Aristide
Top contributeur
Je vous suggère d'ouvrir un post spécifique.
Cdt
Cdt
Suivez la vidéo ci-dessous pour voir comment installer notre site en tant qu'application web sur votre écran d'accueil.
Note.: Cette fonctionnalité peut ne pas être disponible dans certains navigateurs.
@Aristide @LexicusAristide a dit:Je vous suggère d'ouvrir un post spécifique.
Cdt
Bonjour Messieurs,Lexicus a dit:Bonjour à tous,
C'est navrant que ce fil de discussion soit devenu un débat sur les calculs mathématiques alors que ça n'en est pas l'objet.
Cela ne laisse plus de place à l'échange autour de la jurisprudence sur l'année lombarde.
Le mélange des thématiques crée le plus grand désintérêt pour ma part car on ne sait plus si l'on doit parler de mathématiques, ou de droit.
Je me suis d'ailleurs abstenu de réagir à la dernière décision publiée.
Bonne journée à vous
crapoduc a dit:
- Prêt Immo à taux fixe de 2,00 %
- Echéances les 6 du mois.
- Au 6 février 2015, le capital restant du est de 100 000 euros
- le 17 février un déblocage de 10 000 intervient
- Comment sont calculés les intérêts exact/exact pour l'échéance suivante ?
- Quels éléments dans l'offre permettrait de dire quelle option est appliquée ? (le TA ?)
2 options :
Quant à la bonne Formule à retenir, je laisse la place aux Spécialistes des Textes Réglementaires.
- 1/12 eme d'année sur le CRD + nb de jours exacts rapporté à 365 pour les intérêts intercalaires sur 10 000 euros soit :
- 100 000 * 2% / 12 + 10 000 * 2% *
1817 / 365 soit176,53175,98 euros- 11 jours d'intérêt sur 100 000 et 17 sur 110 000 euros.
- 100 000 * 2% * 11 / 365 +
111000110 000 * 2% * 17 / 365 soit 162,74 euros
crapoduc a dit:J'ai à nouveau un problème de calcul à vous soumettre....
Les caractéristiques sont les suivantesrêt Immo à taux fixe de 2,00 %
2 options :
- Echéances les 6 du mois.
- Au 6 février 2015, le capital restant du est de 100 000 euros
- le 17 février un déblocage de 10 000 intervient
- Comment sont calculés les intérêts exact/exact pour l'échéance suivante ?
- Quels éléments dans l'offre permettrait de dire quelle option est appliquée ? (le TA ?)
- 1/12 eme d'année sur le CRD + nb de jours exacts rapporté à 365 pour les intérêts intercalaires sur 10 000 euros soit :
- 100000 * 2% / 12 + 10000 *2%*
1817 /365 soit176,53175,98euros- 11 jours d'intérêt sur 100 000 et 17 sur 110 000 euros.
- 100000 * 2% * 11 /365 +
111000110.000* 2% * 17 /365 soit 162,74 euros
=>Il fait bien référence au temps, c'est à dire à la durée de la période qui sépare les flux de trésorerie.Lorsque l’écart entre les dates utilisées pour le calcul ne peut être exprimé en nombre entier de semaines, de mois ou d’années, il est exprimé en nombre entier de l’une de ces périodes en combinaison avec un nombre de jours.
En cas d’utilisation de jours :
...........
ii) L’intervalle de temps est calculé par périodes normalisées et ensuite par jours en remontant jusqu’à la date du prêt initial
=> est acceptable.11 jours d'intérêt sur 100 000 et 17 sur 110 000 euros.
100000 * 2% * 11 /365 +111000110.000* 2% * 17 /365 soit 162,74 euros
Bonsoir @AristideAristide a dit:Je me lance donc dans une réponse sans calcul.
Mais, comme les membres du gouvernement quand ils répondent aux questions des parlementaires, c'est toujours "Sous réserve de l'appréciation souveraine des tribunaux", ma réponse ne reflétant que ma propre analyse, ce sera sous la même réserve.
