Fonds obligataire daté à 7 %

Mat-1975 a dit:
Hello !

Oui, ton calcul est juste... ;)
mais j'ai bien appliqué les 30% à la PV finale, puis annualisé : le petit écart, je pense, viens plutôt du fait que j'ai du faire un décalage d'un mois qq part (100€ ~ un mois de gain à la fin pour 40000 investis)

A plus !

Mathieu
Oui c'est sûrement ce qu'il s'est passé. L'ordre de grandeur est bien respecté 👍
 
Mat-1975 a dit:
Hello lebadeil !

Je pense que Nikola parle bien de l'impôt et non des PS en AV: dans ta simulation, tu fais l'hypothèse que les 4600€ d'abattement sont complètement utilisés à dessein.
Sinon, en effet, il faut déduire en plus 7.5% de prélèvement en deçà de primes versées en AV de 150k€ et 12.8% pour la partie au dessus de 150k€

Sachant que pour Carmignac 2029 gardé jusqu'à échéance, ces 4600 euros de PV sont atteints pour 22700 € investits.

A plus !

Mathieu

lebadeil a dit:
Hello Mat
oui , c'est vrai , j'ai fait l’hypothèse d'une AV de 8 ans, et utilisation de l'abattement de 4600 € (célibataire) ou 9200 € (couple).
Au delà, il y a effectivement un impôt.
Cela amene donc moins de flexibilité en AV qu'en CTO (dans ce registre)
Je pensais m'équiper de lunettes mais je crois que ce n'est pas utile. La fiscalité en AV est plus complexe que le CTO et dépend de chaque situation.
 
Merci à tous,
Je suis plutôt un littéraire, et nul en math.
Encore en réflexion pour prendre une petite ligne de 10 ke de ivo 2028...
 
Petite question sur la fiscalité d'un rachat en AV. Au moment d'un rachat, il est demandé de choisir entre PL et impots réels. Mon choix est PL car mon imposition n'est pas favorable. Si je suis dans le cas < 4600€ toutes AV confondues, comment les 12.8% d'impots surpayés sont-ils récupérés au niveau de la déclaration ? Est-ce automatique ou alors une action particulière est-elle nécessaire ?
 
nikola31 a dit:
Petite question sur la fiscalité d'un rachat en AV. Au moment d'un rachat, il est demandé de choisir entre PL et impots réels. Mon choix est PL car mon imposition n'est pas favorable. Si je suis dans le cas < 4600€ toutes AV confondues, comment les 12.8% d'impots surpayés sont-ils récupérés au niveau de la déclaration ? Est-ce automatique ou alors une action particulière est-elle nécessaire ?
ça pourrait être franchement plus simple....
au moment du rachat (hyp versement après 2017) : On t'enlève les PS (17.2%) + le Prélèvement Forfaitaire Non libératoire de 7.5% (si >8ans, sinon, 12.8%)
Lors de la déclaration:
Le prélèvement forfaitaire non libératoire est placé dans la case 2CK comme un crédit d'impôt (c'est qq chose de déjà payé)
les PV ("produits") associées à ton retrait sont mises en case 2UU mais il faut splitter cette valeur entre le cases 2VV (part des versement sur toutes tes AV au 31/12/2022 <ou= à 150k€) et 2WW (part des versement sur toutes tes AV au 31/12/2022 > à 150k€). Cette répartition ne peut être faite dans un IFU car elle dépend de tous tes versement sur l'ensemble de tes AV...

Puis ton abattement de 4600€ intervient et est déduit de tes PV ("Produits"), puis l'impôt de 7.5% resp. 12.8% intervient sur le reste, puis ton crédit d'impôt correspondant au Prélèvement forfaitaire non libératoire est déduit...

Edit: tu mentionnes un PL, donc je suppose que tu es dans le cas de versements effectués avant 2017... donc en effet c'est 12,8% et il n'y a pas à splitter la case 2UU dans ce cas...

Bref.... je suis chaud pour demain moi... :)

A plus !!

Mathieu

ps: tiens, d'ailleurs, est-ce que qq saurait répondre à cette question : dans les clé de répartition entre 2VV et 2WW , dois je tenir compte des versements faits sur les AV au nom des enfants également ??
 
