Pas d'impôt nouveau qu'ils disaient

buffetophile a dit:
et celui dont il est question est un ancien ministre socialiste du budget .
finalement il savait bien calculer mais juste à titre perso….:devilish::mad:
Il n'est pas le seul :
Ayrault : 15 000€ par mois.
2 fois ministre, dont 1er ministre, c'est 2 fois une retraite de ministre.
Mais c'est pas tout : Maire, président d'agglomération (je l'avais oubliée celle-là), conseiller général, député, président de groupe à l'assemblée nationale.
A chaque fois, des retraites qui s'additionnent.
Avec, au final, sa retraite d'enseignant qui vient ajouter quelques miettes au dessus de ce magot!
 
Tomas466 a dit:
Sacrée impasse !
Oui, et un jour ça va finir par péter!

La France est presque entièrement jaune ce matin :

France.gif
 
Gardons à l'esprit que le pays a dépassé les 1000 milliards de prélèvements publics [lien réservé abonné] en 2017, à comparer à 670 en 2002, et qu'il est prévu 1070 milliards en 2019 (sachant que la réalité pourrait être supérieure puisque ça n'est que des prévisions à ce stade). Il n'y a donc aucune pause fiscale ni aucune baisse de prélèvements en vue, même imaginée en rêve, même promise dans les médias, même "assumée" la main sur le coeur à une tribune, malgré ce qui est raconté par nos clowns en poste au plus haut du pouvoir.

Dès lors on comprend mieux la volonté maladive du système en place de taxer tout ce qui bouge encore.
 
Tomas466 a dit:
L'électeur ne peut choisir que pour différentes teintes de socialisme depuis 40 ans (affirmé à gauche, honteux à droite, mou au centre, morbide à l'extrême gauche et national à l'extrême droite)

je ne suis pas d'accord sur la caractérisation de "socialisme", mais en tout cas vous vous trompez sur les 40 ans;
11. La Nation garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.
Ceci est inscrit dans la constitution il y a 73 ans... par De Gaulle.... Sans doute pour vous, le péché originel?
et si on s'en tenait à cela, il n'y aurait pas de troubles et un développement harmonieux, entre autre par un impôt plus juste, et une vraie répartition;

Tomas466 a dit:
) dont le principe est toujours de prélever davantage sur X pour redistribuer plus à Y,
eh non, depuis au moins 30 ans, on en prend de moins en moins ,à ceux qui en ont beaucoup( que cela soit entreprises ou particuliers)
Je me souviens biens des années 1978-1984 où la tranche d'imposition supérieure était à 57,6%; et même à 65% pendant la période 1981-1982 ..il y avait plus de tranches, l'impôt était plus progressif et la répartition était meilleure; (le gâchis étant sans doute le même) Je ne suis pas pour revenir à ces taux, cependant nettement augmenter le nombre de tranches serait sans doute une piste de réfléxion;
 
N'empêche que dans l'esprit des Français, et dans les actes de leurs hommes politiques, la justice sociale revient toujours à jouer au Robin des Bois : imposer fortement les riches (ou les moins pauvres) pour donner des miettes aux plus pauvres. Les autres pistes sont rarement explorées.
 
mvhrb888 a dit:
ou les moins pauvres)

c'est bien ca le problème ...quelle est la définition des " riches " .

et sont ils devenus riches par héritage , ou par leur travail et leurs qualités propres ?

parce que si devenir riche par ses propres qualités devient un problème alors plus personne ne voudra entreprendre dans notre pays ….
 
Le problème n'est peut-être pas de devenir riche, mais d'en abuser au delà de l'entendement!
Un Ghosn qui gagne 15 M€ par an avait-il besoin de piquer dans la caisse pour en avoir encore plus?
Un Fillon qui brasse des sommes considérables avait-il besoin d'en rajouter en employant fictivement femme et enfants?
La liste est tellement longue que tout ceci devient insupportable pour qui n'arrive plus à finir son mois, que l'on traite de Gaulois, et qu'il suffit de traverser la rue pour trouver du boulot!
 