Quand le décret no 2016-607 du 13 mai 2016 qui valide le mois normalisé précise :
=>Il fait bien référence au temps, c'est à dire à la durée de la période qui sépare les flux de trésorerie.
Il n'est nullement question de scinder les mises à dispositions de fonds pour leurs appliquer ensuite tel ou tel calcul.
Pour ma part seul ce calcul:
=> est acceptable.
Cdt
Friedrich a dit:Bonjour Messieurs,
je voudrais attirer votre attention sur un point de détail important à mes yeux de béotien : contrairement à ce que vous écrivez, vous ne faites pas ici de mathématiques, mais tout simplement des calculs numériques (avec des arrondis qui permettent à Monsieur Marioux d'en faire des pages, avec presque rien), assez simples de surcroît.
Les termes et modalités de ces calculs étant maintenant connus , il me semble que les débats vont désormais à l'essentiel : comment faut-il calculer les intérêts, comment ont-ils été calculés, et comment calculer le montant du préjudice subi le cas échéant. Et dès lors qu'on parle de "montant", il faut bien faire des calculs. Même si on fait aussi du droit. Donc je pense aussi que la question du Crapo a toute sa place ici.
Je vous souhaite à tous une bonne journée !
crapoduc a dit:Hello @Aristide
Je ne suis pas un spécialiste mais selon moi et en toute modestie, ma question est dorénavant essentielle.
La position de la cour de cassation est de dire, pour être sur qu'il s'agit d'une vraie année lombarde (ie exact/360), que l'emprunteur doit prouver que cela a été réalisé à son détriment c'est à dire qu'il a payé plus d’intérêt avec l'année lombarde par rapport à ce qu'il aurait du payer en année civile.
Or il y a 2 façons selon moi de calculer en année civile :
- exact/365 sur les intérêts intercalaires et 1/12 du taux annuel sur les échéances pleines
- exact/exact sur toute la durée du crédit
Les banques pourraient à présent utiliser l'année lombarde et s'en sortir en expliquant que le calcul a été profitable (pas systématiquement le cas je pense) par rapport à du exact/exact sur tout le crédit. Peuvent-elles dire cela alors, par exemple, qu'elles fournissent un tableau d'amortissement présentant des échéances ou les intérêts sont calculés en 1/12 et non en exact/exact ???
El Crapo
crapoduc a dit:Bonsoir @Aristide
Pour une fois je ne suis pas en accord avec votre analyse.
Des 2 options :
Je choisis pour ma part et sans douter la première (ce que ne dira pas une banque attaquée pour usage de l'année lombarde)
- 1/12 eme d'année sur le CRD + nb de jours exacts rapporté à 365 pour les intérêts intercalaires sur 10 000 euros soit :
- 100000 * 2% / 12 + 10000 *2%*17 /365 soit 175,98 euros
- 11 jours d'intérêt sur 100 000 et 17 sur 110 000 euros.
- 100000 * 2% * 11 /365 + 110.000* 2% * 17 /365 soit 162,74 euros
En effet les éléments sont les suivants :
Les 100 000 euros sont un capital restant dû, l'amortissement du crédit a déjà commencé. Un déblocage de 10 000 euros intervient le 17 février (il peut s'agir d'un prêt immo pour construction avec des déblocages successifs par exemple).
- Echéances les 6 du mois.
- Au 6 février 2015, le capital restant du est de 100 000 euros
- le 17 février un déblocage de 10 000 intervient
Les intérêts intercalaires sont calculés sur le déblocage du 17, le CRD suit son cours sur une échéance complète.
El crapo,
crapoduc a dit:Bonsoir @Aristide
Pour une fois je ne suis pas en accord avec votre analyse.
