Poam : Le point sur mes portefeuilles boursiers.

polo88 a dit:
Merci à toi , (tu m'as bien fait rire)
De rien. Il m'arrive de répondre à la place de @poam5356 pour le soulager puisqu'il est pris par les 50 mouvements quotidien qu'il passe et ses 150 positions spéculatives;).

Si cela te gêne @poam5356 dis le moi.
 
Jeune_padawan a dit:
De rien. Il m'arrive de répondre à la place de @poam5356 pour le soulager puisqu'il est pris par les 50 mouvements quotidien qu'il passe et ses 150 positions spéculatives;).

Si cela te gêne @poam5356 dis le moi.
Pas du tout, mon cher, cela ne me gêne pas.
Par contre, si tu pouvais juste mentionner des chiffres à jour, je t'en serais reconnaissant.
Ce n'est plus 50 mouvements et 150 positions spéculatives, mais 85 mouvements et 205 positions spéculatives en cours. Ben oui, j'anticipe une bonne fin d'année.
 
poam5356 a dit:
Cependant, le risque d’une bulle sur les marchés financiers "pourrait se situer dans l’IA générative, l’électrification et l’or", ont averti les analystes.
Bonjour Poam, merci pour vos comptes rendus toujours intéressants.

Que pensez vous de la valorisation actuelle des boites de la tech US ? Le cours ne cesse d'augmenter ces dernières semaines avec des promesses d'investissements colossaux en puces, infrastructures (datacenters et électriques), etc. mais les résultats se laissent attendre.
As t'on réellement les signes d'une bulle comme on peut le lire de plus en plus ?
 
Pour moi, oui sans hésiter.
Il y a encore 2 ou 3 mois j'étais convaincu de l'inverse.
Depuis, les signes qui doivent alerter ne cessent de voir le jour.
À commencer par OpenAI qui affiche 10Mds$ de revenus annuels et qui passe commande avec Oracle pour 300Mds$ sur 5 ans, soit 60Mds$ par an.
Oracle gagne 40% le jour de cette annonce. Pourtant, il y a un risque à investir sur Oracle qui va dépendre d'une entreprise qui espère dégager des centaines de milliards ces prochaines années quand elle arrive tout juste à 10 milliards actuellement.
Le risque est grand pour les 2, pourtant les investisseurs s'y sont rués.
Les exemples identiques, pas sur les mêmes sommes, fleurissent.
Le dernier en date, Hitachi passe un accord avec OpenAI et grimpe de 10% le jour de l'annonce.
J'ai connu une situation identique, c'était en 2000 et la bulle des dot.com, la bulle internet si vous préférez.
Selon moi, avis tout personnel la bulle est en cours. L'inconnue étant de savoir quand va-t-elle éclater ?
Impossible de le savoir et personne ne veut rater la hausse en cours sur ces boîtes.
Pour exemple la bulle internet : Alors que nombreux étaient ceux qui alertaient en 1999 sur la bulle internet , le Nasdaq a encore pris 100% jusqu'à début 2000 et l'éclatement de la bulle .
Pour l'instant je me laisse porter sur mes valeurs IA, mais j'ai déjà beaucoup réduit NVidia et je continue de le faire au rythme de la hausse du titre.
 
Dernière modification:
Nouvel exemple de la constitution d'une bulle, ce matin :
L’action AMD s'affiche en avant bourse à +35% en ce moment (15h06) à la suite de l’annonce d’un accord de grande ampleur avec OpenAI
 
Merci pour vos explications. En effet cela devient totalement irrationnel.
 
merci @poam5356

Reste plus qu'a trouver la prochaine tendance ( bulle ) !!!
 
poam5356 a dit:
Nouvel exemple de la constitution d'une bulle, ce matin :
L’action AMD s'affiche en avant bourse à +35% en ce moment (15h06) à la suite de l’annonce d’un accord de grande ampleur avec OpenAI
Un article publié ce mercredi 8 octobre sur Zone Bourse qui va dans ce sens ...
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Dernière modification:
MAJ octobre 2025 (1/2) - w''4([à@Grr.)]"3#+&!§%...