Dernière modification:
Mat-1975 a dit:
ça pourrait être franchement plus simple....
au moment du rachat (hyp versement après 2017) : On t'enlève les PS (17.2%) + le Prélèvement Forfaitaire Non libératoire de 7.5% (si >8ans, sinon, 12.8%)
Lors de la déclaration:
Le prélèvement forfaitaire non libératoire est placé dans la case 2CK comme un crédit d'impôt (c'est qq chose de déjà payé)
les PV ("produits") associées à ton retrait sont mises en case 2UU mais il faut splitter cette valeur entre le cases 2VV (part des versement sur toutes tes AV au 31/12/2022 <ou= à 150k€) et 2WW (part des versement sur toutes tes AV au 31/12/2022 > à 150k€). Cette répartition ne peut être faite dans un IFU car elle dépend de tous tes versement sur l'ensemble de tes AV...

Puis ton abattement de 4600€ intervient et est déduit de tes PV ("Produits"), puis l'impôt de 7.5% resp. 12.8% intervient sur le reste, puis ton crédit d'impôt correspondant au Prélèvement forfaitaire non libératoire est déduit...

Edit: tu mentionnes un PL, donc je suppose que tu es dans le cas de versements effectués avant 2017... donc en effet c'est 12,8% et il n'y a pas à splitter la case 2UU dans ce cas...

Bref.... je suis chaud pour demain moi... :)

A plus !!

Mathieu

ps: tiens, d'ailleurs, est-ce que qq saurait répondre à cette question : dans les clé de répartition entre 2VV et 2WW , dois je tenir compte des versements faits sur les AV au nom des enfants également ??
Merci ! Ca se corse d'autant que l'on peut très bien avoir des versements avant et après 2017. Mieux vaut ne pas évoquer le cas d'AV ouvertes à différentes périodes et soumises à des régimes fiscaux différents.
 
nikola31 a dit:
Merci ! Ca se corse d'autant que l'on peut très bien avoir des versements avant et après 2017. Mieux vaut ne pas évoquer le cas d'AV ouvertes à différentes périodes et soumises à des régimes fiscaux différents.
Les relevés annuels des AV t'aident pas mal pour cela. (y)
 
Information qui impacte nos chers fonds datés.
Inflation US plus haute que prévue, notamment l'inflation cœur (Core inflation).

Probabilités mises à jour d'une première baisse de taux selon les sachants, 20% en juin 32% en juillet et 50% en septembre.

Les rendements du 10 ans US montent de 0.13%.
 
ApprentiEpargnant a dit:
Information qui impacte nos chers fonds datés.
Inflation US plus haute que prévue, notamment l'inflation cœur (Core inflation).

Probabilités mises à jour d'une première baisse de taux selon les sachants, 20% en juin 32% en juillet et 50% en septembre.

Les rendements du 10 ans US montent de 0.13%.
Hello !
Oui ça sent mauvais pour Juin aux US :)
Remarquons que l'Europe, n'a pas l'air de suivre la même tendance ?
Comparaison des taux à 10 ans:
1712762496842.png

A plus !

Mathieu
 

Pièces jointes

  • La consultation des
    pièces jointes est
    réservée aux abonnés
Bonjour,
ci joint reporting La Francaise 2028 de Mars
baisse du YTM -0.15%
 

Pièces jointes

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Reporting R-Co Target 2026
YTM -0.30%
 

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lebadeil a dit:
Bonjour,
ci joint reporting La Francaise 2028 de Mars
baisse du YTM -0.15%
Merci Fred !

Je crois que c'est une première depuis que j'épluche les Reportings.... un peu de "D" (moins drôle que la fameuse "réponse D" du sketch de Gad el Maleh malheureusement... car celà signifie "Défaut"... :()

1712773643628.png

A plus !

Mathieu
 
Bonjour

Mise à jour du tableau des fonds datés #fondsdates
- Mise à jour des reportings de Mars avec La Francaise 2028, Tikehau 2027, IVO 2028, Tikehau 2029, R-Co Target 2026
- Baisse globalement des YTM entre -0.2% et -0.5% sur les premiers reportings

1712775475264.png

1712775430630.png

1712775507399.png

1712775535250.png
 
Bonjour,

Suite à remarque de @Jeune_padawan un petit état des lieux sur le HY.

