Dépenses de couple au prorata : erreur de calcul ?

Buffeto a dit:
du coup ils durent rogner sur leurs plaisirs perso pour les élever et n'eurent plus besoin de se faire des nœuds dans la tête pour la répartition de plaisirs perso devenus inexistants :cool:
ce n'est pas très engageant pour favoriser une politique nataliste...
 
moietmoi a dit:
ce n'est pas très engageant pour favoriser une politique nataliste...
je ne sais pas si tu as vu les stats mais même en Chine le nombre d'habitants devrait chuter ( ils ne prévoient que 750Kchinois en 2050 )
plus personne ne veut ni bosser ni faire des enfants ....mais des loisirs ( meme les chinois c'est tout dire , pour l'instant il n'y a que les indiens et les africains qui maintiennent leur natalité mais elle baisse aussi ) .....:cool:
 
Buffeto a dit:
je ne sais pas si tu as vu les stats mais même en Chine le nombre d'habitants devrait chuter ( ils ne prévoient que 750Kchinois en 2050 )

J’ai envie de dire surtout en Chine avec leur politique d’enfant unique qui a produit ses effets
 
Buffeto a dit:
ni faire des enfants
au moins, le cataclysme démographique annoncé et craint n'aura pas lieu; mais le déclin n'est pas une solution viable;
Buffeto a dit:
plus personne ne veut ni bosser
Pour les plus jeunes sur le forum: savent ils qu'en France, il n' y pas si longtemps, il y avait un ministère et un ministre du temps libre;
ce n'est donc pas une aspiration nouvelle...tout simplement elle s'exprime avec plus de force;
mais ici aussi le déclin anarchique du travail n'est pas viable..
 
Trublion a dit:
J’ai envie de dire surtout en Chine avec leur politique d’enfant unique qui a produit ses effets
moi je dirais pour contrer ça qu'il aurait fallu rapprocher les nippons de la chine
 
niklos a dit:
Eh bien moi, j'ai tendance à tout faire comme @Logato . On repartie les charges de manière équitable en "pourcentage de salaire" et ça nous convient très bien.
Cela ne fonctionne que s'il n'y a pas de grande disparité de revenu et d'économie/héritage.

Par exemple, dans mon cas, ma compagne étant en congé parental, il est clair que nos revenus vont dans un pot commun et sont dépensé pour notre famille ou de manière plus ou moins équitable pour nos loisirs respectifs.

Ma compagne a pour sa part touché une grosse somme il y a quelques années : aujourd'hui elle fait le choix de nous faire plaisir avec plusieurs voyages. Il est évident qu'elle ne partiarait pas seule ou sans moi sous prétexte que je ne peux pas contribué équitablement.
 
Je suis moi-même mariée sous le régime de séparation de biens.
Avec mon mari, on ne rentre pas du tout dans des calculs compliqués concernant les frais du foyer.

Par contre, voici ma vision concernant les biens/équipements comme l'exemple des meubles cités.

Avec mon mari, on discute des achats à faire et on fait la différence entre 2 coûts :
- ce que l'on a besoin (ex : une table pour 6 personnes)
- ce que l'on a envie (ex : une table en bois massif et pas en bois aggloméré)

On se met ensuite d'accord sur un modèle qui nous plaît et qui nous semble raisonnable d'acheter (ex : une table en pin ou en hêtre mais pas le modèle en chêne).

Il me semble ensuite juste que celui qui a le plus fort revenu finance une plus grosse partie de la partie "plaisir" de l'achat (ie le surcoût par rapport au modèle identifié comme "ce qu'on a besoin").


Nous partageons ce type de discussion notamment pour tout ce qui concerne les équipements, les véhicules ou les loisirs.
 
Buffeto a dit:
il aurait fallu rapprocher les nippons de la chine
J'ignore si je vais apprendre à bien investir sur ce forum, mais toujours est-il que j'ai appris à décrypter les contrepèteries ! o_O
 
devel a dit:
Cela ne fonctionne que s'il n'y a pas de grande disparité de revenu et d'économie/héritage.