Vous n'avez pas compris ce titre ?
Ça tombe bien, moi non plus.

La situation politique, cas de la France, est tellement ubuesque, ou affligeante, quand la situation géopolitique mondiale devient désespérante, voire inquiétante, que la position à adopter par rapport aux marchés financiers, pour les petits épargnants que nous sommes, reste l'attentisme.
Pourtant, tout se passe (passait) plutôt bien en bourse avec un CAC40 retrouvant les 8000pts et des marchés US toujours plus hauts.

Et patatras… Vendredi 10 octobre, en l'espace d'1/2 heure en fin de séance, le CAC 40 perd 1,5%. Sur cette journée les marchés US vont aussi s'afficher en baisse sensible, entre -1,90% et -3,49% pour le Nasdaq.
Que se passe-t-il? Trump aurait-il fait, une fois de plus, des siennes ?

Eh oui, Trump a frappé.

Probablement que le choix du comité Nobel pour le Nobel de la paix qui s'est porté sur la leader de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado, a passablement énervé Trump.

Trump_Gaza.gif


Dans le même temps, la Chine a annoncé jeudi, avec effet immédiat, de nouveaux contrôles sur les exportations de technologies liées aux terres rares.
Un domaine vital pour les secteurs de pointe, comme les EnR, la Tech et surtout la défense.
C'en était trop, il ne l'a pas supporté.
Trump s'est emporté :

Il menace d’annuler sa rencontre avec Xi et la promesse d’imposer des droits de douane de 100% sur toutes les importations chinoises à partir du 1er novembre, ainsi que des contrôles à l’exportation sur "tous les logiciels critiques".
L'annonce de Donald Trump a provoqué une chute brutale des marchés actions, les investisseurs se ruant vers les obligations.
Un possible nouveau bras de fer entre les deux plus grandes économies mondiales qui arrive au moment où les marchés sont au plus haut, ce qui les fragilise un peu plus.

Adam Crisafulli, de Vital Knowledge, estime que la chute des actions ne représente pas une opportunité d’achat.
Il soutient que le véritable problème n’est pas seulement les droits de douane, mais le positionnement du marché. En effet, les actions sont entrées dans cette phase "exubérantes, complaisantes et chères".
Le risque principal, selon lui, réside dans la forte dépendance du marché envers la technologie, et plus précisément l’optimisme lié à l’IA associé aux dépenses massives liées à OpenAI.
Les "engagements de dépenses d’environ 1000Mds$ au cours des derniers mois ont fait plus que tout autre chose pour propulser les actions à la hausse", a écrit Crisafulli.

La liaison est toute trouvée vers le sujet que je comptais traiter dans ce reporting : IA, bulle ou pas bulle ?

Les indicateurs d’une bulle boursière :
- 1 Une histoire convaincante;
- 2 Une concentration du marché;
- 3 Une augmentation de l’endettement;
- 4 Une hausse rapide des prix.

- 1 Une histoire convaincante est l’un des meilleurs cadres pour créer une bulle boursière. La bulle Internet de la fin des années 1990 en avait une : "Internet change tout". La bulle immobilière des années 2000 en avait une : "Le prix de l’immobilier ne baisse jamais".
La bulle des compagnies de chemin de fer aux États-Unis dans la seconde moitié du 19ème siècle est intéressante parce qu'elle ressemble étrangement avec ce qui se passe actuellement autour de l'IA.
L'industrie ferroviaire aux États-Unis avait connu une croissance majeure dans les décennies précédant 1873, en partie grâce au fort intérêt européen pour les obligations émises par les compagnies de chemin de fer.
Les actions de compagnies ferroviaires représentaient 63% du marché actions américain. Et ça c'est très mal terminé.
La faillite de Jay Cooke & Co. en 1873, un acteur majeur du système bancaire américain fortement investie dans les obligations ferroviaires, a déclenché une crise dans l'industrie ferroviaire.
En novembre 1873, quelque 55 compagnies de chemin de fer du pays avaient fait faillite, et 60 autres au premier anniversaire de la crise.

