Bonsoir @CBLC ,
Pour une meilleure lisibilité de vos posts, je vous propose d'employer le jargon bancaire qui constitue, peu ou prou ?, le langage commun du forum (sous réserve de correction par les forumeurs) :
- avant décaissement de la totalité du prêt = période d'anticipation -> intérêts d'anticipation ;
- après décaissement de la totalité du prêt (=ement jargoné "réalisation") mais
avant amortissement= période de préfinancement-> intérêts intercalaires ;
- a partir de la date du premier amortissement (intérêt+capital) moins une période (le plus souvent 1 mois) = période d'amortissement->échéance d'amortissement.
L'étude des relevés bancaires permet de reconstituer la chronologie des déblocages de fonds si tant est que "l'analyste" puisse déterminer -au moins sur un rapprochement 'nouveau déblocage/nouveau prélèvement' la base annuelle de calcul des intérêts prélevés.
Vous l'aurez compris, les intérêts d'anticipation croissent au gré des déblocages.
D'une part, si comme vous l'exprimez, les intérêts d'anticipation ne sont pas prélevés mais capitalisés, l'analyse est de mon avis impossible sans connaissance des dates et montants des déblocages (mais peut être qu'@Aristide sait comment faire dans ce cas de figure ?) qu'il vous appartient de reconstituer
et prouver au sens judiciaire.
D'autre part,
CBLC a dit:
faut il considérer que si la clause lombarde est expressément insérée dans le contrat, il n'y a pas besoin d'apporter de calcul montrant que la pratique lombarde se fait au détriment de l'emprunteur ?
et
CBLC a dit:
je voudrais conclure au plus vite en vue d'une audience en appel en octobre.
Si la clause lombarde est lisible pour un consommateur, la prescription de 5 ans court à compter de l'acte de prêt...
Mais le plus souvent la clause lombarde est dissimulée et ne résulte pas
directement de le mention d'une clause 30/360 pour le calcul de l'
intérêt mensuel, car il s'agit mathématiquement d'une variante d'écriture d'une année civile constituée de 12 mois : intérêt mensuel = (1/12) an = (30/360) an. (30x12=360)
La remarque de @Membre39498 s'applique justement aux
intérêts journaliers, et je ne peux que rejoindre @Jurisprudence : vous n'avez d'autre alternative que transmettre à un "expert en calculs et procès bancaires" les justificatifs dont vous disposez.
Pour illustration, HSBC utilise dans son prêt type "modulable" (du temps du CCF) devenu "modeliz" (lorsque le CCF a été absorbé) une clause de pafonnement de l'échéance d'intérêts intercalaires
journaliers calculée en année lombarde : si le calcul n'est pas possible sur les déblocages réels, il peut (dans ce cas) être réalisé sur les clauses du contrat.