Le CAC

Oui je trouvais que bce plus molle...
Oui elle semble attendre que les US decident avant....
C'est mon point de vue, bien entendu.
Mais heureusement des gens comme jeûne padawan répondent avec des faits avérés qui remettent les pendules à l'heure
 
polo88 a dit:
Oui je trouvais que bce plus molle...
Oui elle semble attendre que les US decident avant....
C'est mon point de vue, bien entendu.
Mais heureusement des gens comme jeûne padawan répondent avec des faits avérés qui remettent les pendules à l'heure
Je te rassure Polo, j'ai exactement le même sentiment.
Je fais egalement confiance aux experts ;)
 
@polo88 @lebadeil

Je ne me considère comme un expert ayant fait des erreur d’appréciation. Je pensais que l'inflation serait provisoire, n'ayant pas pu prévoir l'Ukraine et les conséquence qui en découlent et ayant sous-estimé les perturbations des chaines d’approvisionnement depuis 3 ans.

Oui la BCE est en retard c'est un fait mais oui elle accélère de façon à ralentir au plus vite l'inflation qui est autant conjoncturelle que structurelle. La BCE ne peut agir que sur la première, aux États et citoyens d'agir sur la seconde.

Non la BCE n'est pas la pantin de la FED, le décalage est dû aux cycle économiques décalés. De même le système économique est complexe tout comme la gestion des banques centrales : l'augmentation des taux directeurs ne va pas mettre fin aussitôt à l'inflation, il y a de la latence.

Enfin la zone € n'est pas homogène : des pays sont très sensibles aux remontés des taux de leurs dettes souveraines puisqu’ils ont des impacts politiques. Des pays se la jouent perso ce qui n'arrange rien.
Cela rend le pilotage très difficile et la mise en place d'outils spécialisés (anti fragmentation) qui font perdre un précieux temps.

Là où les États-Unis sont une zone monétaire (Dollar US) homogène plus simple à piloter.
 
polo88 a dit:
Je suis quand même surpris de l'évolution du CAC 40 par rapport au SP 500 par exemple. Il y a une discordance.
on dit en ce moment que les États-Unis sont un peu en avance sur nous, mais on a l'impression qu'en France la bourse monte tranquillement, tandis que aux US on reste dans range baissier sur le sp500.
Bizarre...

Je suis aussi surpris. Je me demande si la force du dollar ne serait pas en train de pousser les investisseurs des USA à investir ici.

Est-ce qu'il y a une façon de connaître l'évolution des pourcentages d'investissement en Europe des investisseurs des USA?
 
sorcier a dit:
Est-ce qu'il y a une façon de connaître l'évolution des pourcentages d'investissement en Europe des investisseurs des USA?
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Notre puits de science a encore répondu....
Il est impressionnant😁
 
Jeune_padawan a dit:
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Pas mal. Je voulais surtout savoir pour 2022. Quelques uns parmi nous attendions une capitulation des valeurs Européens. Pour les investisseurs des USA, ils n'ont pas besoin d'attendre avec leur dollar surpuissant ... Cela m'aiderait à comprendre pourquoi on monte quand la logique dirait qu'on devrait chuter.
 
sorcier a dit:
Je voulais surtout savoir pour 2022.
Ces données doivent être recoupées entre Euronext et la Banque de France. Ce qui prend du temps pour retracer tous les mouvements.
sorcier a dit:
Pour les investisseurs des USA, ils n'ont pas besoin d'attendre avec leur dollar surpuissant
Dollar puissant certes mais soumis au change.
Un dollar fort n'est pas apprécié aux États-Unis car l'économie US n'est pas adapté.
Certes cela est favorable aux investissements en zone € mais cela n'explique pas la différence de performance entre cacounet et le S&P 500.

Pour moi c'est surtout la composition des indices qui explique la différence.
sorcier a dit:
Cela m'aiderait à comprendre pourquoi on monte quand la logique dirait qu'on devrait chuter.
Enfin la montée s'effectue sur les 2 indices.
La raison a été plusieurs fois évoquée sur le forum.:rolleyes:
Au vu des derniers chiffres sortis, l'inflation aux États-Unis semble décroître plus vite qu'anticipé. Ce qui devrait influencer la politique de la FED pour réduire ses taux plutôt que ce qu'elle avait annoncé.

