folays
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Le Notaire, ce n'est ni "le votre", ni celui de l'acquéreur : il a une obligation d'impartialité.
Si vous pensez que l'acquéreur, dans l'obtention de son prêt, a agi de mauvaise foi, ou bien n'a pas respecté les obligations de forme pour obtenir son prêt, vous devriez le mettre en demeure par LRAR de vous fournir son attestation de refus de prêt.
Si vous persistez a considérer que l'acquéreur est en défaut sur ses obligations relatives à l'obtention d'un prêt, cela signifie que vous considérez au sens de l'article 1304-3 que la condition suspensive a été accomplie.
Si vous considérez que la condition suspensive a été accomplie au visa de l'article 1304-3, cela signifie que vous considérez que la vente n'est pas caduque : au contraire, elle serait devenue "parfaite".
La vente étant devenue parfaite, dès lors que vous avez dépassé la date prévue au compromis de signature de la réitération authentique, vous devriez alors mettre en demeure le notaire de donner une date et heure de rendez-vous au partie pour réitération de la signature authentique (signature de l'acte définitif).
Si le notaire, censé être impartial, refuse de donner une date et heure de rendez-vous, alors vous devriez envoyer une LRAR au PdT de la Chambre des Notaires, pour leur signaler que le notaire en question fait preuve de partialité en refusant (au bénéfice de l'acqueur) de vous donner RDV, et que le notaire refuse de respecter le compromis de vente mentionnant qu'après telle date, la partie la plus diligente peut demander la convocation pour signature authentique.
Lorsque le notaire vous aura donné une date/heure de RDV pour la réitération, demandez a un huissier de signifier a votre acquéreur, la convocation au RDV de signature. (120-150 euros de frais si huissier raisonnable)
Le jour de la signature, chez le Notaire :
- soit l'acquéreur n'est pas venu, le notaire signe alors un PV de carence
- soit l'acquéreur ne veut pas signer l'achat, en prétextant qu'il n'a pas eu son pret, donc il refuse de signer l'acte authentique.
La 2ème solution en général vous libère pour revendre a d'autres personnes.
Le temps total est d'environ 3 mois ou moins pour en arriver là : le temps de faire entendre raison au notaire (qui freinera des 4 fers) qu'il a l'obligation d’être impartial et de convoquer, et le temps de signifier et d'en arriver jusqu'à ce RDV.
Dès que vous engagerez ce genre de démarche, le notaire ne va plus vraiment vous défendre : son objectif principal sera qu'au tribunal on ne puisse rien lui reprocher, alors il ne vous facilitera RIEN. Il fera tout en son possible pour qu'on ne lui reproche rien, et ca l’arrangerait si vous cessiez de vouloir faire valoir vos droits, ca lui éviterait des problèmes à lui.
A partir de là, le problème se décompose, et ne devient plus "un problème" :
- d'un part, l’acquéreur, de part le PV de carence ou de refus de signature, vous devriez être en mesure de retrouver votre liberté de vendre (a vérifier avec un avocat)
- d'autre part, en parallèle et indépendamment, le PV de carence ou acte authentique de refus de signer vous permet de lancer la suite des démarches (assignation au Tribunal pour condamnation et récupération de la clause pénale).
Mais si vous ne comprenez rien à ces notions et vous signez des avenants à tout va dont vous faites 100% confiance au notaire, vous allez vous planter. Vous en être au stade ou vous devriez demander a un avocat si vous auriez vraiment moyen de prétendre a l'indemnisatino d'une clause pénale.
Ca dépend de ce que vous avez signé, et dit, y compris par texto ou par mail depuis.
Concernant les avenants que vous avez signés, la jurisprudence est très claire là-dessus : si la clause suspensive a échoué (l'acquéreur n'a pas obtenu son prêt dans le délai imparti), alors la clause suspensive a définitivement échoué, et vous ne pouvez pas la dé-échouer après ce délai en signant une autorisation du rallongement du délai pour l'acquéreur.
Exemple : [lien réservé abonné]
> Dans l'arrêt du 28 mars 2007, la Cour de cassation applique l'article L.176 à la lettre : le terme fixe ne peut être sujet à interprétation. Si, à la date d'échéance du délai, il ne peut être justifié de la réalisation de la condition, celle-ci doit être regardée comme défaillie, ce qui entraîne la caducité de la vente.
Y'au 2 ou 3 changements sur cette jurisprudence je crois, notamment sur le fait que le compromis peut stipuler une faculté d'extension du délai de la clause suspensive, mais je crois que si prévue, l'acquéreur doit quand même le demander par écrit, et probablement AVANT la date du terme.
Si vous commencez a signer des avenants pour prolonger le délai, et que vous signez ces avenants APRÈS la date du terme de la condition suspensive, cela veut rien en réalité que vous signez des avenants sur un contract devenu caduc. Meme si toutes les parties font semblant que "ce n'est pas grave", en réalité si vous persistez, cela veut dire que vous n'avez jamais notifié les documents obligatoires SRU, et que donc vous demandez une signature authentique d'une vente pour laquelle vous n'avez jamais fait courir le délai de rétractation...
Si vous ne comprennez pas 100% (pas 99,9%) de ce qui écrit là :
[lien réservé abonné]
et là :
[lien réservé abonné]
Cela veut dire que n'avez pas les notions suffisantes pour comprendre votre situation légale, et que vous devriez demander a votre avocat (et surtout pas a votre notaire).