L'IA a aussi une histoire convaincante : Les investisseurs sont convaincus que l’IA rendra l’économie beaucoup plus productive. Ainsi, les bénéfices des entreprises exploseront, l’économie prospérera et la bourse avec.
En même temps, les dépenses importantes d’investissement liées à l’IA pourraient engendrer des surcapacités, conduisant à des rendements décroissants, et provoquant in fine des dépréciations d’actifs. Cela pourrait à terme fragiliser les bilans des acteurs de la tech.
Les dépenses d’investissement des 4 hyperscalers (Alphabet, Meta, Microsoft, Amazon) devraient s’élever à 361Mds$ pour le seul exercice 2025.
1000Mds$ ont déjà été investis dans l'IA.
Cela pose évidemment la question du modèle économique.
Microsoft est un excellent exemple. Les CAPEX du groupe (dépenses d'investissement), représentaient moins de 15Mds$ par an jusqu'en 2019. Sur le dernier exercice, la facture est montée à 64,5Mds$. Elle devrait atteindre 89,5Mds$ cette année, et dépasser 90Mds$ sur les deux suivantes.
Le pari, c'est que ces dépenses sont nécessaires pour maintenir les positions de leaders de ces entreprises, et qu'elles permettront d'assurer leur prochain cycle de domination et de marges élevées.
Est-ce que ces efforts vont produire des effets à deux ans, à cinq ans, ou jamais ?
Le média internet The Information a rapporté le 08/10/2025, que des données internes d'Oracle qu’il avait consultées montrent que l'entreprise perd des sommes considérables sur la location de petites quantités de versions plus récentes et plus anciennes des puces de Nvidia. Des chiffres qui jettent une ombre sur le modèle économique d’Oracle, malgré ses investissements massifs dans l’infrastructure d’intelligence artificielle.

- 2 Concentration sur les marchés, ça se termine généralement mal :
Sur les marchés publics, Nvidia, Microsoft et leurs homologues de Mag 7 ont porté le Nasdaq et le S&P 500 à des sommets historiques répétés, alors que les indices à pondération égale sont loin derrière.

SP500_vs_Equal_weight.gif

Quand on observe un poids aussi marqué pour un groupe restreint d’actions, comme en l’an 2000 quand les valeurs technologiques représentaient 40% du marché actions américain, en 1989, quand les actions japonaises représentaient 45% du marché actions mondial, en 1972, quand les NiftyFifty représentaient 40% du marché actions américain, ou encore en 1870, quand les actions de compagnies ferroviaires représentaient 63% du marché actions américain, "ça s’est toujours mal terminé", fait valoir BDL Capital Management.
le poids des “Magnificent 7 (les 7 Magnifiques), représentent plus d’un tiers du S&P 500.
Les valorisations sont tendues. Le multiple cours/bénéfice à terme de l’indice S&P se situe actuellement à près de 23, soit dans la partie supérieure du spectre.

La semaine dernière, le gestionnaire de fonds spéculatifs milliardaire Leon Cooperman a déclaré à CNBC qu’il pensait que nous en étions au stade du marché haussier contre lequel Warren Buffett avait mis en garde, à savoir que c’est l’exubérance irrationnelle qui semble contrôler la situation, et non les fondamentaux.
Le "Buffett Indicator", qui consiste à diviser la capitalisation boursière totale des entreprises américaines cotées au PIB US (Buffett Indicator % = (Capitalisation boursière totale / PIB) x 100), a dépassé les 200 % la semaine dernière nous indiquant que le marché actions est très surévalué et largement au-delà de ses moyennes historiques. Ce qui signifie qu'il existe une déconnexion totale entre la Bourse et l'économie réelle.
Cela s'explique en partie par la psychologie des investisseurs qui ne veulent pas rater le train de la hausse.

Avantage du Buffett Indicator :
il permet aux investisseurs d’obtenir un aperçu rapide de la situation du marché, qu’il soit potentiellement surévalué ou sous-évalué.