Quand à la capitulation elle n'arrivera peut être jamais. Les institutionnels peuvent estimer que les actions sont de nouveaux valorisées à des prix bon marché et la baisse s'arrêter.

Ou bien les indices peuvent évoluer dans un large range car toutes les incertitudes ne sont pas levées ( impact de l'inflation sur le BNA).
 
Jeune_padawan a dit:
Dollar puissant certes mais soumis au change.
Un dollar fort n'est pas apprécié aux États-Unis car l'économie US n'est pas adapté.
Certes cela est favorable aux investissements en zone € mais cela n'explique pas la différence de performance entre cacounet et le S&P 500.

C'était cela la base de mon raisonnement. D'un point de vue d'un investisseur des USA, dollar fort, on investi en Europe, dollar faible, on rapatrie aux USA.
 
sorcier a dit:
D'un point de vue d'un investisseur des USA, dollar fort, on investi en Europe, dollar faible, on rapatrie aux USA.
Un investisseur investit là où il y a de l'argent à se faire si possible à bon prix.

Si je suis votre raisonnement les américains investissent en zone € car le $ est fort ce qui entraine une montée du CAC40 et confrère européen. Or si le CAC40 monte les actions de l'indice deviennent plus chères (PER/PEG) donc l'investissement ne s'effectue pas à bon prix et c'est contraire à ma première phrase.

D'ailleurs les données montrent bien que le dollar fort n'a que peu d'effet sur cacounet.
1668967084929.png

En violet, échelle de gauche, l'€/$. En bleu, le CAC 40.

Depuis fin octobre l'€ s'apprécie de nouveau ce qui est sans effet sur le CAC 40 qui continue son large range (intervalle entre 2 points en français).

Par contre ma théorie de la composition explique très bien la différence.

Top 5 du S&P 500 depuis le 01/01/2022 :
1668968548516.png

Top 5 du CAC 40 depuis le 01/01/2022 :
1668968589834.png

Total sort du lot (merci le Brent :biggrin:), le luxe encaisse bien l'inflation (un peu moins pour l'Oréal) et Sanofi joue un peu près son rôle défensif.

Conclusion : Victoire de cacounet 🇫🇷 par KO technique !
1668968904792.png
 
Pour partage, la situation de la France vis à vis du déficit public & de la dette publique.
Les prévisions (si elles sont justes) sur l''écart de la dette se creusent avec l'Allemagne , continuent à se dégrader alors que l'Allemagne est sur la bonne pente !

Le FMI appelle la France à réduire son déficit des 2023.

Ci joint graphe extrait du journal Les Echos du 22 Nov 2022.

1669145274182.png
 
lebadeil a dit:
Le FMI appelle la France à réduire son déficit des 2023.
Comme toujours... mais bon la politique actuelle n'est pas en phase avec une réduction des déficits ^^
 
Theblueline a dit:
Comme toujours... mais bon la politique actuelle n'est pas en phase avec une réduction des déficits ^^
C'est surtout très subjectif et idéologique (politique:whistle:). Certains vont dire que les déficits excessifs sont dangereux, d'autres qu'il faut reformer la BCE pour financer la dette pour 0 et ne plus tenir compte des déficits. Vaste débat.

Enfin faut voir le bon coté, l'inflation grignote la dette ;).
 
Jeune_padawan a dit:
Enfin faut voir le bon coté, l'inflation grignote la dette ;).
Oui c'est le coté positif, le coté negatif est qu'avec l'augmentation des taux, le poids de la dette va se faire sentir .... :unsure:
 
lebadeil a dit:
Oui c'est le coté positif, le coté negatif est qu'avec l'augmentation des taux, le poids de la dette va se faire sentir .... :unsure:
Le poids des intérêts oui un peu. Sauf si elle se stabilise ou diminue. Là c'est jakpot : diminution de la dette en volume (merci l’inflation ;)) et stabilisation des intérêts à payer.

Il me semble qu'en 1945 la dette % PIB de la France était énorme, les 30 glorieuses et l'inflation de ces années ont fait le reste.
Exemple avec les États-Unis :
1669148610046.pngSource : [lien réservé abonné]

États-Unis toujours :
1669148669529.png
Source : Wikipedia (je sais niveau source on fait mieux).
 