Le marché high yield euro a connu fin mars l’une de ses pires semaines des dernières années. Trois des émetteurs les plus importants de ce marché ont annoncé coup sur coup des restructurations de dette : Intrum, Altice France et Ardagh. Outre-Manche, c’est Thames Water qui est en défaut. Malgré ces chocs, le marché high yield n’a pas flanché. Les spreads de crédit du haut rendement se sont bien sûr écartés, mais de seulement 15 points de base (pb), à 354 pb (indices Bloomberg corporate HY). A ces niveaux, ils restent plus de 40 pb sous leur niveau de début d’année. De même, le marché primaire est resté actif avec cette semaine encore trois nouvelles émissions annoncées pour 1,3 milliard d’euros : TUI Cruises, Techem et Avolta (Dufry). Si le coup de force tenté par Altice France [lien réservé abonné] auprès de ses créanciers est une pièce essentielle, c’est l’ensemble de ces restructurations, et celles à venir, qui façonnent le changement de sentiment des investisseurs high yield.

Des dossiers bien identifiés​

S’il n’y a pas eu d’effondrement du marché high yield c’est avant tout parce que ces dossiers en difficulté étaient bien identifiés, et plus ou moins intégrés dans les prix des obligations par les investisseurs (hors cas spécifique d’Altice France). «Ce qui est vraiment nouveau, c’est qu’il y avait jusque-là peu de défauts et les quelques situations difficiles étaient des émetteurs peu connus et petits», indique Gilles Frisch, directeur gestion high yield chez Mandarine Gestion.

Le seul événement de crédit (potentiellement considéré comme un défaut par les agences [lien réservé abonné] de notation du fait dz l'échange de la dette distressed après l’accord conclu en janvier dernier) [lien réservé abonné] sur le marché euro cette année a été Atalian. Si Altice, Intrum, et Ardagh ont annoncé l’ouverture de négociations en vue de la restructuration de leur dette, ils ne sont pas pour le moment en défaut. «Un événement de crédit pourrait être évité dans le cas d’Intrum, selon Gilles Frisch. La société de recouvrement de crédit a quasiment les liquidités pour couvrir son échéance 2025 et a juste besoin de quelques années de sursis, offertes par une extension de maturité de sa dette court terme, pour réussir un retour à meilleure fortune grâce à son activité de services.» Les cas Altice et Ardagh sont plus compliqués et risquent de donner lieu à des défauts.

Seul le segment CCC, qui concentre la plupart des émetteurs en difficulté, s’est ajusté après les annonces d’Altice, d’Intrum et d’Ardagh, effaçant la performance du début d’année (+8% suivi de -8%). «Cela signifie que le marché a bien joué son rôle vis-à-vis de ces situations à risque», ajoute le gérant.

«Depuis deux ans, nous avons eu une multiplication des défauts ou des restructurations, observe Akram Gharbi, responsable de la gestion obligataire high yield chez La Française AM. Tous ces dossiers ont pour point de commun des acquisitions à tout-va grâce à la politique de taux zéro avec un endettement non maîtrisé, dont ils payent aujourd’hui le prix avec la hausse des taux».

Plus de prime aux émetteurs français​

L’un des problèmes, note un gérant high yield, est que cela touche de plus en plus d’émetteurs français importants qui avaient jusque-là bénéficié d’un «put» implicite. «A chaque fois ces dernières années, les entreprises françaises ont bénéficié du secours de l’Etat, pour des considérations stratégiques ou d’emploi. Cela avait été le cas pour Alcatel, Areva, CMA-CGM ou Air France. Ce que les dernières restructurations nous disent est que ce ‘put’ n’est plus d’actualité.» Les émetteurs français en difficulté perdant ce bénéfice devraient donc perdre cette prime. «Je ne serais pas surpris que d’autres dossiers surgissent à nouveau, poursuit le gérant. Or tout le monde détient en portefeuille certains émetteurs dont il est tabou de ne pas être dessus.»

Une hausse des défauts​

Une autre conséquence est potentiellement une hausse des taux de défaut. «Les situations difficiles (distressed) augmentent et la hausse des taux devient compliquée pour certaines sociétés déjà très endettées, indique Nicolas Forest, responsable de la gestion chez Candriam. Nous nous attendons à ce que celui-ci continue d’augmenter légèrement à 5% aux Etat-Unis et 4,5% en Europe, sur la base des données de S&P». En passant d’un monde de taux extrêmement bas à des taux plus élevés qui fragilisent certains modèles d’affaires, cette normalisation est logique. «Si ces annonces de restructuration n’ont eu que peu d’impact sur les spreads high yield, cela va avoir des conséquences sur les taux de défaut», estime également Akram Gharbi. Pour ce dernier, ils pourraient bondir à 4,5% (en volume de dette sur 400 milliards d’euros) sur le marché euro si les restructurations annoncées basculent finalement en défaut. C’est nettement plus élevé que les prévisions des agences de notation en début d’année sur 12 mois.

