Ni obtention ni refus de prêt après délai légal

folays a dit:
L'avocat qui n'est pas expert en droit immobilier ne va pas se reposer sur des connaissances datées.
C'est mon ressenti avec les quelques notaires que j'ai pu faire oeuvrer.

L'avocat va consulter les jurisprudences les plus récentes.

Non mais en fait ca ne fait pas photos. J'ai des discussions beaucoup beaucoup plus poussées avec des avocats sur des concepts légaux immo.

Puis même en temps de réaction, les notaires sont long, on peut les appeler que entre 9h45 et 10h20 le mardi et le jeudi, bref.

Au final après on perd des semaines, maintenant quand j'ai signé un avant-contrat sous seing privé a un prix X, j'envoie moi-même la purge du DPU à la Mairie (ou détenteur) par LRAR électronique, on économie déjà du temps.

Après le notaire, oui, il va s'occuper de trucs urbains qui m'intéressent absolument pas, comme consulter les servitudes d'alignement ou autre trucs standard sur lequel j'ai jamais un problème et ne font pas partie de ce qui me préoccupent le plus.


Concernant les conditions stipulés vraiment essentielles a la volonté de contracter, lorsque j'ai déja signé un compromis sous seing privé, finalement le notaire n'a plus vraiment de role à jouer, puisque lorsque la vente est devenu parfaite, les conditions de la vente doivent juste être réitérées.

Mon avocat facture effectivement des honoraires, et il est fiable, mais déjà vu que je filtre avant ce sur quoi j'estime avoir matière à porter litige au tribunal, je ne lui file pas de cas désespéré, donc on finit par gagner.

Bien sur que les avocats véreux ca doit exister, mais si le client s'y connait déjà en légal, et qu'il est capable de choisir un avocat qui en le bullshit pas, en général ca se passe bien, surtout si la loi et la jurisprudence est de votre coté, y'a matière a gagner au tribunal, cela ne se joue plus qu'a l'éloquence.

> Ah parce que ça ce sont des conditions particulièrement avantageuses pour vous ?? C'est le standard du standard

Non, j'ai déjà eu le cas d'un compromis sous seing privé qui stipulait que, moi, en tant que vendeur, j'étais exonéré de la garantie des vices cachés, et derrière le notaire qui rédigeait l'acte authentique définitif, m'avait envoyé en relecture une rédaction qui avait omis cette clause.

J'ai déjà eu plusieurs fois à envoyer, par mail a certains notaires, la veille de la signature d'un acte authentique définitif, un mail au(x) notaire(s) précisant quelque chose dont la teneur est grosso modo :
> Cher maître, je vous prie de m'envoyer au moins la veille de la signature, le projet d'acte.
> En effet, je vous prie de comprendre qu'a moins de me permettre la relecture de l'acte au calme et au repos, toute signature d'un acte dont je découvrirai la teneur et la rédaction le jour même, constituerait en cas de signature, un vice du consentement

Bref j'ai plus en tete ce que je leur écrivais, mais je leur faisait ressentir l'épée de Damoclès de ne pas me transmettre le projet d'acte au moins la veille, ce qui en général fonctionnait, ils m'envoyaient le projet la veille.

Et ce qui me semble tout à fait normal, c'est honteux que certains notaires fassent découvrir a leur clients le projet d'acte le jour même. La loi devrait obliger le notaire a l'adresser en copie au moins 24h avant, afin que ceux qui s'y connaissent moins aient l'opportunité de le lire une 1ere fois plus lentement et de pouvoir poser les bonnes questions le jour J.

Et ce qui me semble encore 2 fois plus normal, si une personne souhaite faire relire le projet d'acte a son avocat.
Je vous rejoins sur les délais, le projet doit toujours être transmis en amont. La veille c'est même plutôt très tard

folays a dit:
Concernant les conditions stipulés vraiment essentielles a la volonté de contracter, lorsque j'ai déja signé un compromis sous seing privé, finalement le notaire n'a plus vraiment de role à jouer, puisque lorsque la vente est devenu parfaite, les conditions de la vente doivent juste être réitérées.
Je ne citerai que ce contre-exemple : compromis sous seing privé M et Mme frère et sœur vendent une maison, compromis signé en l'état.
Sur le titre il est indiqué qu'il y a un 3e propriétaire, qui est incapable.
Le compromis est caduque.
Et des compromis rédigés à l'appui de rien il y en a légion, les avenants sur compromis demandés par les notaires à réception des pièces du dossier c'est quotidien...
 
Je demande également à recevoir tant le compromis , que le projet d'acte définitif, par mail avant signature ...
Et bingo, à chaque fois, il y a un truc qui cloche ... qui demande correction... et qui n'est pas forcément corrigé sur l'acte soumis à signature, même si correction a été faite sur la dernière version envoyée par mail ... C'est du vécu : donc même demander la transmission de l'acte avant signature ne protège d'une erreur ou d'un formule non souhaitée dans l'acte signé... Car, exact , aucun notaire , du moins de mon expérience, ne laisse le temps de lire un acte en entier le jour de la signature..et c'est devenu pire avec la signature électronique où le notaire vous diffuse les pages sur un écran à la vitesse qu'il souhaite ...
 
