defiscaliser et optimiser 100 ke revenus par an

aciide31 a dit:
certains ici ont ils du giradin industriel ou locatif?

les 2 mon capitaine , mais comme je l'expliquais plus haut avec une hiérarchisation des priorités dans le temps et l'avancement du patrimoine personnel..

la 1ere des priorités es matière patrimoniale sera TOUJOURS d'etre propriétaire de ta résidence principale. ( à mon avis).

une fois cet investissement fait et digéré , pour le reste , et pour eviter les déconvenues , c'est comme dans la médecine : primun non nucere ,ne rien faire que tu ne puisses maitriser .....

il est clair que les priorités ne sont pas les memes à 30 , 40 , 50 ou 60ans.

car quand tu seras (enfin ?) marié ou pacsé , viendra le temps des enfants puis celui plus lointain de leurs études ( et crois moi , ca coute :shades:).

donc parcours le site CBANQUE et apprends à maitriser les outils de gestion patrimoniaux ( AV , pel , ass Madelin , CAT , PEA , LMNP , scellier).
créer er gerer un patrimoine personnel doit se vivre comme un second métier à cote de ton activité de medecin, et pour ca , il faut , comme je l'ai fait moi meme voici quelques années , apprendre les fondamentaux pour les maitriser.

bon courage petit scarabée.....
 
merci a tous, j'attend les propositions concretes qu'on va me faire. je vous en ferais part quand j'aurai tout les details.
merci a tous pour votre rapidité et vos conseils pertinants.
pfffff, reste plus qu'a convaincre ma moitié. Encore quelques beaux débats en perspective.
 
aciide31 a dit:
pfffff, reste plus qu'a convaincre ma moitié. Encore quelques beaux débats en perspective.
Et là, notre forum et l’expertise de tous ceux qui y participent ne vous seront d’aucun secours… :clin-oeil:
 
buffetophile a dit:
l
la 1ere des priorités es matière patrimoniale sera TOUJOURS d'etre propriétaire de ta résidence principale. ( à mon avis).

Je ne suis pas du tout d'accord avec ce principe.
Ca dépend du rendement des loyers.

En ce moment les prix n'ont pas suffisamment baissé (enfin ça dépend où), pour que l'achat devienne financièrement intéressant.
 
Bnjour aciide31,

vous êtes jeune médecin, libéral je suppose,
je vous conseille de chercher sur google le site d'un de vos confrères : média santé, spécialisé dans les problèmatiques fiscales sociales des médecins libéraux et problèmes retraite carmf etc... vous verrez sur le site 65 lettres accessibles gratuitement concerant la gestion de patrimoine, lisez-les, impregnez-vous en, comprenez etc...
une lettre intéressante si je me souviens bien était intitulée "on ne construit pas son patrimoine à coups de défisclisations" etc... et d'autres encore
 
Construire son patrimoine avec de la défisc n'est pas une aberration...en effet pourquoi se priver d'utiliser sa fiscalité pour se donner un petit coup de main dans le développement de son patrimoine...il suffit de rester lucide et de ne pas perdre de vue que l'on achète de l'immobilier et faire en sorte d'intégrer cet investissement dans son projet de vie.
Avec ses revenus aciide 31 peut à mon sens assumer une opération en défisc et le financement de sa RP quand il aura trouvé.
Ce qui me paraît un peu plus délicat à intégrer dans une étude patrimoniale c'est les changements perso à venir qui risquent d'impacter la fiscalité et dont par essence on ne connaît pas encore ni la date ni les conséquence (PAS ou mariage dans les 5-6 voir 9 prochaine années peut venir pénaliser une situation fiscale que vous auriez figé pour l'étude, cela dépendra évidemment du job et des revenus de votre partenaire ou conjoint).
Tout est possible en prenant des précautions avant la mise en place de quoi que ce soit. Ne pas hésiter à comparer les approches, les programmes...c'est à ce prix que vous pourrez être à même de prendre une décision en toute sérénité.
 
Une autre piste de réflexion pourrait être celle-ci : ne pas chercher à tout prix à réduire son imposition mais à augmenter son patrimoine personnel avec un minimum de risques tout en limitant l'imposition générée par une ladite augmentation.

Je m'explique :)

Avec de tels revenus et une confortable économie personnelle, j'envisagerai des investissements locatif en France, et même à Paris. L'idée est d'acquérir des petites surfaces (de l'ordre de 15 m2), d'y faire un certain nombre de travaux et de les donner en location via une agence immobilière.
Je ne parle pas exclusivement de "chambres de bonnes".

