (BCE) a même relevé la semaine dernière ses prévisions de croissance du PIB pour 2025 de 0,9% à 1,2 % grâce à "la résilience de la demande intérieure".
L'Allemagne devrait ainsi passer de la récession en 2025 à une croissance de 1,5% à 2% en 2026 et 2027 avec un large plan de relance.

- Et en France ?
La situation économique y est-elle aussi grave que certains le laissent entendre ?
Non. Il y a aujourd’hui une forme de résilience de l’économie, la France ne va pas si mal. La croissance est certes modeste, mais elle reste positive. On est à + 0,3 % au dernier trimestre, et 0,8 % sur un an glissant. Ce n’est pas flamboyant, mais dans le contexte actuel, c’est une bonne nouvelle.
Par ailleurs, on n’observe pas d’explosion du chômage, ni de tensions majeures sur la balance courante, qui revient même à l’équilibre grâce à des excédents dans les services et les revenus.
Il y a donc une forme de stabilité dans un contexte pourtant très agité à cause du risque politique dans notre pays qui ne pourra pas se réformer et réduire sa dette alors que l'Assemblée nationale est composée de 3 blocs qui ne sont vraiment pas faits pour s'entendre.
C'est ce qui a amené l'agence de notation Fitch a dégrader la note de la France.
Dégradation sans effet sur les taux obligataires. Il faut dire que cette dégradation était, d'une part attendue, et d'autre part qu'elle vient de la plus petite des 3 plus importantes agences de notations.
Les deux autres agences, à savoir Moody's et Standard & Poor’s (S&P), réviseront respectivement la note de la dette tricolore le 24 octobre et le 28 novembre.
C'est surtout Standard & Poor’s qui pourrait avoir un impact sur les marchés de taux parce que S&P est un peu le baromètre absolu, le standard, c'est la plus grosse agence de notation et son avis compte bien plus que l es 2 autres.

Énergie :
Le prix du baril est resté plutôt stable en données hebdomadaires. Les frictions géopolitiques et les craintes de surabondance se neutralisent toujours, ce qui explique le surplace des cours.

Gros plan sur l’or :
"Dans l’environnement politique et économique d’aujourd’hui, l’or connaît un regain d’intérêt. “Les inquiétudes grandissantes autour de la stabilité du dollar américain et des bons du Trésor sont accentuées par les tentatives du Président Trump de faire pression sur la Réserve fédérale et d’en fragiliser l’indépendance, sur fond de préoccupations liées à l’ampleur du déficit budgétaire américain. La hausse du cours de l’or reflète ainsi la perte de confiance des marchés mondiaux envers certains actifs traditionnellement considérés comme sûrs, tels que la dette américaine et le dollar”, note Mirabaud. Les Banques centrales et d’autres investisseurs institutionnels se tournent vers l’or comme ultime valeur refuge.

Dans ce contexte, les analystes d’UBS ont déclaré que les actions technologiques, qui ont déjà été stimulées par un regain d’enthousiasme autour des applications potentielles de l’IA, ont surperformé dans 75% des cas dans les 12 mois suivant la première baisse de taux.
Leurs actions préférées dans le secteur technologique incluent le propriétaire de Facebook Meta Platforms, le géant du logiciel Microsoft, et le titan du e-commerce Amazon.
Ils surpondèrent également les actions aurifères, car le métal jaune a "en fait augmenté dans tous les cas à 1, 3, 6 et 12 mois après que la Fed redémarre un cycle de réduction".
Ils surpondèrent également les banques européennes, arguant que la BCE - contrairement à la Fed - ne réduit pas ses taux et pourrait même augmenter les coûts d’emprunt d’ici fin 2026.

Cependant, le risque d’une bulle sur les marchés financiers "pourrait se situer dans l’IA générative, l’électrification et l’or", ont averti les analystes.

Mon portefeuille, les grandes lignes :
- J'évite les valeurs françaises à cause du risque politique qui ne va pas disparaître de sitôt.
- J'ai augmenté les liquidités (24000€).
- J'ai renforcé les bancaires européennes.
- L'Allemagne avec sa croissance à venir mérite de regarder son marché action.
- Le pétrole est stable, mais je garde un œil sur TotalEnergies et un éventuel passage sous les 50€ qui déclencherait un renforcement du titre.

Et dans le détail :
J'ai fait quelques allégements afin d'augmenter la poche liquidités et être en capacité de capter quelques excès baissiers si jamais les marchés se décidaient à faire preuve de mauvaise humeur.

