L'intérêt d'un débat, c'est de débattre
Mais c'est fou ce que parfois on a l'impression de tourner en rond. À ce titre, à l'instar ce patient et pédagogue Aristide, avec de pertinentes démonstrations mathématiques. Combien il est patient, je vous le garantis, pas depuis 15 jours, pas depuis un mois, mais depuis presque 3 ans (
cf. un autre fil de discussion qui a été fermé unilatéralement avant ces vacances d'été).
Et moi-même, de mon côté, qui m'évertue, s'agissant de cas bien précis où des erreurs ont pu être démontrées, à répondre à certains, et à MRGT34 en ce moment même, qu'en aucun cas il s'agit d'attendre patiemment que la «
haute cour dise enfin le droit » (comme il dit), puisque c'est déjà fait.
NON, si l'on suit le raisonnement de la Cour de cassation, "on" ne «
remboursera pas quelques euros » à Crapoduc, mais "on" annulera purement et simplement la clause d'intérêt contractuel, en lui substituant l'intérêt légal et en lui restituant la différence d'intérêts indument perçus par le prêteur sur l'ensemble de son prêt.
Crapoduc a démontré que des intérêts indus ont été perçus par sa banque sans qu'il n'y consente. La Haute Cour n'a pas besoin de la démonstration d'un quelconque préjudice (même minime), elle a juste besoin de vérifier si Crapoduc avait bien consenti au mode de calcul imposé par son prêteur. En l'absence de consentement, le contrat (qui fait loi entre les parties) ne s'est pas valablement formé, et justifie la nullité de la clause d'intérêt. C'est juste cela que jugent les magistrats de la Cour de cassation, le droit des obligations (contrats et nullités), et rien d'autre.
Mais peine perdue, quelques posts entre celui-ci, et d'autres, et il faudra répéter... n'est-ce pas ?