Buffett_indicator.gif


Rien de tout cela ne garantit qu’un krach va arriver à un horizon proche. Mais ayant vécu la frénésie de l’internet à la fin des années 90, je sais ce qui peut arriver lorsque le capital des investisseurs est trop étroitement concentré sur une poignée de noms. Si un repli de l’IA se produit, il pourrait être brutal.

- 3 Une augmentation de l’endettement : Les investisseurs peuvent être tentés de s’endetter pour acheter des actions, ce qui peut amplifier la bulle.
Le marché boursier d’aujourd’hui est alimenté par la dette des investisseurs qui se déverse dans la tech pour que la fête continue. La dette de marge, c’est-à-dire l’argent que les investisseurs empruntent à leurs courtiers pour spéculer, a atteint le chiffre record de 1000 Mds$, soit une hausse de près de 33 % par rapport à l’année dernière. Comme le montre le graphique ci-dessous, les pics de dettes sur marge ont souvent précédé des corrections majeures du marché.

Dette_sur_marge.gif


- 4 Une hausse rapide des prix :
Quelques communiqués récents qui font bondir les valorisations des entreprises concernées à la seule lecture des 2 lettres IA :
03/10/2025 - OpenAI et Hitachi s'associent pour développer des technologies d'économie d'énergie dans les centres de données IA et l'IA générative. Hitachi gagne 10% le jour de cette annonce.

06/10/2025 - AMD s'envole après un partenariat stratégique majeur avec OpenAI
L’action AMD s'affiche en avant bourse à +35% en ce moment (15h06) à la suite de l’annonce d’un accord de grande ampleur avec OpenAI

06/10/2025 - Alibaba a bondi de 50% en septembre, porté par les perspectives d'investissements massifs dans l’infrastructure.

Pas une semaine ne se passe sans une nouvelle annonce du genre de celles publiées ci-dessus.

Il existe, en outre, une imbrication de plus en plus forte entre les acteurs de l'IA qui s'apparente de plus en plus à ce qui a été vu lors de la bulle internet.
Nvidia investit, par exemple, dans OpenAI, qui achète des services à un fournisseur de services cloud dans lequel le fabricant de puces a également investi, comme CoreWeave, qui, lui, acquiert (ou loue) à son tour des GPU NVidia.
Pour certains investisseurs, ce type d’accords circulaires constitue un écho inquiétant à la bulle internet à la fin du XXe siècle, lors de laquelle les fabricants d’équipements (Cisco, Lucent, etc.) prêtaient des fonds à leurs clients pour qu’ils achètent et déploient ceux-ci.
"L’accord entre OpenAI et Nvidia alimentera clairement ces inquiétudes", avançait récemment Stacy Rasgon, analyste chez Bernstein Research.

OpenAI est au centre de cette révolution technologique
OpenAI gagne désormais un milliard de dollars par mois grâce à 700 millions d’utilisateurs, mais ses pertes demeurent abyssales
Investing.com- 29/09/2025 - OpenAI a généré environ 16% de revenus supplémentaires au premier semestre 2025 – soit 4,3Mds$ – par rapport à l’année précédente, a rapporté The Information lundi 29/09/2025.
OpenAI a consommé 2,5Mds$ de trésorerie au premier semestre, selon le rapport de The Information, citant des informations financières communiquées aux actionnaires.
OpenAI a dépensé environ 6,7Mds$ en recherche et développement au premier semestre de l’année, indique le rapport. La start-up semble être en bonne voie pour atteindre son objectif de revenus annuels, 13Mds$, et son objectif de consommation de trésorerie de 8,5Mds$.
En outre, OpenAI se fixe un ambitieux objectif à l'horizon 2029 en visant 125Mds$ par an. Soit une multiplication par 10 en quatre ans.
L'entreprise envisage d'être rentable en 2030.

Sam Altman, le pdg d'OpenAI, lui-même estimait devant un parterre de journalistes cet été que l'enthousiasme des investisseurs était disproportionné.
Voulait-il lancer un avertissement ?