Bon courage
Cdt
Si vous pensez que l'acquéreur, dans l'obtention de son prêt, a agi de mauvaise foi, ou bien n'a pas respecté les obligations de forme pour obtenir son prêt, vous devriez le mettre en demeure par LRAR de vous fournir son attestation de refus de prêt.
Si vous persistez a considérer que l'acquéreur est en défaut sur ses obligations relatives à l'obtention d'un prêt, cela signifie que vous considérez au sens de l'article 1304-3 que la condition suspensive a été accomplie.
Si vous considérez que la condition suspensive a été accomplie au visa de l'article 1304-3, cela signifie que vous considérez que la vente n'est pas caduque : au contraire, elle serait devenue "parfaite".
La vente étant devenue parfaite, dès lors que vous avez dépassé la date prévue au compromis de signature de la réitération authentique, vous devriez alors mettre en demeure le notaire de donner une date et heure de rendez-vous au partie pour réitération de la signature authentique (signature de l'acte définitif).
Si le notaire, censé être impartial, refuse de donner une date et heure de rendez-vous, alors vous devriez envoyer une LRAR au PdT de la Chambre des Notaires, pour leur signaler que le notaire en question fait preuve de partialité en refusant (au bénéfice de l'acqueur) de vous donner RDV, et que le notaire refuse de respecter le compromis de vente mentionnant qu'après telle date, la partie la plus diligente peut demander la convocation pour signature authentique.
Lorsque le notaire vous aura donné une date/heure de RDV pour la réitération, demandez a un huissier de signifier a votre acquéreur, la convocation au RDV de signature. (120-150 euros de frais si huissier raisonnable)
Le jour de la signature, chez le Notaire :
- soit l'acquéreur n'est pas venu, le notaire signe alors un PV de carence
- soit l'acquéreur ne veut pas signer l'achat, en prétextant qu'il n'a pas eu son pret, donc il refuse de signer l'acte authentique.
La 2ème solution en général vous libère pour revendre a d'autres personnes.
Le temps total est d'environ 3 mois ou moins pour en arriver là : le temps de faire entendre raison au notaire (qui freinera des 4 fers) qu'il a l'obligation d’être impartial et de convoquer, et le temps de signifier et d'en arriver jusqu'à ce RDV.
Dès que vous engagerez ce genre de démarche, le notaire ne va plus vraiment vous défendre : son objectif principal sera qu'au tribunal on ne puisse rien lui reprocher, alors il ne vous facilitera RIEN. Il fera tout en son possible pour qu'on ne lui reproche rien, et ca l’arrangerait si vous cessiez de vouloir faire valoir vos droits, ca lui éviterait des problèmes à lui.
A partir de là, le problème se décompose, et ne devient plus "un problème" :
- d'un part, l’acquéreur, de part le PV de carence ou de refus de signature, vous devriez être en mesure de retrouver votre liberté de vendre (a vérifier avec un avocat)
- d'autre part, en parallèle et indépendamment, le PV de carence ou acte authentique de refus de signer vous permet de lancer la suite des démarches (assignation au Tribunal pour condamnation et récupération de la clause pénale).
Mais si vous ne comprenez rien à ces notions et vous signez des avenants à tout va dont vous faites 100% confiance au notaire, vous allez vous planter. Vous en être au stade ou vous devriez demander a un avocat si vous auriez vraiment moyen de prétendre a l'indemnisatino d'une clause pénale.
Ca dépend de ce que vous avez signé, et dit, y compris par texto ou par mail depuis.
Concernant les avenants que vous avez signés, la jurisprudence est très claire là-dessus : si la clause suspensive a échoué (l'acquéreur n'a pas obtenu son prêt dans le délai imparti), alors la clause suspensive a définitivement échoué, et vous ne pouvez pas la dé-échouer après ce délai en signant une autorisation du rallongement du délai pour l'acquéreur.
Exemple : [lien réservé abonné]
> Dans l'arrêt du 28 mars 2007, la Cour de cassation applique l'article L.176 à la lettre : le terme fixe ne peut être sujet à interprétation. Si, à la date d'échéance du délai, il ne peut être justifié de la réalisation de la condition, celle-ci doit être regardée comme défaillie, ce qui entraîne la caducité de la vente.
Y'au 2 ou 3 changements sur cette jurisprudence je crois, notamment sur le fait que le compromis peut stipuler une faculté d'extension du délai de la clause suspensive, mais je crois que si prévue, l'acquéreur doit quand même le demander par écrit, et probablement AVANT la date du terme.
Si vous commencez a signer des avenants pour prolonger le délai, et que vous signez ces avenants APRÈS la date du terme de la condition suspensive, cela veut rien en réalité que vous signez des avenants sur un contract devenu caduc. Meme si toutes les parties font semblant que "ce n'est pas grave", en réalité si vous persistez, cela veut dire que vous n'avez jamais notifié les documents obligatoires SRU, et que donc vous demandez une signature authentique d'une vente pour laquelle vous n'avez jamais fait courir le délai de rétractation...
Si vous ne comprennez pas 100% (pas 99,9%) de ce qui écrit là :
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et là :
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Cela veut dire que n'avez pas les notions suffisantes pour comprendre votre situation légale, et que vous devriez demander a votre avocat (et surtout pas a votre notaire).
Bon courage
Cdt