Bonjour à tous,
Quelques infos Corum :
1. Un post linkedin du fondateur de Corum (Frédéric Puzin) en lien avec les actifs santé -> les actifs de santé ont du mal à trouver des acheteurs en ce moment :
"Quelle réalité derrière l’annonce d’une baisse des prix immobiliers ?
J’aimerais partager avec vous la réalité de ce qu’il se passe actuellement sur le marché immobilier.
Nous avons été approchés il y a quelques jours chez CORUM par un agent immobilier qui proposait à la vente des immeubles de santé situés en France.
Il y a un an, cet agent immobilier ne nous aurait jamais appelés : c’est un professionnel, il n’a pas de temps à perdre s’il n’a aucune chance d’aboutir dans sa vente.
Or, nous avions la “sulfureuse réputation” de considérer le marché français comme trop cher et n’aurions jamais fait une offre pour des immeubles de santé rapportant seulement un petit 4,5 % de rendement.
Alors pourquoi nous appelle-t-il aujourd’hui ?
Je le cite : “les rendements sont redevenus intéressants, rien à voir avec ceux que nous avons connus il y a encore quelques mois. C’est pour vous maintenant ! “ Peut-être…
Le rendement proposé aujourd'hui pour ces immeubles atteint 6 % grâce à un prix de vente en baisse, les loyers restant eux inchangés
Mais qu’y a-t-il derrière cette réalité ?
La même chose que lorsque vous faites votre marché le dimanche matin.
À 9h, vous payez vos fleurs ou votre poulet rôti au prix fort ; repassez à 13h, vous toucherez les invendus à prix cassés…
Morale de l’histoire ? Tant que les acteurs immobiliers ne sont pas pressés de vendre, les prix peuvent rester élevés, les vendeurs étant convaincus qu’ils trouveront un client à leur prix. La baisse intervient lorsque les vendeurs ont besoin de se séparer de leur bien et que, concomitamment, les acheteurs, devenus plus rares, n’ont plus l’intention de mettre le même prix.
Le secteur de la santé cumule par ailleurs deux problématiques.
D’une part, c’est une “niche”. Et comme tout “niche”, si elle à “la cote” parce qu’elle est dans l’air du temps, le prix des immeubles est artificiellement gonflé : ce fut le cas par exemple pendant la crise sanitaire, quand les acheteurs se sont précipités en masse sur les cliniques, maisons de retraite et autres laboratoires...
Logique me direz-vous. Sauf que cela implique de payer ces immeubles très chers. Donc de prendre un risque.
D’autre part, le secteur de la santé contient un risque réputationnel : on se souvient de la tempête déclenchée par le scandale Orpéa et de ses répercussions sur la notoriété du secteur.
Alors si l’on remet tout cela dans un contexte global de marché immobilier où domine l’attentisme, les vendeurs regardant en chien de faïence les acheteurs devenus plus rares, l’on comprend mieux la démarche de l’agent immobilier qui nous a contactés !
Raison pour laquelle j’ai toujours pensé qu’une SCPI hyperspécialisée sur un secteur n’est pas une bonne idée, car il y a toujours un jour où le marché se retourne ! !"
2. J'ai reçu une offre de réduction de 3% sur le prix des parts des SCPI Corum. Première fois que je vois ça -> Peut être des difficultés à collecter en ce moment.
3. un peu de positivité : une interview du fondateur de Corum -> la valeur des parts de SCPI sont actuellement sous-évaluées et devraient absorber les baisses de prix des actifs immobiliers.
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