Des 2 options :
Je choisis pour ma part et sans douter la première (ce que ne dira pas une banque attaquée pour usage de l'année lombarde)
- 1/12 eme d'année sur le CRD + nb de jours exacts rapporté à 365 pour les intérêts intercalaires sur 10 000 euros soit :
- 100000 * 2% / 12 + 10000 *2%*17 /365 soit 175,98 euros
- 11 jours d'intérêt sur 100 000 et 17 sur 110 000 euros.
- 100000 * 2% * 11 /365 + 110.000* 2% * 17 /365 soit 162,74 euros
En effet les éléments sont les suivants :
Les 100 000 euros sont un capital restant dû, l'amortissement du crédit a déjà commencé. Un déblocage de 10 000 euros intervient le 17 février (il peut s'agir d'un prêt immo pour construction avec des déblocages successifs par exemple).
- Echéances les 6 du mois.
- Au 6 février 2015, le capital restant du est de 100 000 euros
- le 17 février un déblocage de 10 000 intervient
Les intérêts intercalaires sont calculés sur le déblocage du 17, le CRD suit son cours sur une échéance complète.
El crapo,
crapoduc a dit:@Aristide @Lexicus
Ma question ne porte pas sur des calculs.
Je suis en plein dans le sujet du post. Il s'agit en effet de commenter la dernière jurisprudence de la cour de cassation concernant la nullité de la stipulation d'intérêt conventionnel en raison de l'usage d'une année bancaire.
On discuté la notion de détriment (préjudice,? insu ?..) mais pas de l'autre membre de la comparaison (l'année civile).
A mon humble avis, la cour de cassation a introduit la notion de préjudice pour être sur que la banque a fait du exact/360 et non du 30/360 (qui est souvent favorable à l'emprunteur) ce qui est louable et compréhensible.
Il est dit précisément :
« Mais attendu que la cour d’appel ayant relevé que le rapport d’expertise amiable produit par les emprunteurs, dont elle a souverainement apprécié la valeur et la portée, établissait que le calcul des intérêts conventionnels sur la base, non pas de l’année civile mais de celle d’une année de trois cent soixante jours, avait eu pour effet de minorer le montant de ces intérêts, de sorte que l’application de la clause litigieuse ne venait pas à leur détriment, elle a, par ce seul motif, à bon droit, statué comme elle l’a fait ; que le moyen n’est pas fondé ; »
A quoi doit-on comparer pour dire que la clause litigieuse vient au détriment ? C'est cela mon calcul. Je ne demande de validation de mes calculs, ni de développement à ce sujet.
Il y a, à ma connaissance, 2 façons de calculer des intérêts en année civile :
- exact/365 sur les intérêts intercalaires et 1/12 du taux annuel pour les échéances pleines.
- exact/365 sur toute la durée du prêt
Ma question est, est-ce que la banque pourrait arguer d'une comparaison entre année lombarde et année civile en calculant en exact/365 sur toute la durée du prêt ?
La cour de cassation parle de détriment mais ne dit pas précisément ce à quoi l'année lombarde doit être comparé.
El crapo
Lexicus a dit:Crapoduc,
Permettez moi une petite rectification.
Vous écrivez que le "CRD suit son cours sur une échéance complète".
Or, si le capital restant dû est de 100 000 E le 6 février 2015, et qu'un déblocage de 10 000 E intervient le 17 février 2015, le capital n'est pas encore totalement libéré (100 000-10 000 = 90 000).
L'amortissement ne peut donc pas commencer.
Les intérêts de la phase de préfinancement se poursuivent tant que l'intégralité du capital n'a pas été débloqué.
Bonne journée à vous
crapoduc a dit:Bonjour @Lexicus
La présence d'intérêts intercalaires et de déblocage intermédiaires n'est pas synonyme de phase de préfinancement. Non ?
El Crapo
Lexicus a dit:Vous écrivez que le capital entre en amortissement alors qu'il n'est pas intégralement libéré. C'est ce point qui me gêne.
