Clemence
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Bonjour,
Nous allons déménager, suite à une mutation professionnelle et se pose la question de notre résidence principale.
Nous avons acheté il y a 4 ans une maison "à gros travaux". Il reste 18 ans de crédit, les travaux financés comptant sont en cours. Notre métier étant de superviser les travaux, nous sommes en train de réaliser une rénovation de qualité (nouveau plan par archi, matériaux de qualité et isolation proche du BBC-rénovation : toiture refaite, mise au norme complète de l'électricité, isolation, chaudière à condensation, poêle à bois, création d'une salle de bain supplémentaire, réfection de tous les sols et murs).
Nous envisageons de conserver cette maison, située dans un quartier en plein renouvellement, proche de grandes écoles et universités. L'idée serait de la louer meublée : 3 chambres pour 3 étudiants et accès aux pièces communes (salon, salle à manger) et de service (cuisine, salle de bain, wc). Les mensualités couvriront intégralement le montant du prêt. Un partenariat avec l'une des écoles est possible pour que les 3 étudiants soient de la même école ou promo, voire qu'il s'agisse d'une réelle "colocation".
Le temps de découvrir notre nouvelle ville nous louerons notre nouvelle résidence principale.
J'ai vu qu'en cas de mutation professionnelle, pendant un certain temps, la location de l'ancienne résidence principale n'est pas assujettie aux impôts sur le revenu. Cependant, vu les travaux engagés et que nous comptons encore engager, ne serait-il pas plus judicieux de se mettre "en déficit foncier" ? Quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur les avantages, inconvénients, durées et montants plafonds de ces deux solutions ?
Après quelques années sur place, nous envisageons d'acheter à nouveau : payer un loyer à perte ne nous réjouit pas. La question se posera alors du calcul pour le taux d'endettement ...
L'achat initial a été calculé à partir du salaire unique de mon compagnon,
depuis celui-ci a augmenté de 30%
et mon revenu est de 80% du sien.
Notre capacité est donc renouvelée à peu près à l'identique.
Cependant la ville dans laquelle nous aménageons est un peu plus chère, et nous ne souhaitons pas réinvestir sur un bien "à travaux" (sans enfant c'est jouable, avec c'est plus délicat). Nous risquons donc, avec le prêt de notre ancienne résidence principale d'être "justes" voire "trop justes" par rapport au 1/3 d'endettement, si ne sont pris en compte que les revenus salariaux. Y a t il une possibilité pour que soit pris en compte les revenus locatifs dans ce 1/3 d'endettement ? La solution est-elle dans la création d'une SCI ?
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Nous avons la possibilité de revendre la précédente maison, à moins de la moitié du prêt, après moins de 10 ans et avec une forte plus-value (travaux et mutation du quartier), ce n'est peut-être pas judicieux fiscalement. Stratégiquement, la maison se trouve dans un quartier faisant l'objet d'une rénovation complète, vu les évolutions côté urbanisme, l'idéal serait de la conserver 15 ans, en 4 ans ça a déjà évolué (gentrification, nouveaux immeubles, nouveaux équipements).
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Bref, nous avons besoin de vos lumières, car si nous ne devons pas prendre immédiatement le choix de vendre ou non cette maison, nous devons décider d'utiliser la possibilité ou non du "déficit foncier".
Merci d'avance, désolée pour la longueur du post.
Nous allons déménager, suite à une mutation professionnelle et se pose la question de notre résidence principale.
Nous avons acheté il y a 4 ans une maison "à gros travaux". Il reste 18 ans de crédit, les travaux financés comptant sont en cours. Notre métier étant de superviser les travaux, nous sommes en train de réaliser une rénovation de qualité (nouveau plan par archi, matériaux de qualité et isolation proche du BBC-rénovation : toiture refaite, mise au norme complète de l'électricité, isolation, chaudière à condensation, poêle à bois, création d'une salle de bain supplémentaire, réfection de tous les sols et murs).
Nous envisageons de conserver cette maison, située dans un quartier en plein renouvellement, proche de grandes écoles et universités. L'idée serait de la louer meublée : 3 chambres pour 3 étudiants et accès aux pièces communes (salon, salle à manger) et de service (cuisine, salle de bain, wc). Les mensualités couvriront intégralement le montant du prêt. Un partenariat avec l'une des écoles est possible pour que les 3 étudiants soient de la même école ou promo, voire qu'il s'agisse d'une réelle "colocation".
Le temps de découvrir notre nouvelle ville nous louerons notre nouvelle résidence principale.
J'ai vu qu'en cas de mutation professionnelle, pendant un certain temps, la location de l'ancienne résidence principale n'est pas assujettie aux impôts sur le revenu. Cependant, vu les travaux engagés et que nous comptons encore engager, ne serait-il pas plus judicieux de se mettre "en déficit foncier" ? Quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur les avantages, inconvénients, durées et montants plafonds de ces deux solutions ?
Après quelques années sur place, nous envisageons d'acheter à nouveau : payer un loyer à perte ne nous réjouit pas. La question se posera alors du calcul pour le taux d'endettement ...
L'achat initial a été calculé à partir du salaire unique de mon compagnon,
depuis celui-ci a augmenté de 30%
et mon revenu est de 80% du sien.
Notre capacité est donc renouvelée à peu près à l'identique.
Cependant la ville dans laquelle nous aménageons est un peu plus chère, et nous ne souhaitons pas réinvestir sur un bien "à travaux" (sans enfant c'est jouable, avec c'est plus délicat). Nous risquons donc, avec le prêt de notre ancienne résidence principale d'être "justes" voire "trop justes" par rapport au 1/3 d'endettement, si ne sont pris en compte que les revenus salariaux. Y a t il une possibilité pour que soit pris en compte les revenus locatifs dans ce 1/3 d'endettement ? La solution est-elle dans la création d'une SCI ?
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Nous avons la possibilité de revendre la précédente maison, à moins de la moitié du prêt, après moins de 10 ans et avec une forte plus-value (travaux et mutation du quartier), ce n'est peut-être pas judicieux fiscalement. Stratégiquement, la maison se trouve dans un quartier faisant l'objet d'une rénovation complète, vu les évolutions côté urbanisme, l'idéal serait de la conserver 15 ans, en 4 ans ça a déjà évolué (gentrification, nouveaux immeubles, nouveaux équipements).
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Bref, nous avons besoin de vos lumières, car si nous ne devons pas prendre immédiatement le choix de vendre ou non cette maison, nous devons décider d'utiliser la possibilité ou non du "déficit foncier".
Merci d'avance, désolée pour la longueur du post.