Il est clair que cette économie circulaire repose dangereusement sur un bon équilibre financier entre toutes les parties concernées.
Or, les sommes en jeu sont tellement importantes que la rentabilité espérée par OpenAI pour 2030 reposant sur de doux espoirs pourrait bien ne jamais se réaliser.
Le moment est venu de se rappeler l'histoire des chemins de fer américains qui représentaient alors une évolution majeure dans l'histoire et l'économie des États-Unis et qui s'est terminée dans les larmes.

- Des marchés chèrement valorisés à cause de la Tech :
Le P/E ajusté du cycle (CAPE, ou P/E de Shiller) atteignit 44x au printemps 2000, contre une moyenne historique de 18x. Le P/E à 12 mois du S&P 500 oscillait autour de 25, et les multiples du Nasdaq dépassaient souvent 100.
Le P/E du S&P 500 avoisine aujourd'hui 23 fois les bénéfices, et le Nasdaq se situe à 35x.
Il est vrai qu’une large part de cette surcote provient des valeurs américaines les plus brillantes. L’indice qui les regroupe, appelé «Magnificent 7», s’échange à 37 fois les bénéfices. NVIDIA atteint même 48.
Cependant, à la différence de 2000, les leaders actuels que sont Apple, Microsoft, Alphabet, Amazon, Nvidia, Meta et Tesla, sont en situation de capacité bénéficiaire très forte et leurs perspectives étincelantes peuvent justifier une surcote considérable.
Oui, c'est vrai. Le problème réside plutôt dans les sommes considérables investies dans un écosystème fonctionnant en vase clos.
Qu'un défaut de l'un d'entre eux arrive, et les dépréciations que cela entrainera dans les comptes des autres entreprises concernées seront telles que la réactualisation immédiate des valorisations et perspectives les plomberont sérieusement avec, pour corollaire un entrainement baissier sur le marché.

Pour moi, il apparait clairement que la bulle IA est maintenant formée mais personne ne peut dire quand elle éclatera.
Le marché action américain est revenu en mode "FOMO", l'acronyme de "Fear Of Missing Out", le peur de manquer l'immanquable.
La thématique IA, c'est 53% de hausse en 2025.
Cette configuration place les investisseurs dans un dilemme classique: investir à des niveaux record revient à acheter «cher», mais rester en dehors du marché expose au risque de manquer plusieurs années de hausse.
L'ancien responsable de la Fed Alan Greenspan s'était ému le 5 décembre 1996 de la hausse importante de Wall-Street en parlant de "l'exubérance irrationnelle des marchés".
Alan Greenspan avait raison, mais trop tôt.
Entre 1996 et 1999, malgré des signaux d’excès dès le départ, le Nasdaq a bondi de plus de 200% avant l’éclatement de la bulle.

En ce qui me concerne, c'est réduction des lignes Tech. Les liquidités dégagées iront vers des valeurs défensives, de rendement, ou vers des actions de matières premières.
 
MAJ octobre 2025 (2/2) - w''4([à@Grr.)]"3#+&!§%...

L'activité sur le portefeuille depuis un mois :

- J'ai allégé NVidia de 8 titres sur les 180$.
- J'ai allégé ASML de 3 titres
- J'ai vendu Hensoldt (défense) et Costco dont le parcours ne me satisfait pas du tout. J'ai encaissé une petite MV sur ce titre.
- Par contre, bonne pioche avec Aerovironment (drones de défense) acheté à 245$ en juillet et revendu à 400$ le 09/10/2025. La ligne était petite, mais la PV est confortable.
- J'ai vendu Emeis à 14,60€ et empoché là aussi une confortable PV (achat à 11,51€ le 10 septembre).

Côté achats :
- J'ai renforcé Banco Santander,
- J'ai renforcé Anglogold Ashanti
- J'ai recommencé une petite ligne sur Freeport-McMoRan après sa grosse baisse suite à la catastrophe intervenue dans sa mine Grasberg Block Cave en Indonésie, une des plus grandes mines de cuivre au monde. Le titre a fortement baissé, sans doute à l'excès. Depuis, les dégâts ont été révisés à la baisse.
- J'ai renforcé TotalEnergies ce vendredi 10 octobre de 10 titres à 49,85€.