Si les revenus locatifs sont très importants, optez pour un crédit in-fine couplé à un contrat d'assurance-vie (revenus bruts supérieurs à 8% du coût global d'acquisition + travaux). Dans le cas contraire, usez du classique prêt amortissable.
En tout état de cause, un investissement locatif valable ne s'envisage pas sous la barre des 6% (loyers HC/ [prix du bien + frais + travaux])!

Ne rentrez pas dans les investissements défiscalisant. Outre le fait qu'il y a régulièrement un risque économique, il y a clairement un risque fiscal, du essentiellement aux changements de législations pour le moins chaotiques (exemple du LMP pour ne citer que lui...).

Ce shéma permet une certaine mutualisation par des investissements sur différents biens (aux alentours de 100 à 150 KEUR/ bien, frais et travaux inclus), financés par crédit (je pense qu'une mise initiale personnelle de l'ordre de 5% rassure suffisamment le banquier) et générateur de revenus (les loyers) qui viennent alléger la charge de trésorerie. Paris vous garde contre une éventuelle chute de l'immobilier. Investissez autre part si vous connaissez parfaitement le marché immobilier local.
La valeur du bien peut varier, les revenus sont réguliers et progressent.

Au terme de l'acquisition, on travaille sur des solutions de revente de l'immobilier afin de limiter l'impositions sur revenus locatifs qui est très lourde.

Vous pouvez en outre déduire de vos revenus d'activité une partie des déficits engendrés par l'activité locative.

Réduire ses impôts par un mécanisme de "niche" nécessite TOUJOURS une mise initiale supérieure à l'impôt normalement payé. Cela signifie que la trésorerie utilisée, si elle n'est pas dans la poche de l'Etat, ne se trouve plus non plus dans la vôtre.
Par ailleurs, à quoi est utilisée cette trésorerie? A acquérir des biens situés loins ou sur lesquels vous n'avez que peu, voire pas du tout, de flexibilité.

Ma situation personnelle correspond grosso modo à la vôtre (je ne suis pas médecin ^^), et c'est ainsi que je procède.
Par ailleurs, je suis marié et j'ai des enfants, ce qui a considérablement réduit notre imposition.
 
Neko a dit:
Réduire ses impôts par un mécanisme de "niche" nécessite TOUJOURS une mise initiale supérieure à l'impôt normalement payé.

...pas toujours par exemple en girardin industriel votre investissement sera inférieur au crédit d'impôt généré.
 
ace31 a dit:
...pas toujours par exemple en girardin industriel votre investissement sera inférieur au crédit d'impôt généré.

Complétée par un crédit mis en place par la SNC, je me trompe?
La SNC (Société en Nom Collectif) impose à tous les associés un statut de "commerçant" au sens du Code de commerce, ce qui implique des règles juridiques particulières en matière de preuves et de responsabilités.

Je place certes 10.000 € pour un gain de 12.000€ (exemple fictif), mais l'investissement réel dans le bien par la SNC représente dans mon exemple 25.000 €. La différence est avancée par une banque.
 
Dernière modification:
Neko a dit:
La SNC (Société en Nom Collectif) impose à tous les associés un statut de "commerçant" au sens du Code de commerce...
Je ne suis pas certaine que l'on puisse cumuler les qualités de médecin et de commerçant.
 
Vanille95 a dit:
Je ne suis pas certaine que l'on puisse cumuler les qualités de médecin et de commerçant.

non on ne peut pas .
mais dans ce montage particulier qu'est le girardin industriel c''est la SNC qui a la qualité de commercant.

je suis moi meme paramédical et pourtant j'ai aussi des activités d'associé et de gérant de SARL et j'ai déja réalisé ( comme tu le sais puisque j'en ai deja parlé ) des défisc en girardin industriel.

j'ai du m'affilier au régime du RSI au titre de la gérance de société( gérance non rémunérée bien entendu )dans le cadre de ce qui devait etre pour moi une activité commerciale en LMP ( on sait ce qu'il en est advenu grace aux turpitudes des diverses législations fiscales ), ce qui n'a pas entrainé de surcharge puisque mes cotisations s'èlevent chaque année à : 0 euros.( ca me fait d'ailleur bien rire , de recevoir une facture de 0 euros chaque année depuis 4 ans ).

ce n'est pas comme si le médecin etait un véritable commercant en fait .
 
buffetophile a dit:
non on ne peut pas .
mais dans ce montage particulier qu'est le girardin industriel c''est la SNC qui a la qualité de commercant.

