Wouaouuuuuh merci Aristide pour tout ce temps consacré à mes interrogations et suppositions. En effet, c'est bien résumé. Et de mon coté si je tergiverse, c'est bien pour étudier toute possibilité. Vos deux dernières questions sont donc très pertinentes et la réponse est bien dans une question de déséquilibres ou de réparations de ces déséquilibres.
Je tâte le terrain pour le moment, mais je crois que tout a été dit au sujet de ce prêt :
- Un contrat de prêt pour le moins bancal qui pourrait être annulé ou au moins requalifié (pas de terme prévu, taux d'intérêt aléatoirement établi, co-emprunteurs)
- Des intérêts payés selon interprétation par un des époux, qui n'est pas le successible
- Une hypothèse de rapport de bien (domicile conjugal) actualisé à la succession tout aussi bancale et aléatoire que les deux points précédents, du fait de cocontractants, entre autres
- Bref, que de l'aléatoire....
Comme déjà demandé, la question de fond est où est MON préjudice ? Le sujet de cet emprunt, posé tel que, n'est donc qu'une partie émergé du "glaçon". Vous avez vu juste.
Ce préjudice réside essentiellement à travers un accaparement financier de ma sœur (+ mari ?) sur ma mère à travers :
- Tous comptes joints entre mère et sœur, dont épargne, durant 10 ans (mise sous tutelle à ma demande en avril 2015) mais je peux affirmer qu'il n'y a pas eu de détournements ou d'abus manifeste sur ce point
- Non déclaration fiscale du prêt familial de 2003, objet de ce post
- Remboursement, grâce à ce prêt familial par anticipation d'un emprunt bancaire à taux 2x plus élevé (financement résidence principale)
- Taux d'intérêt versé fixe au préteur durant les premiers 6 ans1/2 sans aucun changement annuel pourtant prévu au contrat, puis baisse brutale du taux, resté fixe aussi pendant les 6 dernières années
- Des virements mensuels aux petits enfants (enfant de ma sœur) à partir du compte joint de la grand mère, pendant 4 ans
- Refus de me justifier de ces sommes et intérêts (pas de transparence)
- Ma soeur fait appel de la Tutelle, car refuse de se désolidariser des comptes joints
- Mais sollicite qu'elle soit remboursé de ce qu'elle aurait payé des impôts sur les placements fait à son nom, avec l'argent de ma mère (vous suivez le lien avec les comptes joints ?)
- Une assurance vie presque vide à un taux très intéressant (contrat ancien)
- Fait opposition à une CB et ma procuration sur un des comptes de ma mère, suite à un placement que je réalise, plus intéressant.
Et le pompon est qu'il m'a été demandé, quelques années plus tôt, de payer une soulte dans la succession de mon père pour cause de donations revalorisées, et en plus j'ai eu droit à un procès pour cause de soit disants avantages consentis par mon père (demandeurs déboutés, nous sommes plusieurs du coté de mon père).... atmosphère.
Présenté comme cela, est-ce que voyez mieux pourquoi je cherche à :
- Savoir si le contrat de prêt est valable ou pas en l'état ?
Toute la question est là.
- Si il est requalifié, quelles sont les nouvelles conditions qui peuvent s'appliquer ?
Ce second point est sans doute le plus fiable....
- Si il est tout simplement annulé, le rapport revalorisé du bien acquis est il possible ?
Ce dernier point me semble le plus complexe, mais après tout....
Mon tout forme un "joyeux" bazar...
Merci de votre aide précieuse en tous cas.