Ont été allégés :
- Eli Lilly, Parker-Hannifin, Philip Morris (je lui préfère Turning Point Brands), CoreWeave, Walmart.
- J'ai allégé à la marge NVidia de 2 titres qui pourrait être pénalisé par la Chine qui se ferme aux puces NVidia (la Chine représente 13% de l'activité de NVidia). J'hésite à réduire plus la ligne.
- Orange qui est sur des niveaux élevés à 14€. Le 1/4 de la ligne a été arbitrée vers un fonds monétaire.
- J'ai vendu GTT et LVMH, allégé Inditex, 2CRSI, Lumibird, Engie.
- J'ai fait un aller/retour fructueux sur Applovin Corp

A l'inverse, j'ai constitué quelques nouvelles lignes ou renforcé d'autres :

- Création d'une ligne Amphenol Corp'A'.
- Création d'une ligne Anglogold Ashanti PLC (minière aurifère).
- Création d'une ligne de la société allemande Hochtief, active dans le secteur de la construction et qui devrait bénéficier du plan allemand de relance de l'économie.
- Création d'une ligne Prosus N.V. (secteur de la technologie dans le monde)
- Sur des cours en baisse, j'ai renforcé Hensodt et Exail (défense) et Redcare Pharmacy.
- Renforcement du secteur bancaire avec de nouvelles actions Banco Santander et BBVA mises en portefeuille.


Les bons élèves de la classe sur le mois écoulé :
ASML
+22,83%
Rheinmetall +18,83%
Eli Lilly +5,66%
Sartorius Stedim Bio +4,58%

Et les mauvais :
Chipotle Mexican Grill
-9,90%
ID Logistics -7,08%
Allianz -6,84%
Orange -5,32%

Le portefeuille au 21/09/2025 : valorisation 297 316€, soit +5,36% YTD (contre +6,31% en août).


2025_09_portefeuille_POAM.gif
 
Merci encore pour ces partages @poam5356 , vos explications, votre neutralité.....et votre grande expérience : ça aide bien je trouve
Je lis attentivement (comme la chronique matinale de ZB et celle du WE)

Oui, baisse des taux, et théoriquement reprise pour les entreprises de croissance, même si l'inflation restera une donnée énigmatique....

Les small vont aussi se sentir pousser des ailes, avec parfois pour elles de belles PV (j'ai du BNP us small cap en AV)

Je suis surpris pour les bancaires, j'avais compris que c'était bien d'acheter quand les taux montaient et vendre à l'inverse : vous semblez prétendre le contraire : j'ai zappé un truc?
 
Bonsoir @polo88,
polo88 a dit:
Je suis surpris pour les bancaires, j'avais compris que c'était bien d'acheter quand les taux montaient et vendre à l'inverse : vous semblez prétendre le contraire : j'ai zappé un truc?
Service assistance aux question du maitre bonjour. Nous allons répondre à votre question :ROFLMAO:.

Je dirais qu'il y a plusieurs facteurs :
1) Concentration du secteur bancaire en Europe surtout en Italie, Espagne et peut être Allemagne
2) Les banques ont bien fonctionné ces dernières années et disposent de cash quelles pourraient utiliser pour racheter leurs actions, faire monter le BNA et donc leurs cours.
 
polo88 a dit:
Merci encore pour ces partages @poam5356 , vos explications, votre neutralité.....et votre grande expérience : ça aide bien je trouve
Je lis attentivement (comme la chronique matinale de ZB et celle du WE)
Merci @polo88 pour le commentaire.

polo88 a dit:
Je suis surpris pour les bancaires, j'avais compris que c'était bien d'acheter quand les taux montaient et vendre à l'inverse : vous semblez prétendre le contraire : j'ai zappé un truc?
Correctif : Je ne prétends pas le contraire... C'est UBS qui recommande le secteur bancaire européen.
Malgré leur hausse, le secteur reste attractif avec des PER ridicules et, comme le fait remarquer @Jeune_padawan , beaucoup de cash à investir dans un secteur très éparpillé. La concentration a aussi un effet attractif sur les investisseurs.
A noter que l'activité en Europe est faible mais pas ridicule et pourrait augmenter l'année prochaine.
Or, une économie en croissance est un facteur de hausse des bancaires qui voient leur activité croître et les défauts d'entreprises diminuer.
Et, pour aller dans le sens de ce que tu écris, les taux pourraient bien s'élever quelque-peu l'an prochain en Europe. Encore un facteur attractif pour les bancaires.
Même si ce n'est pas trop ma tasse de thé, les bancaires, parce que l'on ne sait pas trop ce qui se passe derrière leurs murs épais, j'en ai mis en portefeuille, et j'ai récemment renforcé pour les diverses raisons exposées ici et par UBS.
 
Merci @poam5356 pour ces comptes-rendus très détaillés et enrichissants !
 
Oui, merci @poam5356 (y)
Et surtout merci de l'avoir laissé en accès gratuit sans abonnement (relis nos échanges précédents) :biggrin:
 
Nature a dit:
Et surtout merci de l'avoir laissé en accès gratuit sans abonnement (relis nos échanges précédents) :biggrin:
De rien, et il n'y a pas de risque, je vais rester vieille école : Pas d'abonnement, pas de chaine youtube, pas d'IA mais ma seule réflexion pour rédiger ces reporting. Ma récompense est la satisfaction de lire vos commentaires. :ange:
 
Bonjour @poam5356,
Et grand merci encore pour tous ces comptes rendus "vieille école", mais ô combien utiles et agréables à lire.
Petite question : pourquoi, parmi les minières aurifères, avoir choisi Anglogold Ashanti ? Quel avantage par rapport, par exemple, à Newmont ou à Agnico Eagle ?
 
