MDacier
Contributeur régulier
Tout à fait.AiePépito a dit:Comment financer tout ceci?
on s’en fout puisque tout le monde est d’accord.
Le simple fait de poser la question risque d’être interprété comme une forme de proximité avec Poutine ou Trump.
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Tout à fait.AiePépito a dit:Comment financer tout ceci?
on s’en fout puisque tout le monde est d’accord.
Par des choix......AiePépito a dit:comment financer tout ceci?
ben déjà le débat sur les retraites c’est réglé.Buffeto a dit:La question est donc que sommes nous prêts à abandonner pour consacrer notre effort sur la défense .
Ah bon?AiePépito a dit:ben déjà le débat sur les retraites c’est réglé.
un problème de moins
Buffeto a dit:Pour un ménage normal c'est soit vacances à Courchevel l'hiver soit dans les îles l'été.
Mais quand on n'a plus les moyens d'avoir les 2 alors il faut choisir....
Vous pleurez la bouche pleine.
Hors sol de chez hors sol.
Buffeto a dit:Par des choix......
Dans l'état de nos finances on ne pourra pas tout financer....
La question est donc que sommes nous prêts à abandonner pour consacrer notre effort sur la défense .
Le keynésianisme militaire, ce que l’hebdomadaire britannique The Economist a baptisé « le moment gaulliste de l’Europe », sera-t-il la bouée de sauvetage d’un vieux continent en voie de déclassement économique ? Ou bien allons-nous dilapider notre argent à entasser des chars dans des hangars pour paraphraser Thomas Piketty ?
Car une étude historique des périodes de relance des dépenses d’armement montre que les pays ont surtout recours à la dette pour les financer avant que, à terme, des hausses d’impôts y contribuent. Seule exception, « pendant la Guerre de Corée, les Etats-Unis ont privilégié le financement par l’impôt, avec une hausse de plus de 10 points des impôts sur le capital », soulignent les chercheurs. Une idée à creuser ?
L’étude historique souligne également que les dépenses de défense n’ont pas été financées par une baisse des autres dépenses.
Dans son allocution télévisée du 5 mars dernier, le président de la République a suggéré qu’il faudrait prendre des décisions drastiques pour nous protéger. En clair, défense et Etat social seraient incompatibles. Si Emmanuel Macron surjoue à dessein la posture guerrière et exagère la menace de l’impérialisme russe afin de reprendre la main sur les questions budgétaires et saper encore plus la protection sociale, il commet une immense erreur historique.
Tuer le Welfare State pour le Warfare State affaiblit la démocratie : est-ce bien ce dont la France a besoin aujourd’hui ? Est-ce franchement le moment de raviver les lourdes tensions sociales sur les retraites ? L’Histoire montre que les efforts guerriers ont besoin de l’adhésion des populations.
Le général De Gaulle l’avait bien compris dès 1942 :
« La sécurité nationale et la Sécurité sociale sont, pour nous, des buts impératifs et conjugués. »
JMV a dit:Le retraité moyen selon Buffeto :
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JMV a dit:Hors sol de chez hors sol.
Sachant que la moitié des ménages ne part pas en vacances,
et que pour deux tiers des partants, le budget dédié est inférieur à 2 000 € .
La Russie ne menace ni la France ni l’Europe
Lorsqu’il s’agit de la guerre, il faut se méfier des récits qui s’appliquent à diaboliser l’adversaire ; l’approche psychologisante de l’ennemi est rarement l’ami de la vérité. Or, si l’on se fie au discours propagé depuis le début du conflit par les médias occidentaux, Poutine serait le nouveau monstre du XXIe siècle, assoiffé de guerres et décidé à conquérir l’Europe tout entière, voir le monde. Tout le discours belliciste de Macron repose sur l’idée que la Russie constituerait une « menace existentielle pour les Européens ». Il faut le dire nettement : une telle affirmation est mensongère, ou à tout le moins empreinte d’une si grossière exagération qu’elle en perd toute crédibilité.