poam5356 a dit:
La liste est tellement longue
sans tirer par les cheveux et avoir des cliniques....:)
 
moietmoi a dit:
Ceci est inscrit dans la constitution il y a 73 ans... par De Gaulle.... Sans doute pour vous, le péché originel?
Je retenais 40 ans parce que c'est grosso modo le début de la fin, la période où Mitterrand a ouvert les vannes de la dépense publique en mode "après moi le déluge" (les budgets de la nation étaient équilibrés jusqu'à VGE/Barre à peu près). Le déluge, on y est.

eh non, depuis au moins 30 ans, on en prend de moins en moins ,à ceux qui en ont beaucoup( que cela soit entreprises ou particuliers)
Le problème n'est pas tant de savoir combien on prend et à qui on prend, et ce qu'il y aurait comme "équité" ou "humanité" dans les clés de répartition. Le sujet à mon sens est de définir le périmètre de ce que doit financer la collectivité, c'est à dire le rôle de l'État et des pouvoirs publics en général, et de voir *ensuite* comment on le finance puis comment on l'adapte lorsque les recettes varient (ce que font d'autres pays avec apparemment davantage de facilité). Mais non, en France, on redistribue sans compter quand le contexte est favorable -- alors qu'il faudrait justement stocker -- et on se retrouve en slip quand le contexte se retourne... Et pour cause : si on listait les domaines d'intervention de la puissance publique aujourd'hui, je pense qu'on aboutirait très très très loin de l'esprit original de ce qui est inscrit dans la Constitution.

Ce sujet n'est jamais vraiment débattu sainement. On préfère attaquer "les riches", ou "les élus" ou "les immigrés" ou "les retraités" ou "l'Europe" ou "la mondialisation", ou n'importe qui d'autre. C'est pratique : ça permet de ne pas prendre de hauteur dans l'explication des processus en place, ce qui amène à rejeter la faute sur quelqu'un d'autre pour surtout ne rien faire évoluer et éventuellement récupérer un peu de bénéfice pour soi au passage. Les partis politiques l'ont bien compris : ils se positionnent pour X et contre Y (et inversement en face), en simplifiant volontairement le débat avec des étiquettes grossières dignes des meilleures techniques de manipulation des foules, ce qui fait perdurer le système sans le remettre en cause. Les rentes continuent, y compris pour eux, on lâche un peu de lest avec une niche par ci ou une exonération par là quand c'est chaud, et tout va bien jusqu'à la fois d'après. Difficile d'imaginer autre chose quand on est cerné de collectivistes...
 
Tomas466 a dit:
Les partis politiques l'ont bien compris : ils se positionnent pour X et contre Y (et inversement en face), en simplifiant volontairement le débat avec des étiquettes grossières

Et ils sont aidés en cela par la plupart des journalistes assoiffés de sensationnel, d'anecdotes croustillantes et de phrases assassines. Je suis consterné de voir que, à la télé, chaque fois qu'un homme (ou une femme) politique, quel qu'en soit l'orientation, essaie d'approfondir une idée ou de mener à bout un raisonnement les autres participants, le journaliste-modérateur en premier, manifestent des signes d'impatience, lui coupent la parole pour poser des questions du genre "Alors vous êtes contre un tel", "Ça veut dire que vous soutenez l'extrême-quelque chose", "Oui, mais quand vous étiez au pouvoir..."...

Comment voulez-vous avancer en étant empêtré dans des débats, pas d'idées, mais d'étiquettes et de personnages ?
 
Il paraît que Ségolène aurait déclaré que si elle avait été aux commandes ces derniers temps les choses se seraient passées différemment... :ROFLMAO:

Ils n'ont peur de rien ! La fameuse "hontectomie" chère à h16.
 