La mauvaise note du jour dans le portefeuille :
Le gadin de Ferrari
qui baisse de 15% en une seule journée après sa journée investisseur.
Si les résultats pour cette année sont bons, Ferrari a publié des prévisions à horizon 2030 basées sur une croissance annuelle de 5%, là où les prévisionnistes tablaient sur le double. La sanction est sévère avec un -15% en séance du 09 octobre.
On notera, pour se réconforter, que Ferrari publie toujours prudemment et que les résultats sont généralement supérieurs aux prévisions.
Dans un environnement aussi difficile, bien malin qui peut prévoir son activité à horizon 5 ans. La prudence de Ferrari est donc légitime, mais les prévisionnistes (ou ânes à listes), ne s'embêtent pas avec de telles considérations.

Globalement, les valeurs de la défense pâtissent de l'accord entre Israël et le Hamas.
De même que le pétrole qui voit la tension s'apaiser quelque peu au Moyen-Orient
alors que l'OPEP a décidé d'augmenter sa production en novembre.
Un retour sous les 50€ pour TotalEnergies est un bon niveau pour renforcer un titre qui affiche un rendement 2026 de 7% sur un cours de clôture de vendredi à 50,00€.

Pour l'instant, hormis TotalEnergies, je n'ai pas prévu de renforcer les valeurs françaises aussi longtemps que le climat politique ne s'améliore pas. Sur les États-Unis, j'allège et de nouvelles prises de PV sur NVidia seront faites quand le cours dépassera les 200$.
Des achats sur des titres défensifs, Walmart par exemple, et sur les minières d'or sont probables.

Les bons élèves de la classe sur un mois :
- Constellation Energy
+15,53%
- ASML +15,29%
- Anglogold Ashanti +11,48%
- Eli Lilly +11,27%
- Sartorius Stedim Bio +7,28%


Les mauvais élèves, dont une valeur qui, à elle seule, plombe l'ambiance :
- Ferrari
-18,12%
- ID Logistics -8,40%
- Meta Platforms -6,96%
- Axon -7,16%
- TotalEnergies -5,19%



Le portefeuille au 12/10/2025 : valorisation 291 476€, soit +3,34% YTD (contre +5,36% en septembre).
Résultat plutôt décevant et largement dû à la mauvaise perf de Ferrari.

2025_10_portefeuille_POAM.gif
 
poam5356 a dit:
w''4([à@Grr.)]"3#+&!§%...

Vous n'avez pas compris ce titre ?
Bah si, ça serait pas ton mot de passe pour te connecter au forum Moneyvox par hasard ? :biggrin:

Blague mise à part, merci pour ta clairvoyance sur l'économie mondiale et ton esprit de synthèse (y)
 
Dernière modification:
poam5356 a dit:
En ce qui me concerne, c'est réduction des lignes Tech. Les liquidités dégagées iront vers des valeurs défensives, de rendement, ou vers des actions de matières premières.
Merci @poam5356 , pour cette analyse appréciée.
Je rebondis sur les matières premieres.

Après la mise en place d'une poche d'allocation dans l'or et les métaux précieux, j’étais en train de me pencher sur terres rares, et matières premieres pour les batteries/stockage d’énergie (Lithium, Cobalt, Nickel ....). C'est d'actualité (US vs Chine) !
Je m’étais dit de ne pas investir dans les ETFs sectoriels, préférant les larges indices, mais je crains également le retournement de l'IA et l'impact que cela aurait sur les marchés de la tech, mais aussi globalement sur les marchés actions.
Quelles sont les matières premieres que vous envisagez ? et éventuellement ETFs au delà des titres vifs ?
 
lebadeil a dit:
Quelles sont les matières premieres que vous envisagez ?
Certains pourraient avoir la bonne idée d’envisager de la matière grise...
-> Ok je sors...
 
