Bonjour,
J'ai déjà fait remarquer que j'en ai "ras la casquette"

d'avoir à répéter 36.000 fois les mêmes choses !!!
Cependant reprenons tout à zéro un nième fois.
Dans un tableau d'amortissement vous savez qu'il peut y avoir deux types d'échéances; les échéances pleines et les échéances brisées (= majorées ou minorées)
Pour les premières, comme aucun texte n'impose l'utilisation de la méthode "exact/exact", depuis toujours, le calcul des intérêts compris dans lesdites échéances se fait par 1/12ème d'année.
C'est la technique du mois normalisé ou le nombre de jours du mois n'a aucune importance.
Et l'on répète que :
+ (365/12)/365 ) =1/12 (ou si vous préférez 30,41666...66/365 = 1/12)
De même que:
+ 30/360 = 1/12.
Et cette méthode est donc légal pour lesdites échéances pleines.
Mais il en est autrement pour les échéance brisées ou le nombre de jours exact entre l'échéance zéro (date mise à disposition des fonds) doit être pris en compte ainsi que le nombre de jours exact de l'année civile considérée; c'est la méthode "exact/exact".
Mais pour le calcul des intérêts dans ces échéances brisées certaines banques ont (avait) conservé la pratique anciennement pratiquée - et légalement admise pendant plusieurs siècles - dite "Méthode lombarde" ou l'année bancaire n'est comptée que pour 360 jours.
Dès lors les intérêts ainsi calculés dans une échéance brisée le sont via la méthode "exact/360" qui est donc proscrite.
NB) - A noter que pour les années civiles de 365 jours, la méthode du mois normalisé donne exactement le même résultat que la méthode "exact/exact". Je l'ai aussi démontré plusieurs fois.
En revanche ce n'est plus vrai si l'échéance brisée se trouve dans une année bissextile
Pour la réponse à votre question:
=> Ce n'est pas à moi/nous qu'il faut la poser; c'est aux banques qui continuent de pratiquer ainsi et se mettent ainsi dans l'illégalité.
Je ne défends rien; j'explique !
Et vous posez une drôle de question.
Il n'y a bien entendu aucun texte qui impose une méthode de calcul plutôt qu'une autre; chaque banque a sa propre pratique.
Mais vous pouvez toujours comparer les offres de banques concurrentes au moyen du coût du crédit et du TEG/TAEG.
Par ailleurs, dans une page antérieure, j'ai déjà expliqué pourquoi cette pratique dite des "amortissements figés" est la plus courante; c'est une question de logique (= bon sens).
Vous savez que lors d'un crédit immobilier une offre de prêt doit être émise avec fourniture d'un tableau d'amortissement prévisionnel "TAP" (= ce n'est pas un échéancier; les échéances ont seulement un rang car la date exacte de mise à disposition des fonds n'est pas connue).
Or, dans un tel "TAP" il n'y a forcément que des échéances pleines.
Dès lors pourquoi voudriez vous que, lors d'une mise à disposition de fonds décalée (en plus ou en moins), la banque passe du temps informatique (là aussi le temps c'est de l'argent) à recalculer/refaire tout l'échéancier (cette fois ci avec toutes les dates) alors qu'il suffit d'ajuster la seule première échéance.
Ainsi le "TAP" initial est stocké; les amortissements initiaux conservés
et la seule première échéance ajustée.
Pour être très précis je peux aussi vous dire qu'en fait, il y a six méthodes de calculs possibles pour les inétrêts d'une échéance brisée:
+ 1 - Technique amortissements figés
-+-+ 1.1 - Intérêts de l'échéance brisée calculés d'abord en mois normalisé (= reprise des intérêts du "TAP initial) plus complément de calcul sur les jours additionnels avec la méthode "exact/exact".
-+-+ 1.2 - Intérêts de l'échéance brisée calculés en totalité avec la méthode "exact/exact")
=> Si utilisation prohibée de la méthode "exact/360" pas d'effet "boule de neige"
+ 2 - Technique échéances figées
-+-+ 2.1 - Ajustement en totalité sur la dernière échéance
-+-+-+ 2.1.1 - Intérêts de l'échéance brisée calculés d'abord en mois normalisé (= reprise des intérêts du "TAP initial) plus complément de calcul sur les jours additionnels avec la méthode "exact/exact".
-+-+-+ 2.1.2 - Intérêts de l'échéance brisée calculés en totalité avec la méthode "exact/exact")
-+-+ 2.2 - Ajustement réparti pour l'essentiel sur toutes les échéances avec un ajustement résiduel sur la dernière échéance
-+-+-+ 2.2.1 - Intérêts de l'échéance brisée calculés d'abord en mois normalisé (= reprise des intérêts du "TAP initial) plus complément de calcul sur les jours additionnels avec la méthode "exact/exact".
-+-+-+ 2.2.2 - Intérêts de l'échéance brisée calculés en totalité avec la méthode "exact/exact")
=> Si utilisation prohibée de la méthode "exact/360" effet "boule de neige".
Peut-être que ce jargon technique vous sera difficile à comprendre et, à cette fin, que des tableaux avec calculs comparatifs, vous auraient été utiles ?
Mais, dans cette file, malgré nos efforts
bénévoles pour vous aider et expliquer un maximum l'on se fait lyncher au moindre calcul.
Donc si vous avez compris, tant mieux; c'est très bien.
Dans la négative c'est tant pis, il faudra vous contenter de ce laïus technique.
C'est aux juges qu'il faut poser la question.
Cdt