Tomas466 a dit:
Il paraît que Ségolène aurait déclaré que si elle avait été aux commandes ces derniers temps les choses se seraient passées différemment... :ROFLMAO:.

oui Marine , Jean luc , Nicolas , François et les autres aussi auraient fait autrement ....reste à savoir si ca n'aurait pas été pire .....:confused:
 
Tomas466 a dit:
Le problème n'est pas tant de savoir combien on prend et à qui on prend, et ce qu'il y aurait comme "équité" ou "humanité" dans les clés de répartition. Le sujet à mon sens est de définir le périmètre de ce que doit financer la collectivité, c'est à dire le rôle de l'État et des pouvoirs publics en général, et de voir *ensuite* comment on le finance puis comment on l'adapte lorsque les recettes varient
Non ,justement, je ne suis pas d'accord avec cette vue;
Supposons une maladie génétique guérissable par traitement pour l'individu porteur, mais tout de même transmissible, et un autre traitement qui amène aussi à la guérison, mais qui en plus sauve la descendance de ce gène néfaste;((évidemment plus cher)

Si nous tombons d 'accord sur le périmètre de prise en charge de ces traitements sous une forme ou une autre par la collectivité, par soucis entre autre de ne pas culpabilisé le malade, alors,
Si on applique la méthode d'adapter la prise en charge lorsque les recettes varient , le malade porteur génétique "riche" s'émancipera de la restriction de la prise en charge et guérrira et aura une descendance saine, alors que le "pauvre" engendrera de futurs malades;
Il faut bien partir de l'équité et de l'humanité et pas des contraintes des recettes;et la seule solution dans ce cas serait de "prendre" à l'un pour sauver l'humanité de ce gène néfaste;
 
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Un exemple comme souvent extrême et qui joue avec les sentiments et la culpabilisation (maladie, souffrance, mort, les méchants riches qui guérissent mais pas les gentils pauvres, etc.) pour orienter les débats.

Si on suit votre raisonnement, cela signifie donc que tout système de santé qui ne serait pas autant collectivisé que celui de la France soignerait moins bien la population. Or on vit très bien (et même parfois mieux et plus longtemps) dans de nombreuses nations développées, sans pour autant prélever 46% du PIB national chaque année, avec en prime une saturation totale des services des urgences, une démotivation des médecins généralistes, des déserts médicaux croissants, un déremboursement des soins et des médicaments chaque année qui passe et une fonction publique hospitalière au bord de la crise de nerfs. Et une augmentation de la taxe sur les mutuelles de 40% [lien réservé abonné] histoire de ne pas perdre la main, qui évidemment, ne se répercutera pas du tout du tout du tout sur l'assuré final, juré craché parole de sénateur et vazy que jt'embrouille...

Beaucoup de gens disent : "taxons davantage X, Y et Z car je trouve ça juste et équitable pour telle et telle raison". Je dis simplement : "et si on dépensait moins et mieux comme le font tous nos voisins européens, pour des résultats équivalents voire meilleurs, et des niveaux de vie très similaires voire meilleurs là aussi ?"

Par exemple, faut-il que la collectivité (c'est à dire nous tous) déverse chaque année 30 milliards d'euros [lien réservé abonné] dans le fonctionnement d'associations ?
 
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Tomas466 a dit:
Or on vit très bien (et même parfois mieux et plus longtemps) dans de nombreuses nations développées,

j'adore le "on" ; de qui s'agit il dans ces pays? qui? le "on" cache la diversité et il me semble que même en France, l'espérance de vie d'un cadre est supérieure à celle d'un non cadre... alors il faudrait distinguer dans le "on"

Mais la santé est symptomatique: plus on avance, plus les budgets et investissements à mettre en oeuvre sont lourds et plus le temps entre la recherche et la mise en oeuvre des thérapies se restreint;
Un cachet de certaines biothérapies coute 50 000 euros l'unité et est à prendre chaque semaine... Que fait la société: elle ne décide de soigner aucun malade, tant que le prix ne devient plus abordable?
On ne soigne que ceux qui ont les moyens? on fait gratuit pour tout le monde? on fait prix proportionnel aux moyens?

