Ricorio a dit:
Bonjour,
mon amie et moi 'subissons' la même mésaventure (nous c'est le 'génération i' contracté en 2004 ) et à la lecture de ces 46 pages de ce forum, on est tout à fait d'accord avec toi pour se constituer en asso et tenter une action contre ces 'marchands de tapis' du crédits ! Si 1 des membres de la discussion a de l'expérience dans ce domaine merci de le faire savoir, nous on se renseigne de notre côté.
brukha a dit:
J'ai écris un courrier recommandé avec A/R au médiateur des ASF association française des sociétés financières 75854 Paris cedex 17, il doit prendre contact avec le Creserfi organisme lié au CSF pour tenté une médiation et une renégociation de prêt.
Mais j'ai quand même fait la demande à ma banque et à des courtiers pour faire rachété mon crédit à taux fixe.
Mappy a dit:
Un avocat spécialisé dans le domaine bancaire pourrait peut être lancer une action, ça fait des frais c'est clair mais en se réunissant, on peut sans doute faire quelque chose. Car pendant ce temps les taux montent et si on ne parvient pas à se faire racheter le crédit, c'est l'enfer qui nous attend dans quelques années.
Notre faiblesse, sans parler de notre inexpérience en matière bancaire, c'est qu'on a signé. N'importe qui nous le dira, vous avez signé, il fallait lire avant.
Rien ne prouve aussi notre bonne foi : je n'ai aucun document qui me parle d'un taux capé, les seules informations concernant ce taux étaient verbales.
Mais en les prenant en flagrant délits... je m'explique : la seule solution pour prouver l'arnaque (car il s'agit bien d'une arnaque), est de passer par un huissier de justice, témoin des propos d'un banquier CF proposant un taux capé et d'aller jusqu'au contrat. La différence entre les propos et le contrat devrait être mise en évidence par un spécialiste et recevable devant un tribunal.
Certains me diront sans doute que tout ça c'est n'importe quoi....
Bonjour
Heureux de voir que la plupart d'entre vous n'ont pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds, ni de voir l'industrie financière changer de culture pour devenir "foncièrement" (sic !) malhonnête...
Contrairement à ce que certains avancent dans ce forum, je pense que meme avec une lecture exhaustive et minutieuse du contrat, celui ci reste insuffisamment clair et non seulement le défaut de conseil doit pouvoir etre mis en evidence, mais aussi le vice de consentement. En premier lieu, le caractère sybillin de la formulation du texte sur le plafond du "taux de calcul, qui n'est pas le taux d'interêt" est particulièrement trompeur.
A cela s'ajoute un faisceau de présomptions issu de la multiplicité de cas où les emprunteurs déclarent de bonne foi qu'on leur avait présenté le taux comme "limité à X%, la hausse des écheances etant pleinement absorbée par l'allongement de la periode d'amortissement du crédit", et ceci, affirmé parfois devant "témoin clef": il y a une personne dans ce forum qui mentionne que la lecture du pret a été faite devant notaire -personne assermentée, donc- et qui mentionne aussi que le vendeur, apparemment présent, a affirmé que l'échéance ne bougerait jamais.
A ce que je sache, tous les prets à taux variables des autres banques ne font pas (pas encore ?) l'objet de forums internet avec 47 pages de contestations !!!!
En résumé, le Crédit Foncier me semble dans une position très délicate et le temps joue contre lui. Il est

très important que tous ceux qui se sentent floués envoient une lettre avec accusé réception permettant d'objectiver juridiquement leur désaccord et le fait qu'ils considèrent avoir été trompés.
Nous n'aurons sans doute pas gain de cause rapidement, mais le Crédit Foncier va y laisser des plumes (ne serait-ce que sa réputation) et c'est tant mieux, si l'on veut éviter que le secteur financier institutionnel francais (c-a-d pas l'officine du coin, mais bien le Crédit Foncier !! aux sièges situés à coté de la place Vendome et de Bercy !!, et indirectement son actionnaire la Caisse d'Epargne !!) ne deviennent des voyous auxquels les francais ne peuvent pas attribuer la confiance que la notoriété et la respectabilité de ces institutions, adoubées par nos gouvernants, (vous savez, ceux que nous élisons de temps à autre...) nous laissent en droit d'attendre légitimement.
Aussi, je suis partant pour une association (quoique UFC Que Choisir "connait bien" les Banques et pourrait utilement et efficacement nous relayer), j'appuie pleinement la démarche de brukha auprès du médiateur, et je suis prêt à co-financer un avocat qui pourrait nous conseiller et nous defendre, en plus de UFC Que Choisir.
Bonne journée à vous tous,
ADG