Jeune_padawan a dit:
Bonsoir @polo88,

Service assistance aux question du maitre bonjour. Nous allons répondre à votre question :ROFLMAO:.

Je dirais qu'il y a plusieurs facteurs :
1) Concentration du secteur bancaire en Europe surtout en Italie, Espagne et peut être Allemagne
2) Les banques ont bien fonctionné ces dernières années et disposent de cash quelles pourraient utiliser pour racheter leurs actions, faire monter le BNA et donc leurs cours.
Merci à toi , (tu m'as bien fait rire)
 
poam5356 a dit:
Merci @polo88 pour le commentaire.


Correctif : Je ne prétends pas le contraire... C'est UBS qui recommande le secteur bancaire européen.
Malgré leur hausse, le secteur reste attractif avec des PER ridicules et, comme le fait remarquer @Jeune_padawan , beaucoup de cash à investir dans un secteur très éparpillé. La concentration a aussi un effet attractif sur les investisseurs.
A noter que l'activité en Europe est faible mais pas ridicule et pourrait augmenter l'année prochaine.
Or, une économie en croissance est un facteur de hausse des bancaires qui voient leur activité croître et les défauts d'entreprises diminuer.
Et, pour aller dans le sens de ce que tu écris, les taux pourraient bien s'élever quelque-peu l'an prochain en Europe. Encore un facteur attractif pour les bancaires.
Même si ce n'est pas trop ma tasse de thé, les bancaires, parce que l'on ne sait pas trop ce qui se passe derrière leurs murs épais, j'en ai mis en portefeuille, et j'ai récemment renforcé pour les diverses raisons exposées ici et par UBS.
merci également pour votre réponse
 
mvhrb888 a dit:
Bonjour @poam5356,
Bonjour @mvhrb888

mvhrb888 a dit:
Et grand merci encore pour tous ces comptes rendus "vieille école", mais ô combien utiles et agréables à lire.
Merci pour le commentaire... C'est ma récompense pour le travail produit.

mvhrb888 a dit:
Petite question : pourquoi, parmi les minières aurifères, avoir choisi Anglogold Ashanti ? Quel avantage par rapport, par exemple, à Newmont ou à Agnico Eagle ?
Parce que j'avais compacté les différentes perspectives faites en début de mois par les courtiers sur le secteur aurifères.
Ce qui donnait des attentes de hausse des cours de 24,7% pour Gold Fields, 23,1% pour Newmont Corp, 22,7% pour AngloGold Ashanti, et ainsi de suite jusqu'à 5.2% pour Wheaton Precious Metals.

Newmont est le leader du secteur à presque 100Mds$ de capi. AngloGold Ashanti ne pèse que 35Mds$.

Pourquoi le choix de AngloGold Ashanti ?
Parce qu'elle est bien plus efficace que ses consœurs.
AngloGold Ashanti est une société minière sud-africaine fondée en 1999 et maintenant basée au Royaume-Uni.
Elle s'est hissée en 1/4 de siècle en 3ème position des groupes miniers (Newmont en 1 et Barrick Gold en 2).
La raison ?
La société a mis en place une stratégie visant à recherche plus d’efficacité et de rendement pour ses projets.
Pour cela, elle s'est séparée des projets les moins rentables, dont la cession de ses derniers actifs sud-africains à Harmony Gold. Des mines qui s’épuisent progressivement et où il faut désormais creuser très profondément pour récupérer le minerai.
A ces ventes, la société a procédé à des acquisitions de nouveaux actifs qui sont très rentables, notamment en Afrique de l’Ouest qui reste l’une des régions aurifères les plus productives et les plus dynamiques au monde.
Le continent africain d'où AngloGold Ashanti tire plus de la moitié de sa production.

AngloGold Ashanti affiche un PER 2025 de 12,7x légèrement inférieur à Newmont (12,9x) mais attendu en 2026 à 11,2x alors que Newmont l'est à 13,7x.
C'est la différence d'efficacité entre les 2 groupes qui explique cette meilleure performance attendue de AngloGold Ashanti.
Pour parfaire le tout, AngloGold Ashanti offre un généreux dividende de 4,77%.

Voilà pourquoi, n'y voyant que des avantages, j'ai investi sur AngloGold Ashanti plutôt que sur une autre minière.
 
poam5356 a dit:
AngloGold Ashanti est une société minière sud-africaine fondée en 1999 et maintenant basée au Royaume-Uni.
Sur la bourse de Johannesbourg alors, en rand sud-africain. Ça c’est de l’exotique :)
 
mvhrb888 a dit:
Sur la bourse de Johannesbourg alors, en rand sud-africain. Ça c’est de l’exotique :)
Non, sur le NYSE où l'action y est presque autant traitée qu'à Johannesburg.
 
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