Ah ça oui. Je ne signe jamais les actes authentiques sans relecture car il manque toujours un truc. Après on peut toujours le jour de la signature lors de la relecture rajouter ou enlever des éléments mais il faut être calé en droit immobilier. Le mieux est de faire relire l'acte à son avocat ou un avocat.
Pour revenir à mon cas, c'est un notaire en province qui ne fait que des promesses unilatérales dont l'acquéreur s'acquitte des 125 euros plus frais de rédaction de la promesse.
 
jp19 a dit:
Je ne suis pas du tout du métier, juste je m'intéresse, j'essaye de comprendre, et peut-être je peux poser une question stupide, désolé par avance si c'est le cas ;-)

Tu dis que la promesse de vente n'engage que le vendeur : dans ce cas, comment l'acheteur peut-il être tenu à payer une indemnité ou un dédommagement quelconque si, précisément, il ne s'est engagé à rien ?
Il n'y a jamais de questions stupides l'ami !
La promesse impose à l'acquéreur des délais pour lever différentes conditions suspensives. Il ne lève pas les conditions dans les délais il doit verser au vendeur une indemnité d'immobilisation.
 
Sans a dit:
Je demande également à recevoir tant le compromis , que le projet d'acte définitif, par mail avant signature ...
Et bingo, à chaque fois, il y a un truc qui cloche ... qui demande correction... et qui n'est pas forcément corrigé sur l'acte soumis à signature, même si correction a été faite sur la dernière version envoyée par mail ... C'est du vécu : donc même demander la transmission de l'acte avant signature ne protège d'une erreur ou d'un formule non souhaitée dans l'acte signé... Car, exact , aucun notaire , du moins de mon expérience, ne laisse le temps de lire un acte en entier le jour de la signature..et c'est devenu pire avec la signature électronique où le notaire vous diffuse les pages sur un écran à la vitesse qu'il souhaite ...
Une triste réalité c'est que les avants contrats sont rédigés par des collaborateurs plus ou moins bons, et pas toujours relus par les notaires avant les rendez-vous selon leur organisation et leur souci de qualité de service client.
Sur ce point malheureusement on est sur de l'humain... pas spécifique au notariat
Pour autant les conséquences sont lourdes
 
folays a dit:
Probablement que l’acquéreur a contresigné la promesse, ce qui signifie qu'il en a accepté les stipulations et s'est obligé à quelque chose.

La différence entre une promesse de vente synallagmatique et un compromis de vente, c'est probablement que les rédacteurs considèrent que la promesse c'est "moins important", et qu'ils la rédigent "à l'arrache".
Attention. Une promesse est presque toujours unilatérale et n'engage que le vendeur. Le compromis lui est toujours ou presque synallagmatique.
 
Sans a dit:
C'est le notaire qui a rédigé et fait signer la promesse de vente ?
En principe les notaires font des compromis de vente...
Promesse faite et réalisée chez le notaire. En tout cas dans ma région, presque aucun notaire ne fait de compromis.
 
Kizzo a dit:
Une triste réalité c'est que les avants contrats sont rédigés par des collaborateurs plus ou moins bons, et pas toujours relus par les notaires avant les rendez-vous selon leur organisation et leur souci de qualité de service client.
Sur ce point malheureusement on est sur de l'humain... pas spécifique au notariat
Pour autant les conséquences sont lourdes
Alors là vous faites bien d'en parler. Il faut que ça se sache. J'y suis confronté à chaque achat ou vente. Je sais même d'avance sur quels points il faut modifier la promesse tellement je connais bien le clerc !
 
tsintao a dit:
Alors là vous faites bien d'en parler. Il faut que ça se sache. J'y suis confronté à chaque achat ou vente. Je sais même d'avance sur quels points il faut modifier la promesse tellement je connais bien le clerc !
"Je vous ai déjà dit que je suis DI-VOR-CÉ !!!!"🤣
 
Même pas ! Car j'achète avec la société. C'est plutôt des détails qui vont pas.
 
Sans a dit:
Je demande également à recevoir tant le compromis , que le projet d'acte définitif, par mail avant signature .
+ les annexes que j'ai été obligé de demander à chaque fois (3 achats)
 
tsintao a dit:
Bonjour, alors j'ai écrit une bourde sur mon premier message et m'en excuse. Ce n'est pas un compromis que j'ai signé mais une promesse ce qui change tout juridiquement parlant et qui fait que je sois suis sûr de moi car la promesse n'engage que le vendeur. J'ai respecté mes engagements mais l'acquéreur n'a pas fait les choses en temps et en heure. Donc le pv de carence n'est pas nécessaire dans mon cas. Et la demande de paiement d'indemnité d'immobilisation logique et normale.
Voici qui change la situation, effectivement...
 
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