lebadeil a dit:
Merci @poam5356 , pour cette analyse appréciée.
Merci @lebadeil

lebadeil a dit:
Après la mise en place d'une poche d'allocation dans l'or et les métaux précieux, j’étais en train de me pencher sur terres rares, et matières premieres pour les batteries/stockage d’énergie (Lithium, Cobalt, Nickel ....). C'est d'actualité (US vs Chine) !
Je m’étais dit de ne pas investir dans les ETFs sectoriels, préférant les larges indices, mais je crains également le retournement de l'IA et l'impact que cela aurait sur les marchés de la tech, mais aussi globalement sur les marchés actions.
Quelles sont les matières premieres que vous envisagez ? et éventuellement ETFs au delà des titres vifs ?
L'or, je suis déjà investi sur Anglogold Ashanti, et depuis peu sur l'ishares physical Gold ETC.
Le cuivre, je suis investi, 2 petites lignes pour l'instant, sur Freeport-McMoRan et Hudbay Minerals (cuivre et or).
Le pétrole via TotalEnergies
L'uranium, pas encore investi mais je lorgne du côté de l'Australie, Boss Resources et Deep Yellow pour n'en citer que deux.
Dslé, les ETF, je n'y arrive pas ! Pour autant que je me rappelle, les ETF matières premières sont très généralistes et c'est plutôt compréhensible à cause de la faible profondeur des sous-secteurs dédiés à chaque type de matière première.
 
The Blue Line a dit:
Bah si, ça serait pas ton mot de passe pour te connecter au forum Moneyvox par hasard ? :biggrin:
Non, heureusement c'est bien plus simple.

The Blue Line a dit:
Blague mise à part, merci pour ta clairvoyance sur l'économie mondiale et ton esprit de synthèse (y)
Merci à toi pour ce commentaire qui me touche. :love:
 
Comme toujours, merci pour cette synthèse toujours extrêmement intéressante !
 
Bonsoir @poam5356
poam5356 a dit:
L'uranium, pas encore investi mais je lorgne du côté de l'Australie, Boss Resources et Deep Yellow pour n'en citer que deux.
Il y a Yellow Cake qui suit le cours de l'U3O8. Uranium Energy et Cameco respectivement minerai et transformation aux États-Unis. Équivalent de Franco-Nevada pour l'uranium avec Uranium Royalty.

Pour les matières premières je reste prudent car si bulle ...
Et avec le clown ça n'arrange rien.
poam5356 a dit:
Des achats sur des titres défensifs, Walmart par exemple,
J'ai une question : pourquoi vendre Costco pour Walmart. Certes Costco depuis juin se fait distancer par Walmart mais à LT elle reste une jolie société.

Enfin à propos de l'IA, tu allèges Nvidia (prise de bénéfices dans un marché déconnecté) mais quid de Microsoft. C'est ma plus grosse ligne tech mais je me dit que la société est bien diversifiée et que son cloud hors IA permet de faire des marges.

Alors oui en cas d'éclatement de bulle tout y passe mais peut être moins que les autres.
 
poam5356 a dit:
L'uranium, pas encore investi mais je lorgne du côté de l'Australie, Boss Resources et Deep Yellow pour n'en citer que deux.
Dslé, les ETF, je n'y arrive pas ! Pour autant que je me rappelle, les ETF matières premières sont très généralistes et c'est plutôt compréhensible à cause de la faible profondeur des sous-secteurs dédiés à chaque type de matière première.
En ETF il y a VanEck Uranium and Nuclear [lien réservé abonné] sur lequel j'aimerais bien rentrer mais qui me paraît affreusement cher (aucun chiffre d'affaire pour Oklo jusqu'à au moins 2027 et cours multiplié par 18 en un an, capitalisation de 21 milliards).
 
Argg a dit:
En ETF il y a VanEck Uranium and Nuclear [lien réservé abonné] sur lequel j'aimerais bien rentrer
Uniquement en CTO.
Argg a dit:
cours multiplié par 18 en un an
C'est pas un peu exagéré ça ?
+ 60 % en un an; ça oui.
 
The Blue Line a dit:
Uniquement en CTO.

C'est pas un peu exagéré ça ?
+ 60 % en un an; ça oui.
Plutôt multiplié par 31 (+3000%) depuis septembre 2024 :ROFLMAO:
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