On peut se contenter d’adopter des postures de condamnation contre la Russie pour avoir déclenché cette guerre en toute illégalité, mais cela n’avancera pas à grand-chose, et certainement pas à l’obtention d’une paix juste, limitant au plus vite les pertes humaines. Il faut en comprendre les raisons si l’on veut se donner une chance d’éviter une escalade plus meurtrière encore et parvenir, à terme, à des relations durablement pacifiées sur le continent européen. Depuis l’origine, la Russie a toujours été très claire : l’Ukraine doit impérativement demeurer un pays neutre. Elle estime, à tort ou à raison, que pour sa propre sécurité, la possibilité d’une entrée de l’Ukraine dans l’OTAN constitue une « menace existentielle », et donc un casus belli. On peut considérer que cette appréciation est erronée, exagérée, ou même condamnable, mais c’est une position sans cesse réaffirmée par la Russie depuis plus de 30 ans
L’Europe sombre dans un bellicisme irresponsable
Tout cela est irresponsable. L’Histoire a démontré qu’il fallait à tout prix éviter les logiques d’engrenage dont le mouvement échappe à ses initiateurs et accouche d’événements dramatiques. Plutôt que de jouer la surenchère guerrière, les Européens devraient participer au processus de paix initié par les États-Unis, même si le rapport de force actuel est immensément défavorable à l’Ukraine. Aussi injuste que cela puisse paraître, il faut acter qu’il ne se renversera pas ; l’Occident a perdu contre la Russie avec les États-Unis, l’Europe ne pourra pas gagner seule sans eux. C’est terrible pour l’Ukraine, mais nier la réalité ne peut qu’aboutir à une catastrophe plus grande encore. Il vaut mieux arrêter le massacre maintenant plutôt que de s’obstiner en prenant le risque de déclencher une Troisième Guerre mondiale.
Macron continue de sacrifier les intérêts de la France et des Français
Et ne comptez pas sur Macron pour mettre à contribution les plus riches, car voici ce qu’il a déclaré lors de son allocution du 5 mars :
« Compte tenu de l’évolution des menaces […], nous aurons à faire de nouveaux choix budgétaires et des investissements supplémentaires qui sont désormais devenus indispensables. […] Ce seront de nouveaux investissements qui exigent de mobiliser des financements privés, mais aussi des financements publics, sans que les impôts soient augmentés. Pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage. »
Plus de dépenses militaires, autant de recettes, moins de déficits : l’objectif est clair, sabrer encore dans les services publics du pays et poursuivre la destruction de notre modèle social. Moins d’enseignement, moins d’infirmiers, moins de policiers, moins de juges, baisse des pensions de retraite, déremboursement des médicaments et des arrêts maladie, etc. Déjà dans le Financial Times, on peut découvrir la manière dont les marchés financiers appréhendent cette décision : « L’Europe doit réduire son État-providence pour bâtir un État de guerre. Il est impossible de défendre le continent sans réduire les dépenses sociales ».
En définitive, l’Union européenne, avec la France comme force motrice, poursuit sa fuite en avant : autoritarisme renforcé, déni démocratique, mépris des besoins basiques de la population au bénéfice de dépenses militaires pour faire face à des menaces imaginaires, restriction approfondie de la liberté d’expression et d’information, acharnement contre tout dissident, tripatouillages comptables des chiffres publics pour tenter de créer une réalité alternative, etc. Il y a déjà un siècle, en 1922, Anatole France lançait dans l’Humanité : « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels ». C’est toujours aussi vrai, et c’est pourquoi on n’a jamais autant eu besoin de voix indépendantes pour défendre le parti de la Paix.
Donc pour Monsieur B. l'Ukraine n'est pas en Europe...JMV a dit:La Russie ne menace ni la France ni l'Europe


un contrat commercial est la loi du plus fort? hahhaanono52 a dit:C'est bien ça, la loi du plus fort !
Tu es excellent dans tes analyses !![]()
Melody43 a dit:5e colonne. Pour votre information, François Boulo est un avocat & ancien porte-parole des Gilets Jaunes à Rouen. Je doute que ce soit un interlocuteur crédible pour parler de la situation. Quant à la source, Elucid Media, journalistes et politologues l'accusent de relayer des auteurs conspirationnistes et la propagande du Kremlin.
lopali a dit:Donc pour Monsieur B. l'Ukraine n'est pas en Europe...![]()

Je rajouterai au message de @JMV qu'il y a souvent un amalgame entre "Europe" (sous entendu, géographiquement parlant) et "Union Européenne".lopali a dit:Donc pour Monsieur B. l'Ukraine n'est pas en Europe...![]()
mode humour on : ah bon les ménages normaux ne vont pas à Courchevel et dans les Antilles , mode humour offJMV a dit:Hors sol de chez hors sol.
bien sur le Russie menace l'Europe ca fait 80 ans qu'elle nous menace ...JMV a dit:Un point de vue alternatif relativement au narratif officiel.
mais alors ? pourquoi n'envahissons nous pas la Belgique dans ce cas ?JMV a dit:Monsieur B doit avoir cette représentation en tête :
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Parce qu'elle nous fournit de la bonne bière !Buffeto a dit:mais alors ? pourquoi n'envahissons nous pas la Belgique dans ce cas ?![]()



