Le calcul du TEG se fait à partir des flux de trésorerie
=> Flux d'entrées de trésorerie = les euros qui "rentrent dans votre poche" et au momemt où ils rentrent.
=> Flux de sorties de trésorerie = les euros qui "sortent" de votre poche et au moment où ils sortent.
étant précisé que dans ces flux ne sont intégrés que ce qui est rendu obligatoire par le prêteur.
Merci de ramener le débat sur les math car j'y vois "presque" plus clair.
En fait tout est résumé là.
J'ai toujours des difficultés à vous emmener là où mon raisonnement me conduit, alors je retourne la crêpe et repars dans l'autre sens. en y réfléchissant c'est bien à partir des math qu'il fallait prendre le problème et pas à partir du droit.
Donc au commencement était la volonté de trouver une méthode qui permette de comparer des offres de prêt le mieux possible.
en actualisant les flux de trésorerie, les matheux ont trouvé une méthode universelle, qui ne pouvait donner qu'un seul résultat et qui permettait bien de comparer les offres en intégrant les deux aspects essentiels qui augmentent le coût:
- les frais de tous ordres, extérieurs à la mécanique du prêt.
- les modalités internes du prêt, propre à chaque contrat,comme des paliers de mensualités.
Impec, nous avons bien travaillé, appelons-le TEG et prenons l'apéro.
Maintenant c'est au législateur d'intervenir. Il doit transcrire ça en langage compréhensible par le monde judiciaire, qui est réfractaire au math pour je ne sais quelle raison.
pour que le calcul soit exact et représentatif, il n'existe que deux conditions:
- n'oublier aucun flux
- se placer à la date de l'offre
Soit, et comme il n'existe que deux types de flux, les frais et les modalités, il suffit de trouver les mots pour décrire ces flux à ne pas oublier et ceux à ne pas prendre en compte parce qu'ils seraient postérieurs à la date de l'offre.
1.Commençons par la liste des frais sans en oublier: commissions, rémunérations diverses, garanties, etc...
2. Puis ceux qui peuvent ne pas être connus à la date de l'offre avec assez de précision: honoraires d'officiers ministériels, etc...
3. Maintenant, il faut bien préciser que toutes les modalités qui peuvent exister ou être inventées par la suite dans un contrat de prêt, soit bien intégrées au calcul.
Parfait après quelques efforts de rédaction je propose:
1. Dans tous les cas, pour la détermination du taux effectif global du prêt, comme pour celle du taux effectif pris comme référence, sont ajoutés aux intérêts les frais, commissions ou rémunérations de toute nature, directs ou indirects, y compris ceux qui sont payés ou dus à des intermédiaires intervenus de quelque manière que ce soit dans l'octroi du prêt, même si ces frais, commissions ou rémunérations correspondent à des débours réels.
2. Toutefois, pour l'application des articles L. 312-4 à L. 312-8, les charges liées aux garanties dont les crédits sont éventuellement assortis ainsi que les honoraires d'officiers ministériels ne sont pas compris dans le taux effectif global défini ci-dessus, lorsque leur montant ne peut être indiqué avec précision antérieurement à la conclusion définitive du contrat.
3. En outre, pour les prêts qui font l'objet d'un amortissement échelonné, le taux effectif global doit être calculé en tenant compte des modalités de l'amortissement de la créance.
Impec, on a bien bossé, on peut prendre l'apéro. Avant, donnons un petit nom au texte :
L313-1
vous voyez ou je veux en venir?