Mais comme pour tout prêt à taux variable, lorsque la situation économique change, les emprunteurs bénéficient des baisses, réduisant ainsi la durée de remboursement. La 2ème sécurité est la possibilité de passer à taux fixe.
Bonjour CSF je rebondis à cette petite phrase très marcketing.
Ce genre d'affirmation était certainement le meilleur argument de vente fin des année 90. En effet les taux était assez haut 7-8% et en baisse constante, l'argument tenait parfaitement la route et je suis certain que vos conseillés n'hésitaient pas à fournir des tableaux d'amortissement ainsi qu'une courbe prévisionnelle de réduction de la durée.
A cette époque c'était le top du top.
Maintenant revenons en 2004, les taux sont planchés jusqu'à 2.80% en révisable, l'argumentation reste la même si ça baisse..... mais quelle chance y avait t il pour que cela se produise ??????
Le taux de crédit était à peu de chose prêt le taux d'épargne et faut pas non plus croire qu'une banque fera un crédit moins cher.
Donc vos conseillés ont poursuivit l'argumentation dans le sens de la baisse alors que les taux ne pouvaient QUE monter.
De plus le taux d'épargne tourne entre 2.25 et 3.75 les révisables suivent d'office ce genre d'évolution donc la hausse potentiel était particulièrement élevée.
Alors pourquoi ? Pourquoi votre association qui est à carractère sociale a t elle continué de vendre ce type de prêt.
Le passage au fixe, la aussi c'est interressant, vous dites que c'est une facilité, mais n'avez vous tout de même pas analysé la marge demandée ???? certaines marges représentaient plus de 50% du taux initial ?
Dernier point qui pour moi est le plus litigieux.
Comment un organisme sociale qui aide les jeunes fonctionnaires à acquérir un toit a t il "calculer" les taux d'appel pour que l'endettement passe.
Que, sachant, puisque vous affirmez que vos conseillés étaient formés, qu'à la première révision ces personnes se trouveraient d'emblée sur la paille ?
C'est la que je peux admettre votre manquement.