La moyenne depuis 20 ans a été de 2,5%. Et ce taux de défaut risque d’être encore plus élevé, selon Akram Gharbi. «D’autres dossiers sont potentiellement à risque», juge le gérant. C’est le cas notamment de Grifols [lien réservé abonné], pour qui l’accès au marché est fermé et dont les prix des CDS (credit default swaps) anticipent une probabilité de défaut de 20-25%. Le gérant de La Française AM ne serait pas étonné de voir un taux de défaut de 5,5%-6% sur 12 mois, ce qui serait le niveau le plus élevé depuis le début du quantitative easing de la Banque centrale européenne.

Une note d’optimisme​

Tout n’est pas catastrophique sur le marché high yield. «Il y a finalement moins de dossiers en restructuration ou en défaut qu’anticipé, souligne Gilles Frisch. Deux des émetteurs qui faisaient le plus peur aux investisseurs ces derniers mois sortent pour le moment par le haut : United Group et Eutelsat». L’opérateur français de satellites vient de boucler l'émission d’une obligation de 600 millions d’euros [lien réservé abonné], avec certes un coupon de 9,75% mais qui lui permet de refinancer en partie l’obligation octobre 2025. «C’est cher, mais ils sont parvenus à le faire», indique ce dernier. De son côté, l’opérateur télécoms d’Europe de l’Est a réussi à se désendetter grâce à la vente de son activité de tours télécoms dans les Balkans et à repousser ses échéances en émettant 1,73 milliard d’euros d’obligations en début d’année (une première triple tranche puis une quatrième obligation à cinq jours d’intervalle).

De plus, une amélioration de la conjoncture en Europe, mais surtout la baisse des taux et le resserrement des spreads (hors situations de stress), devraient permettre à davantage d’émetteurs de taille moyenne d’accéder au marché, selon Nicolas Forest. Un sentiment partagé par Gilles Frisch : «Le resserrement des spreads dans la catégorie B et la baisse des taux donnent de l’air aux sociétés les plus fragiles qui vont pouvoir refinancer par anticipation leurs échéances à venir», indique Gilles Frisch. Les années 2025 à 2027 sont des échéances très importantes de refinancement de dettes émises à partir de 2020-2021. Avec un coût nettement plus élevé. Mais les situations les plus difficiles continueront de rester à l’écart du marché, surtout après le choc provoqué par Altice.
 
Cela a l'air chaud la dette d'altice. Dans le reporting de r co 26 je vois qu'ils se sont desengagés et carmignac n'en aurait pas.
 
la marmotte a dit:
Cela a l'air chaud la dette d'altice. Dans le reporting de r co 26 je vois qu'ils se sont desengagés et carmignac n'en aurait pas.
Rien qui ne soit pas connu. Le marché HY reste un marché risqué.
Après Rco 2026 possède 173 titres.
Même si il y en a un qui descend à 0, l'impact restera marginal. En admettant que cette ligne n'était pas surpondérée.
 
ApprentiEpargnant a dit:
Rien qui ne soit pas connu. Le marché HY reste un marché risqué.
Après Rco 2026 possède 173 titres.
Même si il y en a un qui descend à 0, l'impact restera marginal. En admettant que cette ligne n'était pas surpondérée.
Généralement le principe est equipondérer
 
miche665 a dit:
Généralement le principe est equipondérer
Si vous regardez le reporting, les lignes ne sont pas equiponderées. 10 lignes représentant 15% du portefeuille pour 173 titres en tout.
Screenshot_2024-04-11-11-58-42-181-edit_com.google.android.apps.docs.jpg
 
bonjour, sur Carmignac 2027 part F Fortuneo a remis 1% de frais d'entrée +30 euros
 
Bonsoir,
ci joint les reporting de Mars Carmignac 2025, 2027, 2029
le YTM mensuel baisse de -0.1 à -0.2% "seulement"
 

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