Juste pour citer l'article L 221-1 du Code de commerce : "Les associés en nom collectif ont tous la qualité de commerçant et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales."

Le cumul doit être possible, puisque beaucoup de médecins ont des produits de type Girardin industriel. Comment? Je ne le sais pas exactement. Je vérifie.
 
buffetophile a dit:
mais dans ce montage particulier qu'est le girardin industriel c''est la SNC qui a la qualité de commercant.
Petit rappel en droits des sociétés, rien que pour Buffeto, à l’heure de l’apéro :clin-oeil:.

Article 221-1 et suivants du Code de commerce
Les associés en nom collectif ont tous la qualité de commerçant et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.
Les créanciers de la société ne peuvent poursuivre le paiement des dettes sociales contre un associé, qu'après avoir vainement mis en demeure la société par acte extrajudiciaire.


Dans une SARL ni les associés, ni le gérant n’ont la qualité de commerçant.

En conclusion :
Si un médecin ne peut pas être commerçant (cf. règles de déontologie), il ne peut pas être associé d’une SNC.
 
Vanille95 a dit:
et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.

Perso, c'est plutôt cette partie qui me chagrine dans le Girardin industriel. Parce que si j'injecte 10k€ pour voir baisser mon IR de 12k€, jusque là c'est plutôt cool. Sauf que je peux me retrouver caution solidaire d'une opération de 100k€...

Du coup, en cas de requalification (les exemples ne manquent pas même avec des montages sérieux), j'ai perdu mes 10k€, je dois rembourser mes 12k€ d'IR, et je prie pour que les autres puissent également payer ! Ce n'est plus l'épée de Damoclès mais plutôt les orgues de Staline...
 
n'oublies quand meme pas que dans ce montage c'est la banque qui amène la majorité du capital.....
 
buffetophile a dit:
n'oublies quand meme pas que dans ce montage c'est la banque qui amène la majorité du capital.....
Cela ne change rien à la responsabilité indéfinie et solidaire des associés.

Indéfinie = quel que soit le montant de la dette

Solidaire = le créancier demande la totalité de la dette à n'importe lequel des débiteurs solidaires

Tout cela, sans aucun rapport avec le pourcentage de participation au capital de la personne morale débitrice.

Je partage la clairvoyance de Gagarine ; c'est un jeu dangereux, la SNC. :clin-oeil:
 
D'autant que la rentabilité n'est pas "graduée". Dans un Scellier, vous passez de 5% annoncés à 4%, 3%, éventuellement 0% ou même -1%, -2%. Avec un Girardin industriel, vous passez de +20% à -220% (vous perdez plus du double de votre mise de départ) si vous n'avez pas en plus à supporter les dettes des autres !

Donc même en choisissant un "petite" opération (~30k€ si vous injectez 10k€ par exemple) il faut supporter de rester 4 ans sans dormir...
 
Gagarine a dit:
Donc même en choisissant un "petite" opération (~30k€ si vous injectez 10k€ par exemple) il faut supporter de rester 4 ans sans dormir...
J’ose espérer que les personnes qui investissent dans ce type d’opération sont correctement informées et éclairées avant de souscrire... :clin-oeil:
 
En général, la banque prêteuse s'engage à ne pas poursuivre les associés de la SNC en cas de défaut de remboursement du prêt par la SNC.

Je n'ai toutefois pas lu de tels engagements, et je ne saurai dire quelle en est vraiment l'ampleur ni quelles sont les clauses résolutoires.

La banque espère sans doute se payer sur la revente du bien financé (à 50% par ses soins).
Par ailleurs, autre risque, en cas de faillite du locataire du matériel de la SNC, le schéma entier peut être remis en cause par l'administration fiscale française (qui réclamera le paiement du crédit d'impôt).

Bref, pas mal d'incertitudes. Si vous projetez ce genre d'investissement, verrouillez l'ensemble du montage et l'analyse des documents par un avocat spécialisé qui "couvrira" votre opération par sa signature ET sa responsabilité civile! Négociez une rémunération forfaitaire par opération vérifiée. Mutualisez avec d'autres si possible.
 
Vanille95 a dit:
J’ose espérer que les personnes qui investissent dans ce type d’opération sont correctement informées et éclairées avant de souscrire... :clin-oeil:

C'est évident ! Qui oserais signer un projet sans en connaitre les risques... :clin-oeil:
 
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