Intérêts intercalaires et phase de préfinancement sont effectivement synonymes dans le cas d'espèce que vous évoquez, mais mon propos ne se trouvait pas là.
Bonne journée à vous
???Si ce n'est pas légal, il n'y a à mon sens pas de possibilité que du exact / 360 soit profitable pour l'emprunteu
crapoduc a dit:@Lexicus et @Aristide
Merci de votre patience. Je pense en fait que vous croyez que j'ai de vraies connaissances techniques en crédit immobilier, ce n'est pas le cas.... je vais faire plus simple, est-ce légal de faire du exact / exact en phase d'amortissement ?
Si ce n'est pas légal, il n'y a à mon sens pas de possibilité que du exact / 360 soit profitable pour l'emprunteur par rapport à un calcul en année civile (ie exact/365 sur intérets intercalaires et douzieme d'année pour le reste).
@Lexicus vous me déconseillez vivement d'aller sur le terrain du calcul où la banque veut m'entraîner (en fait elle veut aller sur le terrain du teg d'une part, et plaide l'erreur de calcul pour aller sur l'éxecution du contrat et donc des dommages et intérêts d'autre part) et je vous remercie de ce judicieux conseil. Néanmoins, comment ne pas aller sur le terrain du calcul quand la cour de cassation, la charge de la preuve étant pour l'emprunteur..., demande à l'emprunteur de prouver que la clause vient à son détriment...
Merci,
El crapo
El crapo
@AristideAristide a dit:Cela dépend de quoi l'on parle.
Pour les contrats de crédits régis par le code de la consommation passés avant le 1er octobre 2016, date d'application du décret 2016-607 du 13 mai 2016 rien ne semble s'opposer à la méthode "exact/exact"
=> "Ce qui n'est pas interdit est autorisé"
Pour les contrats conclus depuis le 1/10/2016, avec l'application de ce décret, ce me semble moins évident mais casaminor ne partage pas mon analyse que j'ai pourtant argumentée ?
=> Attendons avis d'autres juristes et/ou jurisprudences.
En revanche pour les contrats non régis par le code de la consommation mais par le code civil, notamment pour les prêts professionnels, la méthode "exact/exact" semble bien légale; même si ce n'est pas un emploi systématique elle est quelquefois utilisée.
???
C'est tout simplement illégal.
Cdt
crapoduc a dit:@Aristide
Quand vous reprenez mon message et que vous dites "c'est tout simplement illégal"... vous le faites en ayant tronqué mon message.
Il était "
Merci de votre patience. Je pense en fait que vous croyez que j'ai de vraies connaissances techniques en crédit immobilier, ce n'est pas le cas.... je vais faire plus simple, est-ce légal de faire du exact / exact en phase d'amortissement ?
Si ce n'est pas légal, il n'y a à mon sens pas de possibilité que du exact / 360 soit profitable pour l'emprunteur par rapport à un calcul en année civile (ie exact/365 sur intérets intercalaires et douzieme d'année pour le reste). "
Je suis d'accord avec vous, faire du exact/360 est illégal. Sauf que ma question n'est pas celle-ci.
En effet, que se passe t-il si c'est profitable pour l'emprunteur (même si cela semble défier toute logique mathématique...)
Si les intérêts du crédit sont moins élevés en exact/exact sur toute la durée du crédit par rapport à du exact/360 sur les échéances brisées et du douzième d'année lombarde sur les échéances pleines, quelle est la position de la cour de cassation?
-> la clause ne vient pas au détriment de l'emprunteur par rapport à un calcul en année civile, il est donc débouté
->ou, l'emprunteur a consenti à ce que les échéances pleines soient calculées en douzième d'année, il n'a pas consenti et n'a pas reçu une information claire sur le surcoût qui pouvait être indûment perçu du fait de cette clause. Le détriment s'établit alors par rapport à un calcul sur les échéances brisées uniquement.
El crapo