Jeune_padawan a dit:
Enfin faut voir le bon coté, l'inflation grignote la dette ;).
lebadeil a dit:
Oui c'est le coté positif, le coté negatif est qu'avec l'augmentation des taux, le poids de la dette va se faire sentir .... :unsure:
Jeune_padawan a dit:
Le poids des intérêts oui un peu. Sauf si elle se stabilise ou diminue. Là c'est jakpot : diminution de la dette en volume (merci l’inflation ;)) et stabilisation des intérêts à payer.
???
Peut-être.....mais peut-être pas.


Il faudrait d'abord bien définir de quoi l'on parle !!!

Tentons de raisonner en deux temps
+ Sur l'endettement des particuliers en premier
+ Sur celui de l’État ensuite.

Comme chacun le sait l'inflation se traduit par un accroissement des prix (= dépréciation monétaire) qui réduit donc le pouvoir d'achat des agents économiques.

=> Au niveau des particuliers:
Prenons un exemple concret valant cas d'école avec :

+ Un couple avec 4.000€ de revenus mensuels
+ Un taux d'endettement souhaité de 25% maximum soit mensualité 1.000€/mois
+ Durée du crédit souhaité = 240
+ Taux obtenu sur cette durée = 1,88%.
=> Montant du crédit obtenu = 200.000€

=> 200.000€ au taux de 1,88% amortis en 240 mois donnent bien (aux arrondis près) une mensualité de 1.000€

=> Supposons désormais
+ Une inflation de 5% l'an.
+ Une stricte indexation des salaires qui passeront donc de 4.000€/mois à 4.200€/mois.

=> Dès lors :

+ La dette en euro est et restera de 200.000€ ; elle ne sera nullement impactée/réduite/grignotée par cette inflation supposée de 5%.

+ En revanche, puisque le montant de la mensualité restera, lui aussi inchangé à 1.000€/mois, c'est son poids relatif dans les revenus, c'est à dire le taux d'endettement réel du couple qui s'en trouvera réduit à 1.000€/4.200€ = 23,81%

=> L'inflation ne change rien au montant de la dette en euros.

=> Au niveau de l’État :

D'une part le raisonnement est le même sauf que c'est le Produit Intérieur Brut (PIB) qui sert à mesurer le poids relatif de la dette.

Mais, d'autre part, le problème est beaucoup plus complexe et la corrélation entre évolution de la dette publique et celle du PIB est loin d'être évidente.

Une première lecture vous éclairera sans doute :
EQUILIBRE DES FINANCES PUBLIQUES
L'inflation, arme de réduction de la dette ? Tout dépend de sa nature

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Une seconde plus "ardue" complètera éventuellement.
3) L’inflation est-elle une solution pour alléger la dette publique ?
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A toutes fins utiles.

Cdt
 
Merci @Aristide pour les précisions. C'est le poids relatif que j'évoquais.
 
???
Jeune_padawan a dit:
Le poids des intérêts oui un peu. Sauf si elle se stabilise ou diminue. Là c'est jakpot : diminution de la dette en volume (merci l’inflation ;)) et stabilisation des intérêts à payer.
Et pas forcément exact même en poids relatif au PIB (cf docs fournies)
 
Aristide a dit:
Et pas forcément exact même en poids relatif au PIB (cf docs fournies)
Merci, j'ai compris il y a diverses données à intégrer dont ce fameux solde/déficit primaire stabilisant. Pour diminuer la dette il faut en premier que le solde primaire du budget de l'Etat soit égal (ou supérieur) à ce solde primaire stabilisant.
 
on m'explique le CAC 40 actuellement?
pouvoir d'achat en berne.
les prix augmentent de partout.
l'essence, la ristourne de Total, c'est finie et l'offre du gouvernement s’arrête bientôt.
l'immobilier, dans le neuf, ça se vend très mal. les passoires thermiques, no comment.
la guerre en Ukraine est loin d’être finie.

MAIS le CAC40 ne s'est jamais aussi bien portée.
effet soufflé? quand ça va descendre, ça va faire mal?
autre?
 
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