Et bien il est très moche ce budget, du budget de politique de bas étage, qui n'assume pas ses choix et va au plus facile plutôt que de mener les réformes nécessaires. Sans surprise, les économies c'est largement de la hausse d'impôts, en supposant, effet magique, que ça n'aura pas d'effet sur la base taxable. A vue de nez, 50% de hausses d'impôts ("équité" fiscales, niches fiscales, journées travaillées en plus, une bonne part de l'année blanche et de la lutte contre les fraudes) et des économies de dépense qui sont surtout des vases communicants (collectivités).
A peine 5% sensés venir des "réformes structurelles". On rabote sans cohérence là où on peut dans les dépenses de santé. Et le fameux, on augmente pas les dépenses... sauf ! : L'État se fixe comme première règle de ne pas dépenser davantage à l'euro près en 2026 qu'en 2025, à l'exception de l'augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées.
Spéciale dédicace sur le "on va gagner 20% de productivité grâce à l'IA". Ou le "on va gagner 5 milliards sur les opérateurs" mais on crée une nouvelle agence sur l'immobilier cette fois.
Zéro cohérence et crédibilité.