Il ne s'agit pas là de savoir si le citoyen est à égalité lorsqu'il achète le dernier gadget connecté mais simplement de l'égalité de la condition de l'être humain face à une technique de soins.... que proposez vous?
1-on ne soigne personne en attendant que le traitement baisse de prix?
2-on fait gratuit pour tout le monde...donc on cotise?
3-un prix proportionnel aux moyens... (difficile pour des cachets à 50 000 euros l'unité)
4-la jungle...
Pour ma part je prends le 2;
 
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moietmoi a dit:
On ne soigne que ceux qui ont les moyens? on fait gratuit pour tout le monde? on fait prix proportionnel aux moyens ?
Cela dépend essentiellement de la solution retenue par l'industrie pharmaceutique, ainsi que du dispositif de prise en charge par la collectivité ; ainsi, il existe (ou plutôt existait) des spécialités qui sont tombées en désuétude malgré leur efficacité qui, en raison d'un dé-référencement (une décision de ne plus rembourser) des organismes sociaux ont conduit certains labos à ne pas poursuivre la production de certaines molécules

Nous avons vécu en Afrique, et il était commercialisé un produit nommé Acerbine ; c'était un produit très efficace contre les brûlures de la peau (un coup de soleil peut devenir sérieux sous les tropiques) et sans contre-indication notoire ....

Cela doit bien faire 30 ou 40 ans, que ce produit aura disparu, à supposer qu'il soit encore référencé dans le Vidal ...

moietmoi a dit:
Il ne s'agit pas là de savoir si le citoyen est à égalité lorsqu'il achète le dernier gadget connecté mais simplement de l'égalité de la condition de l'être humain face à une technique de soins.... que proposez vous?
1-on ne soigne personne en attendant que le traitement baisse de prix?
2-on fait gratuit pour tout le monde...donc on cotise?
3-un prix proportionnel aux moyens... (difficile pour des cachets à 50 000 euros l'unité)
4-la jungle...
Pour ma part je prends le 2;
Tout dépend un peu si l'affection est contagieuse ou non ....

Il y a des affections qui ne se propagent pas pour créer des pandémies, et donc infectées des zones de populations, quels que soient leurs moyens ; dans ce cas, les laboratoires vont retenir une solution de type 3

Pr contre, et si l'affection est fortement contagieuse, alors il y a de fortes chances pour que ce soit la solution 2 qui soit retenue ...
 
moietmoi, vous focalisez sur le sujet des traitements médicaux lourds et de la solidarité nationale. Ce n'est pas tout à fait le sujet de la file, qui porte plutôt sur le système fiscal français dans son ensemble et la taxation effrénée de ces dernières années. Et en lien direct le consentement à l'impôt qui en prend sérieusement un coup en ce moment.

On peut être favorable à soigner les malades et aider les "vieux travailleurs" en faisant porter les coûts sur l'ensemble de la population. Mais quand nos parlementaires augmentent dans la décontraction la plus totale un prélèvement de +40%, ou créent des taxes sur tout et n'importe quoi, on n'est plus tout à fait dans la solidarité intergénérationnelle. Quand en 2015 le gouvernement crée une taxe pour financer les syndicats en perte de vitesse (et de cotisations volontaires), alors même que leur fonctionnement est pour le moins opaque [lien réservé abonné], on n'est plus vraiment dans le service public et la Constitution. Quand le gouvernement actuel décide, d'un coup et après des décennies de discours inverse, que le diesel est nocif et qu'il faut créer une taxe sur le carbone alors que le pays est l'un de ceux qui en produit le moins au monde [lien réservé abonné] (du fait notamment de l'important parc nucléaire installé pour la génération d'électricité), on est dans le délire total, ou plutôt dans le story-telling à deux balles pour augmenter les recettes fiscales et continuer à dépenser sans trop compter.

Quelques lectures pour ceux que ça intéresse : h16, Contrepoints, Eric Verhaeghe, Didier Dufau et le cercle des économistes... Il y a de tout, il faut trier, mais ça aide à se forger son opinion !
 
Le nucléaire et l'essence sont aussi nocifs, mais de façon différente.
:p
 
donk a dit:
Le nucléaire et l'essence sont aussi nocifs, mais de façon différente.
:p
Il est certain que Tchernobyl et Fukushima vont laisser des traces durables ....
 
donk a dit:
Le nucléaire et l'essence sont aussi nocifs, mais de façon différente.
:p
nous entrons sans doute dans un autre débat ….

clairement la seule énergie renouvelable et " gratuite" c'est l'énergie solaire .

mais tant que notre technologie et notre production est insuffisante , il faut bien une période de transition . sauf à accepter l'idée d'une baisse drastique de notre consommation d'énergie durant ce laps de temps .
 
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