CSF a dit:
...Jusqu'à très récemment, le prêt à taux variable était la seule solution pour emprunter sur une longue durée et donc étaler son remboursement.
Un grand nombre, notamment de jeunes fonctionnaires, n'était pas admissible aux prêt à taux fixe.
Quelle solution s'offrait à eux ? Rester locataire c'est à dire verser à fond perdu dans des loyers et en assumer les hausses ? Prendre un taux variable et allonger sa durée de remboursement ? Certes, la tension sur les marchés a surenchérit le coût de l'Euribor. Mais, peut-on juger un prêt immobilier à taux variable d'une durée de 20 à 3O ans sur deux années d'activité ?
Concernant le taux d'appel. Le principe est le suivant. Il permet aux emprunteurs de faire face aux habituels frais de première année liés à l'installation (travaux, déménagement, etc.). En revanche, je vous rejoins, il faut que ce soit bien clair qu'il s'agit d'un taux promotionnel de première année et qu'à son issue il sera augmenté. C'est ce qui est décrit dans le contrat et doit être bien expliqué à l'emprunteur.
S'il y a bien quelquechose qui m'énerve, c'est la désinformation que vous propagez et qui continue à faire passer les clients pour des idiots. Nous avons déjà trop entendu ce style de discours qui ne reflète pas la réalité.
Que le taux variable soit une solution ou pas, ce n'est absolument pas le sujet!!
Vous poursuivez le discours mensonger du CF, relayé dans les médias qui veut faire croire que les clients n'avaient pas d'autre solution que ce type de prêt, et donc qu'ils sont redevable d'avoir pu trouver une solution de financement pour ne pas rester locataire.
C'est honteux et complètement faux!
La clientèle est constituée de tous les milieux sociaux professionnels et un sondage interne, parmi les clients, a montré que personne (sauf exception)n'aurait signé ces prêts si l'information minimale sur le fonctionnement du produit avait été donnée.
Une minorité n'aurait pas pu acheter, ce qui leur aurait évité cette sombre affaire, en reportant leur achat à plus tard.
Si les clients avaient pu faire un choix en connaissance de cause, ils auraient pris un taux fixe et ils auraient eu raison (aussi bien pour le montant de la mensualité maxi que le coût total).
Si le budget était trop serré à l'origine pour un taux fixe, comment expliquez-vous que la grande majorité rachète maintenant en fixe, avec un taux plus fort et des pénalités?
Personne ne peut dire comment les taux évolueront à l'avenir et vous n'avez pas le droit de laisser entendre que la conjoncture peut s'inverser. Elle peut, mais les taux peuvent également subir une nouvelle explosion.
Par contre les conseillers auraient dû mettre en garde que les taux étaient au plus bas et que ces prêts, sans aucun plafond, ne pouvaient qu'augmenter. Donc nous ne pouvons faire confiance à de prétendus spécialistes qui n'ont même pas pu anticiper une hausse de deux points d'intérêt au court terme!
Le seul problème dans cette affaire est que les conseillers ont menti à leurs clients (par omission ou par négligence, le résultat est le même) et n'ont pas assumé leurs obligations professionnelles. N'essayez pas de contourner le sujet.
Ne faites pas l'erreur de sous-estimer à nouveau votre clientèle, le compte à rebours est lancé et votre intérêt est de trouver un arrangement global.
Nous sommes au moment de l'histoire ou le CSF doit afficher clairement son positionnement:
Oui ou non pour une indemnisation collective (sur les mêmes bases) pour toute sa clientèle concernée?
C'est la seule question, et le seul moyen pour vous de retrouver la confiance de la clientèle.
Alors que répondez-vous?