Effectivement, je crois que vous venez de trouver le hic en question !
Je viens de faire des simulations, et ça ne fonctionne pas.
Merci pour votre aide !
 
En fait oui et non... ce qui me gêne c'est surtout la notion d'argent restant.

par exemple, imaginons un couple :
- A a 3500 € de revenus
- B a 800 € de revenus et viens de toucher un héritage de 200000 €

Si le couple a un train de vie à 3500 € par mois, la technique du prorata demande à A de financer 2848 € et à B 651 €.
Il ne reste donc plus que 149 € à B pour ses "dépenses perso" et épargne tandis que A a 652 €.
J'imagine qu'un voyage, une sortie onéreuse sera financé dans le pot commun donc par A principalement ? Et un rendez-vous chez le coiffeur de B ?
Pour une activité sportive ou artistique non commune, c'est chacun pour sa gueule ? A pourra faire du golf, du karting et du violon quand B devra se contenter de ce qu'il mérite ?
Moi j'aurais tendance à partager toutes les dépenses même personnelle d'autant plus que B qui subit moins de charge mentale et travaille à 80% se donne peut-être plus pour le foyer.

Pour l'épargne de même, si B veut épargner plus (difficile avec 800 €), il faut réduire les dépenses communes, or, A qui a un bon salaire a peut-être envie de profiter. Et s'il épargne beaucoup plus de son côté, que fera t-il de cet argent au bout du compte ? Il voudra sans doute financer un voyage, des travaux... quelque chose de bénéfique pour le foyer.

Enfin, B paie des impots sur ses revenus (groupé dans la déclaration commune) mais perd aussi des aides. A lui économise beaucoup d'impots sur le revenu grace au petit salaire de B.

Bref, tout cela est très compliqué.
 
Je n en suis pas tres loin de cette conclusion. Le couple et la rupture est le plus grand risque patrimonial d une existence.

En particulier, le pavillon perirurbain achete au taquet des capacites de credit d un jeune couple sera certainement une plaie future. En cas de partage. En cas de vie bouleversee. En cas de vieillesse dans une maison trop grande.

La strategie classique Etudes / premiers jobs / rencontre conjugale / CDI / achat a deux / famille est dangereuse.

Je lui prefererais Etudes / premiers jobs et epargne / rencontre / CDI / achat a 50/100 de ses capacites / famille / potentiel divorce / reprise du patrimoine OU poursuite conjugale / achat de plus grand avec des enfants plus grands.

Et donc "provisionner" a chaque etape de vie le risque de rupture. Acheter a deux a 16/100 d endettement, pour pouvoir racheter sa part facilement sans rentrer en galere.

Ce qui ouvre aussi le marche de la construction individuelle a de plus petites surfaces pour des jeunes couples avec des enfants de 0 a 5 ans. Par exemple des maisons rikikies de 70m2 avec trois petites chambres pour 200k et non des pavillons periurbains avec de grandes surfaces pour le double. Les familles qui tiennent auront toujours le temps de les acheter dans leur parcours residentiel plus tard.

Desole pour les accents manquants.
 
PepeR a dit:
Et donc "provisionner" a chaque etape de vie le risque de rupture.
quel projet de vie enthousiasmant......:confused:
 
PepeR a dit:
Ce qui ouvre aussi le marche de la construction individuelle a de plus petites surfaces pour des jeunes couples avec des enfants de 0 a 5 ans. Par exemple des maisons rikikies de 70m2 avec trois petites chambres pour 200k et non des pavillons periurbains avec de grandes surfaces pour le double.
Oui sauf que c'est entre 3 et 8 ans que ça court partout et qu'il faut le plus d'espace.
 
Sans compter que 70m2 ça peut déjà être au dessus des capacités d'emprunt
 
D'accord avec Buffeto , une question de générations ? Quand je me suis marié , il y a + de 50 ans , on ne se voyait effectivement pas provisionner les risques de rupture .
 
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